Au secours ! Obama voudrait stocker les gaz sarin et moutarde syrien en Méditérannée

Un petit rappel :

Un demi-miligramme de gaz sarin est la dose léthale pour un adulte
Une tonne de gaz moutarde peut tuer 700 êtres humains au km2

IL S’AGIT DE 800 TONNES DE PRODUITS HAUTEMENT TOXIQUES

Selon Terre Sacrée, une première hypothèse serait d’enfouir les fûts de produits traités dans la fosse Calypso dans la mer Ionienne, au large de l’Italie et de la Grèce

COMMENT SONT TRAITÉS CES PRODUITS ?

Le « Cape Ray », bâtiment de la marine marchande américaine, sous contrôle du Département de la Défense des États-Unis, a été retenu pour participer à la destruction de ce qui aura donc été l’un des plus importants arsenaux chimiques du monde.

Après avoir été modifié et équipé de deux usines mobiles d’hydrolyse, le cargo devrait appareiller fin janvier 2014, de sa base de Norfolk dans l’est de la Virginie, en direction d’un port italien de la mer Méditerranée, dont le nom est encore tenu secret.

Selon certaines indiscrétions, le port en question serait celui de Brindisi ou de Tarente, au pied donc de la botte italienne. C’est-à-dire à quelques encablures de la fosse abyssale la plus profonde de la Méditerranée : la célèbre fosse Calypso (5267 mètres).

Le Cape Ray, simple coque âgée de 36 ans et d’une longueur de 198 mètres, serait composé d’un équipage de 15 techniciens, ayant subi un entraînement intensif. 15 donc, selon les uns ! De 59 à 98, selon les autres ! Sans compter les équipes de sécurité.

D’après la version officielle, le navire embarquerait à son bord un système d’hydrolyse -le « Field Deployable Hydrolysis System »- capable de décomposer certains agents chimiques avec de l’eau de mer, et de détruire à chaque voyage 91 tonnes de gaz sarin, tabun, VX, moutarde et autres neurotoxiques.

Le Field Deployable Hydrolysis System

Le traitement des agents dévastateurs produira plus de huit millions de litres de déchets, qui seront provisoirement stockés sur le pont inférieur de la coque de noix, en attendant d’être confiés à des sociétés privées de traitement, spécialisées dans les résidus industriels.

Le Cape Ray sera escorté par le croiseur russe à propulsion nucléaire, porteur de missiles Piotr Veliki. T et de quatre frégates danoises, norvégiennes, britanniques et chinoises.

Et le tout sera –on l’espère ! (1) surveillé de près et filmé par un navire de Greenpeace, autre que… l’Arctic Sunrise -bien entendu- toujours séquestré par Poutine ;o)

« Le cargo permettra d’éviter de transférer les agents toxiques sur le territoire d’un pays tiers, où il faudrait faire face à toutes les conditions politiques et environnementales d’une procédure de ce genre »

a déclaré Frank Kendall, haut fonctionnaire du Pentagone, dont les services supervisent les armes chimiques, biologiques et nucléaires.
Mickey Rosenthal, qui siège au Comité de contrôle de la Knesset, a noté que :

« Tous les pays frontaliers refusent, purement et simplement, la possibilité de détruire les stocks d’armes chimiques sur le territoire syrien, car

de nombreux dangers environnementaux résident dans le processus. »

Et en pleine mer, pardi : il n’y a que de la nourriture et des pédalos !!!

Il ajoute que « la décision des États-Unis de détruire ces stocks d’armes chimiques syriens en Méditerranée constitue un réel danger pour tous les pays côtiers. »

Vlan !

Même les israéliens et les palestiniens craignent que la décomposition des gaz mortels puisse avoir un impact pour l’eau potable de leurs pays.

Sans parler des bancs de poissons et des troupes de mammifères marins, à qui on ne demande bien sûr pas leur avis.

 

 

Les armes chimiques, récoltées par des blindés russes sous la haute surveillance technologique de la NSA (USA) et de Storm (Russie), doivent quitter le territoire syrien par le port de Lattaquié et parcourir 500 kilomètres en mer à destination du port italien inconnu, d’où elles seront transbordées sur le Cape Ray.

Dans un premier temps, 800 tonnes d’agents dits « précurseurs » devraient ainsi être neutralisés par hydrolyse au beau milieu de la Mer Méditerranée, selon les uns, ou de l’océan atlantique, au large de l’Espagne, selon les autres, en eaux internationales en tout cas, mais nul ne sait exactement où.

Une tâche qui pourrait exiger une dizaine d’aller retours et durer entre 45 et 90 jours, selon le Pentagone, en fonction notamment des conditions climatiques.

1300 autres tonnes de résidus chimiques dangereux seraient encore détenues par le régime du dictateur syrien.

On espère pouvoir les détruire l’an prochain

 

Franchement, il est midi à quatorze heures ou quoi ? Tout cela ne vous semble-t-il pas un peu tiré par les cheveux ?

Ne constatez-vous pas un bug dans le scénario que nous venons de décrire et dont chaque élément est pourtant vérifiable par votre moteur de recherche à domicile ?

Oui il y a quelque chose qui ne colle pas du tout dans cette histoire et, ce matin, en compilant les communiqués de la Presse internationale, nous nous en sommes aperçus. Un peu à notre insu…

La situation est en fait grave. Réellement grave !

Nous savons bien toi, moi, nous, que, de toutes façons, nous ne pouvons pas éviter que la majorité des Chefs d’Etat fassent ce qu’ils croient certainement juste de faire.

