Économie : Petit tour d’horizon

Le dossier d’aujourd’hui est de taille, ce n’est pas la matière qui manque ! A  moins d’un appétit féroce pour ce sujet, je vous conseille de le consulter par petits bouts et d’y revenir, il y a dans ces articles des éléments qui semblent importants.  Gardons en tête que la géo-politique mondiale est largement soumise à l’ économie.

MONDE :

Les riches de plus en plus riches, tandis que la pauvreté augmente dans les populations. C’est normal, même virtuel, le principe des vases communicants fonctionne..  On atteint des sommets !

80 personnes détiennent autant de richesses que 3 milliards 1/2 d’habitants sur la planète.

http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0204090390064-richesses-80-personnes-detiennent-autant-que-35-milliards-dindividus-1084559.php

Et ils en feront quoi quand ils seront morts ?  En lisant l’article j’ai eu la vision d’écureuils  pédalant sans fin dans une roue. Si ce n’étaient pas des pilleurs, des affameurs et des esclavagistes, ce serait dérisoire... Ce sont les maîtres du monde. Quel monde ? Ce monde absurde qu’ils enlaidissent et détruisent à petit feu ?

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Ah ben mince alors ! 😀

La rentabilité des banques américaines se dégrade

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RUSSIE : LE POINT DE VUE INTÉRIEUR SUR SON ÉCONOMIE ET SES CONSÉQUENCES GÉO-POLITIQUES :

Extrait de l’article : « Comprendre la Russie »

3. – Imposez à la Russie des sanctions financières et économiques. Découvrez avec horreur que vos exportateurs perdent de l’argent lorsque, en rétorsion instantanée, la Russie bloque vos exportations agricoles. Gardez à l’esprit que ce pays, à cause d’une longue histoire d’invasions, a l’habitude de faire financer sa défense par les États mêmes qui lui sont potentiellement hostiles. Si ça ne marche pas, il utilisera d’autres moyens pour vous persuader, comme vous faire geler à mort. Plus de gaz pour les états de l’OTAN est une devise qui parle bien. Espérez, et priez pour qu’ils ne l’adoptent pas à Moscou.

4. – Montez une attaque contre leur monnaie nationale, de façon à ce qu’elle perde une partie de sa valeur, en équivalence avec la baisse du prix du pétrole. Observez avec horreur que les officiels russes sont hilares parce que la baisse du rouble a fait que les revenus de l’État n’ont pas changé malgré la baisse du prix du pétrole, car cette baisse du rouble a annulé une partie du déficit budgétaire potentiel. Regardez avec horreur vos exportateurs faire faillite car leurs produits sont devenus trop chers pour le marché russe. Gardez à l’esprit que la Russie n’a pas une dette nationale digne d’être mentionnée, a un déficit budgétaire négligeable, a beaucoup de devises étrangères en réserve et un important stock d’or. Gardez aussi à l’esprit que vos banques ont prêté des centaines de milliards aux sociétés russes (que vous venez juste d’exclure, par vos sanctions, de votre système bancaire). Espérez et priez pour que la Russie n’impose pas un moratoire au remboursement de ces dettes aux banques occidentales tant que les sanctions ne sont pas levées, car cela détruirait vos banques.

5. – Regardez avec horreur la Russie signer des contrats de fourniture de gaz avec tout le monde, sauf avec vous. Est-ce qu’il restera encore du gaz pour vous quand ils auront fini ? En fait, il semble que ce ne soit plus un souci pour les Russes, car vous les avez offensés. Étant les gens qu’ils sont, ils vous ont dit d’aller au diable (n’oubliez pas d’emmener la Galicie avec vous), et ils traitent maintenant avec d’autres nations plus amicales.

6. – Continuez à observer avec horreur la Russie qui s’emploie à rompre tous les liens commerciaux avec vous, à trouver des fournisseurs dans d’autres coins du monde, et à organiser sa production de façon à remplacer les importations.

Et c’est alors que vient la surprise, dont on n’a d’ailleurs pas assez parlé. La Russie vient d’offrir un marché à l’UE. Si l’UE refuse d’adhérer au Partenariat Transatlantique pour le Commerce et l’Investissement avec les États-Unis (traité, de plus, économiquement néfaste pour l’Europe), elle peut alors rejoindre l’Union douanière avec la Russie. Pourquoi vous infliger de vous geler alors qu’on pourrait geler Washington à la place ? Ceci est le dédommagement que la Russie accepterait pour le comportement hostile de l’Europe en ce qui concerne l’Ukraine et les sanctions. De la part d’un État douanier, c’est une offre extrêmement généreuse. Elle sous-entend beaucoup de choses : la reconnaissance que l’Europe n’est pas une menace militaire pour la Russie, ni même économique d’ailleurs ; le fait que les États européens sont tous mignons, petits et gentils, et qu’ils fabriquent d’excellentes saucisses et du bon fromage ; la reconnaissance du fait que la mouture actuelle de politiciens est incapable et inféodée à Washington, et qu’ils ont besoin d’une grande claque pour comprendre où se situent les véritables intérêts de leurs nations. L’Europe acceptera-t-elle cette offre, ou acceptera-t-elle la Galicie comme nouveau membre, pour geler avec elle ?

