L’alimentation en question : un cheminement diététique intéressant
L’alimentation est au cœur de notre Vie. A moins que ceux qui parlent de Prânisme arrivent un jour à prouver définitivement leur technique, cela ne risque pas de changer demain.
A partir du moment où l’acte alimentaire est incontournable, il semble cohérent et sain de s’intéresser au meilleur moyen de s’alimenter et de répondre aux besoins de notre organisme.
Voici un résumé de parcours diététique qui laisse à réfléchir sur nos comportements habituels. Il est consultable directement ici : http://santenature.over-blog.com/2016/05/mon-cheminement-dietetique.html merci à son auteur pour le partage :
Mon cheminement diététique
Certains m’ont demandé : « Mais comment en êtes-vous arrivé à changer aussi radicalement ? ». Voilà le pourquoi de cet article.
Mes études de naturopathie, n’étaient que les fondations, restait à construire la maison et il fallait mettre la main à la pâte, ou les mains dans le cambouis, comme vous voulez.
Au début de ma rencontre avec les méthodes naturelles de santé, j’ai rencontré la macrobiotique. Ce que j’y ai appris, c’est qu’il y avait d’autres méthodes pour guérir et que le commun des mortels ne le savait pas. L’aliment de base de la macrobiotique, vous le savez sans doute, c’est la céréale complète que l’on mangeait à 90% et 10% de légumes cuits. A la lumière des dernières avancées en matière de diététique on peut penser que c’était un mauvais choix, puisque l’aliment de base était un aliment glucidique et que toutes les études récentes, présentent les glucides comme les principaux responsables des maladies en général. Mais je dois dire qu’au premier abord cela ne se voyait pas du tout car la macrobiotique permettait de guérir de nombreuses maladies, graves, invalidantes ou même incurables par la médecine traditionnelle. J’ai participé à de nombreuses rencontres macrobiotiques et c’était une véritable cour des miracles, chacun témoignant de la terrible maladie dont il s’était guéri. Et on était bien obligé de constater que c’était vrai, miraculeux, au point qu’on ne pouvait être que convaincu. Convaincu que l’on venait de découvrir une sorte de trésor que peu de personnes au monde connaissait, une façon miraculeuse de guérir de toutes les maladies. C’était en tous cas ce que prétendait OHSAWA, le promoteur de cette technique.
En fait, le pouvoir guérisseur n’était pas dans l’aliment lui-même, mais dans la monodiète (un seul aliment) et dans la restriction alimentaire. On mourait littéralement de faim. Je me souviens encore de cet enfant qui pleurait devant une pomme qu’on lui refusait. On n’avait droit qu’à 1/4 de pomme seulement tous les 2 jours, et oui, c’était le bagne, mais dans un premier temps, cette restriction alimentaire permettait de faire machine arrière par rapport à la suralimentation ambiante et l’organisme s’en trouvait bien… dans un premier temps, assez long quand même, disons 2 années. J’ai suivi assidûment cette technique alimentaire, vous le savez bien, je suis un petit curieux et j’expérimente tout ce que je découvre, et je vous avoue que j’en ai retiré de grands bénéfices. Cette curiosité m’a poussé à continuer dans le sens des découvertes et c’est ainsi que j’ai découvert le jeûne, encore plus formidable, vous pensez, même Jésus dans la bible soignait avec le jeûne lorsqu’il se trouvait en face d’un malade incurable.
Le point commun avec la macrobiotique, restriction alimentaire maximum, acidification de l’organisme, mise en cétose automatique. Le jeûne avait un pouvoir encore supérieur à la macrobiotique vis à vis des maladies sans avoir les inconvénients à long terme que la macrobiotique présentait. J’avais même pu faire constater à un groupe de médecins convaincus par la macrobiotique, lors d’un rassemblement, que les anciens macrobiotes (plus de 2 ans) étaient faciles à reconnaître, ils présentaient tous une sclérose de toute la circulation capillaire, ils s’étiolaient, devenaient maigres, presque cachectiques, et en iridologie, j’avais fait remarquer aux médecins présents que l’iris de ces gens était entouré d’une couleur sombre qui témoignait de cette sclérose des petits vaisseaux. L’alimentation macrobiotique provoquait ce que l’on appelait une hémogliase, un épaississement du sang, avec ralentissement de la circulation capillaire, en bref le patient s’entourait d’un cocon qui l’étouffait littéralement. Cela ne m’a pas étonné que le promoteur de cette technique, OHSAWA, lui qui guérissait toutes les maladies, est finalement décédé à 60 ans. Le fait d’être iridologue m’a permis de faire machine arrière à temps pour me rendre compte que la céréale n’était pas l’aliment idéal que son promoteur disait.