Cependant, avant que ce scénario ne se réalise, notre ONG estime qu’il est de son devoir de rendre public le fait que cette semi-destruction, en pleine mer, de 800 tonnes de neurotoxines n’est pas sans danger majeur pour l’ensemble de l’écosystème.

Et là l’ONG française Robin des Bois a bien fait d’alerter le commandant des opérations !

En fait, notre message s’adresse à ceux qui ont le pouvoir d’agir avec vigueur au sein de la situation : les chefs d’Etat, les ministres concernés, les généraux, les scientifiques indépendants, les journalistes, les associations, l’opinion publique, l’ensemble des citoyens de la Terre.

Ceci étant dit en des milliers d’exemplaires, maintenant place à la prospective !

C’est sûr que cette « solution » internationale, sortie subitement toute faite d’on ne sait quel extravagant chapeau, coûte bien moins cher que d’envoyer les poisons d’Assad sur la Lune.

Toutefois, ne serait-il pas plus simple de jeter directement les fûts toxiques par-dessus bord ? Tenez par exemple à 5267 mètres de profondeur, dans la fosse sous-marine Calypso ;o)

Comme cela a été fait jusqu’en 1982, en Manche, Mer du Nord et Océan Atlantique, avec 17000 tonnes des déchets radioactifs made in nos centrales nucléaires de l’époque !

Ni vu, ni connu !

Ah oui ! Mais la corrosion et les courants marins ressusciteraient rapidement les gaz moutarde et sarin, qui remonteraient au nez des enfants à venir et des poissons, s’il en reste !

Alors pourquoi ne pas faire péter les fûts tout au fond de la fosse (septique ?) méditerranéenne, avec quelques communes charges atomiques dans le derrière, afin de les réduire définitivement à néant ? ;o)

Ni vu, ni connu : simple petit frémissement de la planète, style Hiroshima, léger oscillement des sismographes…

A peine 4,8 sur l’échelle de Richter

Un discret tremblement de Terre,
comme il y en a une vingtaine par jour ici-bas !

Vraiment : les ânes qui nous dirigent n’ont carrément aucune imagination ;o)

Mais non, on rigole : les baudets ne feront jamais ça ;o)

Gros merci en passant aux militants de Greenpeace,
fraîchement arrachés aux prisons russes par ceux qui les aiment,
de se mêler de l’affaire en envoyant un de leurs courageux équipages,
histoire de vérifier s’il n’y a pas coup fourré dans l’air,
en pleine mer…

Source de l’article : http://www.terresacree.org/actualites/1643/actualite-des-l-ouverture-des-jo-de-sotchi-destruction-en-mediterannee-de-800-tonnes-de-gaz-sarin-114327

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Mais aussi :Sur la demande d’Obama, 15 tonnes de  fûts pourraient être stockés en Catalogne, à 300 kms de Perpignan

L’administration de Barack Obama demande à l’Espagne d’accueillir et de conserver à Tarragona, à moins de 300 km de Perpignan, 15 tonnes de gaz moutarde et de gaz sarin, 500 fois plus toxique que le cyanure. Madrid refuse catégoriquement cette demande, concernant des substances chimiques issues du conflit de Syrie.

Une information faisant l’effet d’une bombe est intervenue le 9 janvier en Espagne et en Catalogne, suite à la révélation d’une indiscrétion concernant l’intention de l’Etat fédéral américain, adressée à Madrid, d’acheminer et d’entreposer à Tarragona une quantité de 15 tonnes de déchets chimiques issus du conflit syrien.

Cette éventualité, qui vise la ville portuaire située à moins de 300 km de Perpignan, concerne des gaz sarin et des gaz moutarde, préalablement traités en haute mer par les USA. La surprenante demande de l’administration Obama, formulée au nom d’une entente hispano-américaine historique, suscite le refus catégorique de l’exécutif mené par le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, dont l’entourage estime que la prochaine rencontre Obama-Rajoy, prévue le 13 janvier à la Maison Blanche, sera immanquablement, pour le leader américain, l’occasion de revenir à la charge.

 

 

 

Cette information intervient alors qu’un premier chargement d’armes chimiques a quitté le port de Lattaquié, en Syrie, le 7 janvier, avant d’être neutralisé à bord d’un navire américain spécial, d’ici le 30 juin.

Mais déjà, la société Grecat, qui gère une usine d’incinération à Constantí, à 4 km du port de Tarragona, se montre disposée à accueillir les résidus d’arsenal chimique incriminés. Cette société a révélé, le 9 janvier en soirée, avoir reçu une sollicitation directe de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), instance internationale chargée de contrôler la destruction des armes chimiques syriennes, offre également adressée à 44 homologues européens.

 

 

Reconnu comme le plus performant d’Europe, le site catalan, équipé d’un four rotatif et spécialisé dans le traitement de déchets dangereux, est unique en son genre en Espagne. Propriété du gouvernement catalan, qui en étudie actuellement la vente au secteur privé, il dispose déjà d’une gestion intégralement confiée à Grecat.

En matière militaire, la relation contemporaine unissant Madrid et Washington est le fruit de l’adhésion directe de l’Espagne à l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), en 1982. Quatre ans plus tard, par référendum, la population espagnole avait donné une courte victoire à un « oui » de validation, mais la Catalogne avait voté contre cette alliance internationale.

Source : 2012un-nouveau-paradigme.com

 

 

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