Article complet : http://lesakerfrancophone.net/comprendre-la-russie/

LE POINT DE VUE EXTÉRIEUR :

Russie: les fuites de capitaux atteignent 151 milliards de dollars

http://www.challenges.fr/economie/20150119.CHA2312/russie-les-fuites-de-capitaux-atteignent-151-milliards-de-dollars.html

 

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EUROPE :

Grand sujet du moment : L’envolée du franc Suisse et conséquences. Ce qui a été qualifié de « bombe »  affole le poulailler de la finance. Nous avons déjà évoqué précédemment le risque de faillite de collectivités locales en France (1), mais il y a d’autres conséquences selon ce billet de Médiapart, dont certaines chez les traders, assez réjouissantes…

Monnaies et taux : « Je suis suisse »

Haro sur ces Suisses « irresponsables » qui ont jeté une grenade dégoupillée au beau milieu du marché des changes ? Au contraire, l’abandon d’une manipulation de plus par une banque centrale doit être salué. « Je suis suisse ». Parti pris.

« Les pertes sur le trading de devises peuvent excéder le capital investi » : cet avertissement accompagnait les publicités pour le courtier en devises FXCM tournant en boucle sur BFM Business, la radio en images qui déblatère à longueur de journée au rythme des marchés financiers. Le 15 janvier, après la décision brutale de la Banque nationale suisse de lâcher le « peg » (lien fixe) entre le franc suisse et l’euro, FXCM a annoncé une « perte potentielle » de 225 millions de dollars sur les comptes de ses clients. En chute de 90 % à l’ouverture, l’action FXCM a été suspendue de cotation à la bourse de New York et le courtier, qui avait réalisé un volume de transactions de 1 400 milliards au quatrième trimestre de l’an dernier, a reçu une injection d’urgence de 300 millions de dollars (à un taux d’intérêt de 10 % tout de même) de Leucadia National Corp., sous l’œil attentif de la Réserve fédérale de New York.

« Les devises ne bougent pas beaucoup. S’il n’y avait pas d’effet de levier, personne ne jouerait », a avoué le patron de FXCM, Drew Niv, cité par l’agence Bloomberg. C’est-à-dire que pour tirer profit d’une variation de changes entre deux monnaies de quelques dizaines de points de base (un centième de un pour cent) les bons jours, il faut jouer dix fois, vingt fois, pourquoi pas cent fois, la mise effective. À découvert. Pour ceux qui jouaient le franc suisse à la baisse, en se reposant sur l’engagement de la BNS à maintenir, comme elle le faisait depuis quarante mois, le cours plafond du franc suisse à 1,20 pour un euro, l’envolée brutale de la devise helvétique, qui a atteint jusqu’à 40 % en quelques minutes, un mouvement sans précédent historique sur une devise forte, c’était l’explosion en vol.

D’autres courtiers importants comme IG ou Swissquote ont également subi des pertes. Il serait curieux que la poignée de banques géantes qui dominent le marché international de changes sortent indemnes de cet épisode. Les informations de marché font état de 150 millions de dollars de pertes chez Citigroup et autant pour Deutsche Bank, un peu moins pour Barclays. Parmi les fonds spéculatifs, comme à chaque événement de marché majeur, il y aura des blessés et peut-être des morts. Et la liste des victimes ne s’arrête pas là. Ainsi des gogos à la tête des collectivités locales françaises qui avaient fait confiance à feu Dexia pour emprunter à bon compte… en franc suisse. Le président du conseil général de l’Ain vient d’inviter l’État français à la « vigilance » sur les conséquences de la décision de la BNS. Autrement dit, un appel au contribuable français à payer pour ses propres âneries ou celles de ses prédécesseurs.

Habitués à être cajolés par les banques centrales « nouvelle manière », les opérateurs de marché sont « indignés » par le comportement « irresponsable » de la BNS, qui a agi sans crier gare (comme si cela était possible), en pleine séance au lieu d’attendre le week-end comme font les gens bien élevés. « Scandale », s’écriait vendredi le commentateur vedette de BFM Business, Jean-Louis Cussac, « trader pour compte propre » (il joue l’argent de la maison) chez Perceval Finance. Il est loin en effet le temps où Alan Greenspan, le souffleur de bulles spéculatives resté dix-sept ans à la tête de la Réserve fédérale des États-Unis, estimait que si on l’avait compris, c’était qu’il s’était mal exprimé. Désormais, c’est-à-dire surtout depuis l’éclatement de la crise financière globale, les banquiers centraux vivent à l’heure de la « forward guidance » (qu’on peut traduire par lignes directrices). Non seulement on doit fournir la dope aux marchés en quantité illimitée (c’est à quoi se résument les politiques monétaires dites « non-conventionnelles ») mais il faut leur épargner toute mauvaise surprise. Discours innombrables, conférences de presse, publication des « minutes » des débats internes aux instances de décision, l’heure est à la « transparence ».

