Notre-Dame-des-Landes. Le président de Région demande l’évacuation du site

Et voilà ! On se doutait bien que les politiques allaient surfer sur la vague !

Le président (PS) de la région Pays de la Loire Jacques Auxiette demande mercredi, dans un courrier adressé à François Hollande, l’évacuation du site du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, occupé depuis de nombreux mois par des militants anti-capitalistes.

Exécution « sans délai »

Dans ce courrier, Jacques Auxiette « en appelle » au président de la République « pour que soient exécutées sans délai toutes les décisions de justice qui permettent l’évacuation de la Zad », la zone d’aménagement différé dédiée au projet.

Ce courrier intervient quatre jours après une manifestation des opposants à l’aéroport, au cours de laquelle un millier de radicaux se sont affrontés avec les forces de l’ordre et de nombreuses dégradations ont été commises dans la ville.

Source : Le Télégramme

Je vous propose également sur ce sujet l’article du Figaro, (une fois n’est pas coutume),  pour que vous puissiez apprécier  les termes choisis. C’est à peu près ce qu’on raconte à la télé et à la radio.

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Cette demande intervient quatre jours après la manifestation des opposants au projet d’aéroport à Nantes, émaillée de violences.

La démonstration de force samedi dernier des opposants à la construction du futur aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes, qui a dégénéré en affrontements violents à Nantes, pourrait coûter cher au mouvement.

Le président (PS) de la région Pays de la Loire, Jacques Auxiette, a demandé ce mercredi, dans un courrier adressé au président François Hollande, l’évacuation du site du projet d’aéroport, occupé depuis des mois par des militants anti-capitalistes.

Dans ce courrier, le président de région «en appelle» ainsi au président de la République «pour que soient exécutées sans délai toutes les décisions de justice qui permettent l’évacuation de la ‘Zad’», la zone d’aménagement différé dédiée au projet. «Plus de 50 procédures contentieuses ont été intentées par les opposants. Toutes ont été gagnées par l’État, les collectivités ou le concessionnaire de l’ aéroport, le groupe Vinci», justifie-t-il.

Samedi dernier, les opposants entendaient réaffirmer avec force dans les rues de Nantes leur refus du projet de transfert de l’actuel aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes, deux mois après la publication des arrêtés autorisant la reprise des travaux, qui n’ont toutefois pas commencé, et ce à moins d’un mois des municipales. Mais la manifestation, qui a rassemblé entre 20.000 et 60.000 personnes, a dégénéré: un millier* de radicaux se sont affrontés avec les forces de l’ordre et de nombreuses dégradations ont été commises. Le coût des dégâts est évalué à environ un million d’euros pour la ville et les transports en commun, selon une première estimation communiquée par Nantes métropole.

«Les événements de Nantes ne sont pas le fruit du hasard»

Au lendemain de la manifestation, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a réaffirmé que les violences étaient «inacceptables dans un État de droit». L’opposition «institutionnelle» à l’aéroport – formée par des collectifs d’agriculteurs, d’écologistes, d’élus locaux et par des propriétaires de la ZAD (zone d’aménagement différé) – a quant à elle condamné ces dérives, se distanciant des casseurs et criant à la manipulation politique. «Les événements de Nantes ne sont pas le fruit du hasard», estime pour sa part Jacques Auxiette dans son courrier. «Ils sont pour une large part le fait de groupes organisés qui vivent sur la Zad et qui vivent avec le soutien effectif d’une partie des opposants traditionnels facilitant et organisant la logistique de leur installation et leur ravitaillement», affirme-t-il. Selon lui, depuis des mois, la situation sur le site du projet «est invivable pour les habitants qui subissent les violences, les vols, le racket orchestrés par les ‘zadistes’». «On ne compte plus les témoignages de commerçants, d’artisans, d’agriculteurs, d’habitants menacés, volés, molestés».

Interrogé par une correspondante de l’AFP sur l’opportunité d’organiser une évacuation du site à un mois des municipales, Auxiette a estimé qu’il fallait «de temps en temps de l’audace» soulignant qu’après le scrutin de mars, d’autres élections auront lieu, dont les européennes. Une première tentative d’expulsion a déjà eu lieu, à l’automne 2012. Le site avait alors été le théâtre d’intenses affrontements entre zadistes et forces de l’ordre. Depuis, et après de nombreuses manifestations, à Nantes et sur le site, un calme relatif s’est installé, les forces de l’ordre ayant quitté Notre-Dame-des-Landes.

Le projet d’aéroport, déclaré d’utilité publique en 2008, est justifié par ses partisans, du PS comme de l’UMP, par le risque de saturation de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique ainsi que par les entraves qu’il génère sur les constructions du centre de Nantes, soumises au bruit des avions. Le projet a aussi été soutenu par Jean-Marc Ayrault lorsqu’il était maire de Nantes. Mais certains assurent que ce projet ne sera pas mené à bien, à l’instar du coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui déclarait encore samedi: «Le gouvernement finira pas reculer parce que tout cela est absurde». L’inauguration du futur aéroport, prévue initialement en 2017, n’est désormais pas envisagée avant 2019.

(Avec AFP)

NOTE : *Un millier de radicaux ? Pas vu ça sur la vidéo… Et ils en ont arrêté combien ? 10. Dix sur un millier. Il y a un problème là… Parce que si il n’y a eu que 10 arrestations sur un millier de casseurs, la police française est d’une efficacité NULLE !!

Vous remarquerez aussi que les 5 jeunes jugés au tribunal se sont pris du sursis…
Pas très méchante, la justice pour des terreurs pareilles…

Je ne sais pas, je dois faire du mauvais esprit, mais ça pue la provoc à plein nez tout ça !

ET SI VOUS AVEZ JUSTE 1mn DE PLUS, LA SAVOUREUSE BAFOUILLE BRETONNE DE LEZIADEC :

http://rodolediazc.blogspot.fr/

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