Se préparer pour les troubles civils
Se préparer pour les troubles civils
Ce long texte es/ai repris dans son intégralité avec la source interne.
Je me permet de le partagez..
En heures troubles..
Pensées bien sur pour les personnes touchez direct et indirect..
Le libre arbitre va de Soi,ainsi que Le Réaliste..
ça c’est passez un vendredi 13.11.2015 , à Paris , en France..
Se préparer pour les troubles civils
Communiqué de Pierre Templar :
Par une terrible synchronicité, cet article, rédigé depuis plusieurs semaines, était prévu de paraître lundi. Les attentats de Paris lui donnent une actualité plus que dramatique. J’ai toutefois décidé de le publier, sans changer quoi que ce soit à ce que j’avais écrit.
Je vous demande de ne pas transformer ce blog en un forum politique, et vous informe que les commentaires considérés comme malvenus seront supprimés.
Je vous remercie de votre compréhension et vous assure de mon soutien.
»
L’une des caractéristiques majeures de nos sociétés modernes concernant les troubles civils est leur incroyable augmentation de ces dernières années. Cela malgré un relatif « black-out » médiatique imposé par le pouvoir en place afin de ne pas trop affoler la population.
Avec les médias présentant une seule partie du problème sans jamais analyser ses causes réelles, les troubles civils sont devenus une « chose normale » dans notre vie de tous les jours. Cet article se veut un récapitulatif général des différentes mesures à mettre en place pour s’en prémunir autant que possible.
Entre les politiciens qui mettent à bas le pays, les forces de l’ordre muselées ou dépassées, et les frustrations et tensions accumulées dans les deux camps, les troubles civils constituent désormais une réalité bien sombre pour beaucoup de nos compatriotes. Ceux de Moirans de ces dernières semaines montrent si besoin était qu’ils peuvent aujourd’hui se produire à n’importe quel endroit du territoire, sans parler des traditionnelles banlieues, et il est pratiquement certain qu’ils impliqueront chacun de nous dans un avenir proche.
Qu’il s’agisse d’émeutes ou de manifestions, les troubles civils n’ont besoin que d’une petite étincelle pour s’étendre à un quartier, voire une ville ou un village entier. Il suffit d’une mesure impopulaire, d’une chute de la monnaie, d’une pénurie prolongée de denrées ou d’essence pour que se mette en branle le processus, et plus particulièrement lorsque les populations sont déjà aux abois et ne croient ou ne respectent plus les figures d’autorité.
Il existe plusieurs types de troubles civils, qui affectent ceux qui les subissent à des niveaux différents, et il est important de savoir comment y répondre pour peu qu’un jour nous soyons nous aussi pris dans l’engrenage. En général, les médias traditionnels dont le Net sont plutôt discrets en ce qui concerne les mesures à adopter dans l’éventualité d’une panique civile. Il est fort probable qu’à ce moment-là, chacun se retrouve seul, ou avec sa famille. Il est donc vital de savoir comment se protéger, mais aussi et surtout de prendre dès à présent les mesures nécessaires pour limiter autant que possible leur impact sur nos vies.
La classification des troubles civils
Pour commencer, voici la classification des troubles civils telle que nos gouvernants l’ont établie, et qui n’est pas forcément connue de tout le monde. Je la livre donc aux lecteurs de Survivre au Chaos.
Le niveau 1
C’est le niveau de trouble le plus bas, qui implique généralement des émeutiers « tournant » d’eux-mêmes dans le périmètre où ils vivent, pour différentes raisons. Un bon exemple serait un affrontement des forces de police au bas d’un ou plusieurs immeubles de banlieue, comme il s’en produit en France pratiquement chaque semaine.
Ce niveau est particulièrement destructeur pour ceux qui habitent les environs immédiats, qui travaillent dans le périmètre ou doivent le traverser. C’est celui où les poubelles et les voitures partent en fumée, créant autant de nuisances pour la population qui a le malheur de vivre sur place.
Ce premier niveau de trouble est spontané, frénétique et indiscipliné. Il se confine à une zone géographique peu étendue, généralement celle où vivent les émeutiers. La réponse policière est « sévère » (c’est du moins ce que l’on veut nous faire croire) et localisée. Il ne présente pas de danger pour le commun des mortels, à moins de se retrouver par hasard au milieu des affrontements.
Le niveau 2
Ce niveau de trouble civil est aussi restreint à un certain périmètre, sauf que cette fois, les émeutiers et protestataires ont fait le choix spécifique de générer un trouble maximum. C’est un niveau plutôt courant de nos jours.