Et voilà que trois Helvètes, dont personne ne connaît les noms, ni où et quand ils se réunissent, décident sans prévenir de jeter une grenade dégoupillée au beau milieu de la place du marché. Christine Lagarde, l’inénarrable directrice générale du Fonds monétaire international (lire ici), a jugé la décision de la banque centrale de la Confédération « un  peu surprenante ». Un euphémisme puisque (presque) personne n’avait rien vu venir et surtout pas elle. Réservant son jugement sur le fond avant d’en parler avec Thomas Jordan, le président de la BNS, « la marquise » s’est offusquée de ne pas avoir été avertie préalablement. « J’ai trouvé un peu surprenant qu’il ne m’ait pas contactée », a-t-elle dit.

Mais « Miss Lagarde » trouve parfaitement à son goût la politique irresponsable des banques centrales des principaux pays, à commencer par celle des États-Unis qui l’ont faite « reine », à l’origine il y a trois ans de la décision de la Suisse, petite économie largement ouverte sur le vaste monde et dotée d’une monnaie refuge, de bloquer la hausse irrésistible du franc suisse. Si la BNS a eu un tort, c’est de ne pas sortir plus tôt du « peg » avec l’euro décidé par l’ancien président Philippe Hildebrand, auquel la décision avait d’ailleurs coûté sa place, son épouse n’ayant alors rien trouvé de mieux à faire que d’en tirer un avantage financier.

«Le boulot d’une banque centrale n’est pas d’enrichir Wall Street»

Comme l’écrit dans Le Temps l’économiste Nuno Fernandes, professeur à l’IMD de Lausanne et adversaire du « peg » dès l’origine, « le bilan de la BNS a doublé au cours des trois années écoulées, depuis l’introduction du taux plancher, pour atteindre un montant incroyable de 500 milliards de francs, équivalent à 100 % du PIB de la Suisse. En pourcentage du PIB, c’est trois fois plus que la moyenne des autres banques centrales comme la Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale américaine et la Banque du Japon. Cela signifie que la BNS est vulnérable et extrêmement exposée. Au taux de change actuel de 1,1 franc par rapport à l’euro, la BNS serait officiellement en faillite s’il s’agissait d’une banque normale. Aujourd’hui, avec la réévaluation de 20 % du franc, la banque a perdu près de 100 milliards de francs. Ses capitaux propres ont chuté de près de 70 milliards de francs à une valeur de marché négative d’environ 20 milliards de francs ». Une performance !

Les « indignés » des marchés financiers ont surtout fait, une fois encore, la démonstration de leur panurgisme congénital, de la piètre qualité de leur information et surtout, de leur foi aveugle dans le pouvoir prométhéen des banquiers centraux, du « maestro » déchu Alan Greenspan à l’obscur Thomas Jordan aujourd’hui.

Alors qu’il s’agit d’une bande de malvoyants sans canne blanche claudiquant vers une porte de sortie qui n’existe pas (lire ici). « Un mouvement significatif devrait se manifester rapidement pour le franc suisse par rapport à l’euro », écrivait pourtant en décembre Brian Whitmer, éditeur de la lettre mensuelle de Elliott Wave International, la première firme mondiale d’analyse financière indépendante. « La BNS va abandonner le peg dans l’espoir de protéger ce qu’il peut lui rester en actifs sains. » Selon lui, « la déflation (en Europe) va persister et la banque centrale la plus conservatrice au monde s’est simplement gavée, comme tout le monde, d’actifs risqués. » « La BNS tente de maintenir un lien fixe qui va devenir intenable lorsque la déflation et la dépression vont frapper », concluait-il. On peut débattre de la réalité du danger de déflation (lire ici) mais il avait mis dans le mille.