Mais que ce soit le jeûne ou la macrobiotique, ces techniques guérissaient les maladies incurables par les techniques médicales en vigueur chez nous. Donc, il y avait des choses à garder et des choses à rejeter. Et la poursuite de mes découvertes a été l’alimentation vivante, crue, Là aussi des guérisons miraculeuses. Des malades mangeaient entièrement cru et se guérissaient de toutes les maladies. Un adepte, médecin, m’avait même dit un jour qu’aucune maladie au monde ne résistait à l’alimentation entièrement crue, et je peux dire que même aujourd’hui, à la lumière des dernières découvertes scientifiques, ça n’est pas loin d’être la vérité dans mon esprit. En tous cas, cette diététique n’avait pas les inconvénients de la macrobiotique, les adeptes n’avaient pas le visage émacié des macrobiotes. Le problème dans cette diététique ce sont les protéines, les acides aminés dits essentiels, parce que notre corps ne sait pas les fabriquer, et ils étaient pratiquement absents, tout comme les acides gras pourtant absolument nécessaires, et, à la longue, les adeptes s’affaiblissent. On répugne à manger de la viande crue, c’est évident. Et on ne trouve pratiquement ces acides aminés essentiels que dans les produits animaux. Par ailleurs, notre cerveau a besoin de graisse, il baigne dans la graisse dont il est composé en majeure partie. Il nous faut donc en apporter par le biais de l’alimentation et avec des aliments crus, comment faire ? La libido souffre également d’une telle alimentation, mais pour un temps de repos, d’élimination, de régénération, cette diététique a sa place… pour un temps seulement.
Sur ces entrefaites, j’entends un jour la conférence d’un scientifique qui parlait de l’alimentation cétogène. Un nom barbare, je n’avais jamais entendu parler de cette diététique, mais c’est normal, nos scientifiques ne dorment jamais, et la découverte est toute récente. Réhabilitation des graisses, bannissement des céréales et des glucides, cétose que l’on présentait comme thérapeutique, tiens, tiens ! voilà des éléments qui donnaient envie d’approfondir la chose. En effet cette cétose, je connaissais, la macrobiotique, à cause de la restriction alimentaire et le jeûne, provoquait cette acidification de l’organisme. Et si c’était cette mise en cétose qui était le vrai pouvoir guérisseur commun à toutes ces thérapeutiques, ce qui ferait du régime cétogène la panacée tant recherchée. La meilleure des justifications ce sont des millions d’années de pratique de nos ancêtres, alors que la nourriture actuelle n’a que 10000 ans et que par ailleurs notre génome ne peut s’adapter que dans une limite de 0,01% tous les 10000 ans, donc…
Le docteur André Gernez, le découvreur des cellules souches, avait mis au point une technique de jeûne intermittent qui mettait lui aussi le patient en cétose pendant un mois par an, et ainsi éloignait le cancer. (Vous avez sa méthode par ailleurs sur ce blog), Les cellules cancéreuses n’y résistaient pas, elles ont besoin de glucose pour se développer et ce jeûne les affamait littéralement. Là aussi, la cétose est présente.
L’alimentation sans gluten du dr Seignalet permettait d’éloigner de nombreuses céréales et surtout le blé, pourvoyeur d’anti-nutriments, gluten, acide phytique, entre autres et ainsi réduire la part glucidique, mais pas suffisamment, puisqu’il ne s’est focalisé que sur les anti-nutriments et pas suffisamment sur les glucides. Le sucre est l’ennemi numéro 1, cela est maintenant bien connu de tous les scientifiques, et toutes les études sur le sujet sont concordantes, il faut fuir le sucre sous toutes ses formes. Le dr Seignalet n’est manifestement pas allé assez loin dans ce domaine en conservant, le riz, les autres céréales sans gluten, les pommes de terre et le sucre lui-même.
Le régime cétogène, (http://santenature.over-blog.com/2015/02/justifications-du-regime-cetogene.html), comme le jeûne, oblige le cerveau à utiliser comme carburant les substances cétoniques fabriquées par le foie, à la place du glucose, pratiquement absent de l’alimentation. Et le cerveau revit, lui qui aime les corps cétoniques et qui en était privé à cause d’une alimentation trop glucidique. Nos cellules pareillement, les gènes des mitochondries sont à nouveau activés, ce qui se traduit par une réplication mitochondriale, une nouvelle jeunesse. Résultat, plus d’énergie, protection maximale du cerveau et l’ensemble est plus performant. Des études récentes ont montré que le principal corps cétonique, le bêta-hydroxybutyrate, n’est pas une source d’énergie ordinaire, mais au contraire une super source d’énergie capable de produire plus d’adénosine triphosphate (ATP) que le glucose, et plus facilement. De plus ce corps cétonique protège les neurones contre des maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Le Pr CAHILL a découvert que le bêta-hydroxybutyrate stimule l’activité des antioxydants, augmente le nombre des mitochondries et favorise la prolifération des neurones. Si vous voulez rajeunir votre cerveau, il faut être en cétose et produire des corps cétoniques. L’huile de noix de coco peut vous aider à obtenir rapidement ce précieux corps cétonique.
C’est donc le régime cétogène qui parait aujourd’hui le régime idéal en période de maladie, et ensuite, c’est le régime paléo, qui lui aussi, vous laissera en cétose, puisque lui aussi écarte les aliments glucidiques. Il vous gardera en pleine santé et il sera plus facile à tenir pendant tout le restant de votre vie. L’alimentation de nos origines en fait. Nos ancêtres ne savaient pas, mais la vie ne leur offrait que cela pour seule nourriture. Peut-être ne serions nous plus là s’ils avaient connu tous les poisons de notre alimentation moderne.
Est-ce le terminus de mon cheminement diététique ?
Fernand Joubert