Le niveau 2 est généralement planifié ou semi planifié, et il implique des pillages dans la plupart des cas. Des gangs – terme à prendre au sens large – s’organisent (parfois au moyen de médias sociaux) et ciblent des commerces ou immeubles précis, ou des zones d’intérêt. Les cibles sont choisies de manière délibérée, et même si les événements restent localisés, ils vont affecter la vie des habitants de toute la zone concernée (quartier, village, etc.). Les derniers événements de Moirans sont à ranger dans cette catégorie.
La réponse policière est « dure », mais nécessite une coordination plus précise et un déploiement plus grand dans la mesure où les gangs peuvent attaquer plusieurs cibles à la fois dans le but de créer la confusion. Un tel niveau peut devenir mortel pour les gens qui se trouvent à l’intérieur de leur commerce ou des immeubles pris pour cible, voire ceux qui y travaillent.
Le niveau 3
Le niveau 3 dans les troubles civils est celui qui cause une perturbation à un niveau régional, voire national. C’est celui que vont probablement atteindre les prochains affrontements communautaires d’envergure, puisque vous savez d’ores et déjà que nous ne pourrons malheureusement pas y échapper.
C’est le niveau auquel l’état d’urgence peut-être déclaré. Cette déclaration se fait par décret en Conseil des ministres. Il ne peut être prolongé au-delà de douze jours que par une loi ordinaire (vote du Parlement français) qui doit en fixer la durée définitive.
D’après l’article 1 de la loi, l’état d’urgence peut être déclaré sur une partie ou la totalité du territoire de la République dans des circonstances suivantes : péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public ou événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique.
Les derniers événements de cet ordre ayant entraîné la déclaration de l’état d’urgence (ajout du 14/11 : avant les attentats de Paris du vendredi 13 novembre 2015), remontent à 2005 lors de l’embrasement des banlieues.
La cause à l’origine ou le lieu d’apparition des troubles de niveau 3 n’ont que peu d’importance ; Tout le monde dans la région concernée va se trouver affecté. Quelques-uns de leurs effets pourraient inclure les restrictions de déplacement, les contrôles aux frontières, gares et aéroports, les barrages routiers et autres mesures coercitives sévères.
La réponse policière peut être brutale, et un nombre impressionnant de forces de l’ordre sont déployées dans le seul but de contrôler la situation. Il est évident que des troubles de ce niveau peuvent vous affecter directement, et la seule option sécuritaire est de rester au domicile avec sa famille.
Le niveau 4
C’est le plus haut niveau de troubles, qui est caractérisé par l’établissement de la Loi martiale. Pour information, je vous rappelle que « La loi martiale est l’instauration dans un pays d’un état judiciaire d’exception, au sein duquel l’armée assure le maintien de l’ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci ».
Elle se traduit généralement par la suspension totale ou partielle des libertés fondamentales des citoyens, notamment celles de se rassembler, de manifester et de ne pas être emprisonné sans fondement judiciaire.
La loi martiale n’entre en vigueur qu’en raison d’une situation exceptionnelle, ou perçue comme telle.
Si les choses dégénèrent au point d’en arriver là, c’est le gouvernement qui va cette fois représenter la plus grande menace. Quelle que soit la cause à l’origine (guerre, catastrophe naturelle, etc.), tout le monde sera concerné. Il y aura des contrôles d’identité, des restrictions d’approvisionnement en nourriture et en carburant, un contrôle probable des armes et des équipements, des réquisitions (or, armes), et d’autres mesures qui vous feront sans doute sentir que vous êtes prisonnier dans votre ville.
Dans une perspective survivaliste et pour ce qui concerne l’évacuation éventuelle vers une BAD ou un point de regroupement extérieur, il est évident que celle-ci devrait se situer entre les niveaux 3 et 4. C’est à dire lorsque les troubles sont suffisamment graves pour laisser supposer qu’ils vont s’étendre à tout le territoire, et juste avant que la Loi martiale soit éventuellement déclarée et ne cloue tout le monde sur place.
Au-delà se trouve l’état de siège, qui permet le transfert des pouvoirs de police de l’autorité civile à l’autorité militaire, la création de juridictions militaires et l’extension des pouvoirs de police.
L’état de siège est régi par le Code de la défense. Il ne peut être mis en œuvre que sur une partie du territoire, après délibération du Conseil des ministres et avec signature présidentielle, lorsqu’il y a péril imminent du fait d’une insurrection armée ou d’une guerre. Pendant l’état de siège, il y a un transfert de pouvoirs des autorités civiles aux autorités militaires. La prolongation de l’état de siège au-delà de 12 jours est soumise à l’autorisation du Parlement.