La faute de la BNS est d’avoir rompu avec une tradition nationale helvète, comme l’explique fort bien le très libéral Charles Gave, qui a accueilli avec enthousiasme l’abandon du « peg », devenu au demeurant de plus en plus impopulaire chez les économistes helvètes. « Ces ignorants de Suisses tout juste descendus de leur montagne où l’on survit difficilement à l’hiver, conservent de forts penchants néandertaliens et n’ont jamais prêté la moindre attention aux éminences qui enseignent l’économie à Princeton ou Cambridge. Si étrange que cela puisse paraître, ils croient encore à ces notions bizarres que sont une monnaie solide, des budgets en équilibre, la démocratie locale et le besoin d’épargner pour financer les investissements. »

« Bien sûr, poursuit le cofondateur de la société de recherche économique Gavekal, les Suisses payent cet obscurantisme au prix fort. Par exemple, depuis l’introduction des taux de changes flottants en 1971, le franc suisse s’est apprécié de 4,3 CHF à 0,85 CHF pour un dollar US et de 10,5 CHF à 1,5 CHF pour une livre sterling. Naturellement, cette réévaluation chronique a détruit la base industrielle de la Suisse aux bénéfices des producteurs britanniques. » Euh…, pas vraiment. « Depuis 1971, le ratio bilatéral mesurant la production industrielle est passé de 100 à 175… en faveur de la Suisse. » C’est sans doute par patriotisme que Charles Gave ne fournit pas la comparaison avec la France, ce junkie de la dévaluation (jusqu’à l’entrée dans le processus de construction de la monnaie unique) dont la base industrielle est encore plus faible que celle du Royaume-Uni.

Pour les Suisses, il était acceptable de lier le franc à l’euro tant qu’il était géré comme le Deutsche Mark. Mais maintenant qu’il se met à ressembler à la lire sous la férule de l’ancien gouverneur de la Banque d’Italie, « Draghi le dérivé », ils ont conclu que cette liaison devenait dangereuse. Alertés par le récent jugement de la cour européenne de justice qui ouvre la voie à « l’assouplissement quantitatif » par la BCE dès le 22 janvier prochain et peut-être aussi par leurs amis de la Bundesbank qui partagent leur conception « rétrograde » de la monnaie, les Suisses, approuve Charles Gave, « ont décidé de couper la queue du chien d’un seul coup plutôt que par petits bouts, pour éviter au pauvre animal de souffrir inutilement ». À la veille du week-end, la monnaie unique poursuivait sa dégringolade, passée sous 1,15 dollar pour un euro.

En outre, poursuit-il, « malgré ce que pense Wall Street, le boulot d’une banque centrale n’est pas de faire la fortune des banquiers d’affaires. Apprendre à ces gars que personne ne doit jamais croire un banquier central, sauf s’il veut mourir dans la misère, est une leçon qui devait être à nouveau enseignée ». Et finalement, « les banquiers centraux de la BNS sont arrivés à la conclusion que gérer une économie avec un faux prix en guise de taux de change n’avait jamais marché dans le passé et que plus vite ce taux reviendrait à un niveau déterminé par le marché, meilleur ce serait pour une allocation efficace du capital en Suisse et le bien-être à long terme de l’économie suisse ». Conclusion de Charles Gave : « Pour la première fois depuis des années, quelqu’un mène la charge en faveur du marché libre. Je me sens beaucoup mieux. » Il n’est pas le seul : « Je suis suisse. »

Philippe RIES

http://www.mediapart.fr/journal/economie/180115/monnaies-et-taux-je-suis-suisse

UN AUTRE POINT DE VUE SUR  CET ÉVÉNEMENT ET SES SUITES…

http://www.lecontrarien.com/

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A PROPOS DE LA CRISE POLITIQUE GRECQUE ET DE SES CONSÉQUENCES :

Europe : l’implosion qui vient

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150105trib3eb44346c/europe-l-implosion-qui-vient.html

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La planète finance suspendue au «bazooka» de Draghi

Traduisez : l’Europe prise au piège va imprimer des euros en PQ qui vont alimenter les banques scélérates et engraisser les boursicoteurs… Comme vous l’avez compris, cette pratique ne sort ni le Japon, ni les US, de la crise. Leurs dettes augmentent régulièrement et atteignent des montants faramineux et irremboursables.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/19/20002-20150119ARTFIG00006-la-planete-finance-suspendue-au-bazooka-de-draghi.php

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FRANCE :

A NE PAS MANQUER SI VOUS NE L’AVEZ PAS DÉJÀ VU

Le point de vue d’Étienne Chouard sur les économistes français mainstream et leurs analyses. DÉCAPANT !

 

 

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Les banques se servent davantage sur votre compte

http://www.20minutes.fr/economie/1518159-20150115-banques-servent-davantage-compte?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obinsource

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ET POUR LES CONNAISSEURS, LES GRAPHIQUES OFFICIELS DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE :

http://www.coe-rexecode.fr/public/Indicateurs-et-Graphiques/La-conjoncture-en-10-graphiques/La-conjoncture-economique-francaise-en-10-graphiques

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(1) https://lesbrindherbes.org/2015/01/16/franc-suisse-des-collectivites-francaises-en-faillite/