Le mystère de la gaine vaginale des testicules et + ..
A chaque fois, je découvre que
je fais des trucs vachement importants sans le savoir.
Tout homme sait que ses couilles peuvent être dans deux états distincts : détendu ou contracté !
Mais quel homme sait quels sont les muscles mis en action ? Devant ma compagne qui s’amuse de ce phénomène et se demande comment c’est possible, je fus sans voix. Devant une telle candeur et face à mon ignorance, je n’avais plus le choix. Il fallait trouver la réponse puis, en bon samaritain que je suis, partager cette belle découverte à tous.
Revenons à la base : les testicules sont au nombre de deux et situés sous le pénis. Comme vous l’auriez remarqué sur la photo ci-dessus~note perso: j’ai pas OseZ,démerdeZ-vous !~, une peau épaisse et plissée les entoure : c’est le scrotum. A l’intérieur, une cloison médiane le divise en deux moitiés, chacune contenant un testicule. La fonction principale du scrotum est de maintenir les testicules à une température légèrement inférieure à celle du corps d’environ 2°C, soit 34,4°C. Ceci est une condition indispensable pour le développement de spermatozoïdes viables (c’est ce qu’on appelle la spermatogenèse).
Les muscles permettant la contraction ou le relâchement des testicule
Les muscles permettant la contraction ou le relâchement des testicules ont été abordés dans mon billet, Le yo-yo des testicules. Pour mieux visualiser l’emplacement de ces muscles, je m’étais basé sur le schéma ci-dessous. Il représente, de façon simplifié, l’organe qui recouvre les testicules. Ainsi, de l’extérieur vers l’intérieur, nous retrouvons le scrotum, le muscle dartos, le muscle crémaster et la gaine vaginale.
Le mystère de la gaine vaginale
C’est à ce moment là que Pascale, ma douce et Christian se mettent à pousser des petits cris tout en s’exclamant : « Quoi, l’homme possède une gaine vaginale ?! Mais qu’elle ce qu’elle fout là ? » Devant une telle pression, il fallait, coûte que coûte, obtenir une réponse sous peine de sévères représailles. Le preux chevalier, pas couillu pour un sou, bondit sur son cheval et cataclop ! cataclop ! s’en va vers les marécages du savoir.
Madoué ! Le chevalier, à la tête de bois, a failli s’embourber dans les détails de l’anatomie. Sa langue s’est asséchée face au jargon aride de cette discipline rigoureuse. Après des longues peines, dignes d’un chevalier, un vrai (soyons modeste), il a fini par piger le schmilblick et voici le résultat de sa quête. La réponse est contenu dans la citation suivante :
Les gonades, initialement indifférenciées, sont reliées par le ligament suspenseur cranial (LSC) au mur abdominal postérieur alors que le gubernaculum connecte le futur testicule au futur anneau inguinal. Lors de la descente du testicule dans le scrotum, guidé par le gubernaculum testis qui se masculinise sous l’effet de la testostérone (futur ligament scrotal), il se forme à partir du péritoine le processus vaginal. Ce dernier accompagne le testicule puis s’obture pour ne laisser qu’un vestige. Le testicule est alors enveloppé antérieurement par du péritoine qui porte le nom de vaginale du testicule.
[Source citation]
Point commun entre le péritoine et la gaine vaginale
Comme c’est un vestige du péritoine, et néanmoins fonctionnel, la gaine vaginale est également composée de deux feuillets avec sécrétion d’un liquide lubrifiant entre ces feuillets. Le mouvement des testicules est alors facilité pendant que les muscles se détendent ou se contractent.
Aôw ! Il ne reste plus qu’à relire le charabia de la citation ci-dessus et… Tilt ! T’as tout compris maintenant, non ?! Non ? Ben, bon, t’as qu’à tout relire et si t’as toujours pas compris, alors démerde toi ou joue au yo-yo avec tes couilles (ou celles d’autrui).
PS : au fait, le pauvre chevalier n’a toujours pas compris pourquoi ça s’appelait la gaine vaginale ou le processus vaginal. Le sais-tu, toi ma lectrice exigeante, toi mon curieux lecteur ?