L’état de siège n’a jamais été utilisé sous la Ve République.
Ce qu’il faut faire pour se préparer
Cette liste se veut un bref récapitulatif des différentes mesures d’importance pour ce qui est de la préparation aux troubles civils. Chaque point a été abordé avec plus ou moins de détails dans des articles précédents, auxquels le lecteur pourra se reporter au besoin. A chacun de voir où il se trouve dans sa préparation par rapport aux différents points qui vont être évoqués.
1. Se tenir à jour dans ses préparatifs
Pour les petits nouveaux dans le monde de la survie, sachez que vous devriez faire en sorte d’avoir en stock toutes les fournitures et équipements dont vous pourriez avoir besoin. Faites l’inventaire des aliments, de l’eau, et des autres ressources qui vous maintiendront en bonne condition quelle que soit la nature du désastre, qu’il s’agisse de conditions climatiques extrêmes, d’un effondrement sociétal, voire même d’une période prolongée de chômage.
La moitié de la population française possède moins de trois jours de stock au domicile, et il serait mieux pour vous de ne pas en faire partie. Vous n’aurez pas forcément la possibilité de sortir pour faire des emplettes durant des troubles civils. Les niveaux 3 et 4 sont dangereux et, suivant l’endroit où vous vivez, il est recommandé de rester au domicile.
Le fait de se tenir à jour dans ses préparatifs est à mon sens la première des choses à faire et la plus importante, que ce soit dans une situation d’urgence comme en prévision de troubles à long terme.
2. Ne pas se croire spécial
Ceux qui habitent la campagne ont tendance à croire qu’ils ne sont pas concernés par les troubles sociaux, et les voient comme des périls typiquement urbains. Or même s’ils le sont en grande partie, il n’y a pas de raisons pour qu’ils le restent. Si les chaînes d’approvisionnement sont interrompues, alors les zones rurales seront les premières à être rationnées en nourriture, carburant, médicaments et autres produits de première nécessité. Ceux qui ne sont pas préparés et qui vivent dans les zones rurales ne seront pas moins teigneux que les gens des villes. Lorsque les frigos seront vides, tout le monde aura faim, y compris les rats des champs.
3. Surveiller sa santé
Ceux qui ont des ennuis de santé savent combien celle-ci est importante. Il suffit de ne pas être bien pendant quelques jours pour voir ses chances de survie diminuer drastiquement au cas où les événements se produisent à ce moment-là. Il est presque certain qu’un jour ou l’autre, une maladie contagieuse particulière va se répandre à travers le globe, comme la grippe espagnole en son temps, et la panique générale va être l’une de ses conséquences immédiates. Même si vous habitez à la campagne, elle ne vous épargnera pas pour autant. S’il ne s’agit pas d’une pandémie, alors ce seront les maladies traditionnelles dues à l’absence d’hygiène et de soins en temps de chaos.
Des médicaments adaptés et naturels tels que du chlorure de magnésium ou autres sont absolument indispensables, de même qu’une connaissance minimale en matière de premiers soins. Sans parler des traitements pour les maladies éventuelles dont vous pourriez souffrir (diabète, asthme, etc.). Si vous devez garder un profil bas pendant un temps plus ou moins long, il est évident que le fait d’être en bonne santé vous y aidera. La santé est un capital qui se construit jour après jour par une hygiène de vie appropriée. Vous devriez commencer dès aujourd’hui.
4. Protéger ses stocks, en particulier la nourriture
Si vous habitez la campagne et avez la chance de produire de la nourriture ou des animaux d’élevage, et qu’il se produit un trouble sérieux entraînant des pénuries alimentaires, alors il faut que vous soyez en mesure de protéger vos ressources, de jour comme de nuit, avec ou sans aide.
Ce type de scénario est susceptible de voir le jour lors d’un trouble civil de niveau 3 ou 4, et c’est ce qui se passe actuellement au Venezuela. La nourriture est une chose qui va devenir extrêmement recherchée ; Votre ferme ou votre BAD sera vue comme une mine d’or par les masses affamées.
La même nécessité de protéger ses stocks alimentaires vaut aussi pour ceux qui habitent en ville. Pensez à aménager une ou plusieurs caches dans votre habitation, et relisez nos différents articles à ce sujet.
5. Faire front commun avec ses voisins
La confiance est difficile à obtenir et accorder de nos jours, avec peut-être un petit avantage pour ceux qui vivent à la campagne où les gens ont tendance à s’entre-aider plus facilement. Dans tous les cas, les alliances de voisinage sont une chose indispensable quel que soit le type de préparation. Dans le cas d’un trouble de niveau 1, vos voisins de confiance pourraient être ceux qui vont vérifier que vous allez bien, voire vous donner un coup de main au cas où il faille repousser des intrus.
La défense de voisinage est un vaste sujet, et nous avons prévu d’y consacrer plusieurs articles dans les semaines qui viennent. Même si sa mise en place n’est pas chose facile, elle présente de nombreux avantages. Si vous avez la chance d’avoir de bons voisins et de vous associer avec eux, vous pourriez alors regrouper vos ressources, vous aider mutuellement à repérer les dangers et protéger vos stocks. De tels voisins pourraient aussi vous prendre en charge au cas où votre domicile ne soit plus habitable, pour une raison ou une autre.
6. Récolter des informations avant de partir en voyage
Nous somme habitués à voyager où que nous voulons sans trop de préparation. Pourtant, il est toujours prudent de savoir à l’avance ce à quoi on peut s’attendre une fois arrivé à destination. Ne serait-ce que les conditions météo, ou les troubles éventuels de l’ordre public. Nous sommes habitués à le faire lorsque nous voyageons à l’étranger, alors pourquoi ne pas prendre cette peine pour des trajets à l’intérieur de nos frontières ? Le monde, et même l’actualité nationale, évoluent à une vitesse folle, et il du devoir de tout bon survivaliste de ne pas se mettre d’entrée dans le pétrin en visitant des zones inconnues. Vérifiez toujours les nouvelles et visitez les sites alternatifs pour vous tenir informé de la situation sociale là où vous devez vous rendre (grèves, attentats, manifestations, etc.).
7. La conscience de la situation peut vous sauver la vie
Ce point est important, et deux articles complets lui ont été consacrés sur ce blog. Soyez toujours conscient de votre environnement, parce que parfois les seuls indicateurs que vous pourrez obtenir seront ceux donnés par vos propres sens. Soyez en alerte sans être non plus trop curieux sur ce qui se passe. Vous n’avez pas besoin de filmer les événements sur votre téléphone portable et vous mettre en première ligne ; Vous n’êtes pas un journaliste.
Soyez conscient de ce qui vous entoure, qu’il s’agisse des gens comme de l’environnement. Si vous sentez que des troubles se développent, tournez-leur le dos et évitez-les à tout prix. Votre curiosité pourrait vous mettre en danger ; Ne vous occupez pas des affaires des autres.
8. Se tenir prêt à l’action si nécessaire
Si vous êtes pris à partie dans un trouble civil, gardez la tête froide et pensez à ce que vous faites car le fait de paniquer vous amènera de sérieux problèmes. Dans un scénario de chaos urbain (émeutes, manifestations), faites de votre mieux pour vous extraire de la foule, gardez votre calme et n’argumentez pas avec les participants. Rentrez à l’intérieur d’un bâtiment pour éviter toute confrontation. La police ne va pas vous écouter, et pour eux vous ne serez pas un innocent qui passait par là, mais probablement considéré comme un émeutier au même titre que les autres. Ne vous trouvez pas au milieu lorsque les deux camps vont commencer à s’affronter. Relisez l’article consacré à ce sujet Émeutes et manifestations : 10 conseils pour en échapper.
9. Attention aux barrages routiers
Si un trouble de niveau 3 ou 4 se développe dans votre région, il va y avoir de nombreux contrôles et barrages de police. Il y aura des recherches policières, des interrogatoires, peut-être des perquisitions au domicile et des arrestations de masse. Évitez ces barrages autant que possible, surtout si vous êtes du genre nerveux.
Si vous vous trouvez pris dans un barrage routier, vous devez faire attention à ce qui arrive aux personnes qui se trouvent devant, et la manière dont ils sont traités. En en cas de problème sérieux, essayez de vous extraire et de rebrousser chemin (sans pour autant vous faire pourchasser par les forces de l’ordre…). Si les choses paraissent se passer « normalement » compte tenu des circonstances, alors restez calme et obéissez aux ordres.
Les troubles civils sont des choses dont nous devons nous méfier de nos jours. Ils peuvent se produire à tout moment, et il vaut mieux savoir quoi faire dans ces moments-là. La combinaison de la frustration publique et de l’appréhension gouvernementale constitue un mélange explosif, et il se trouvera toujours quelqu’un pour allumer la mèche. C’est juste une question de temps… »
Pour continuer,avec tout ces troubles,partagez..