(RE)VIVRE SIMPLEMENT/J'ai testé pour vous

Ce qui est beau, ce n’est pas d’être privé, ni même de se priver, c’est de ne pas sentir la privation »

Pensez à votre maison, voiture, smartphone, notebook, garde-robes, vos objets de valeur et sentimentaux, votre salaire, votre argent, compte bancaire, vos dossiers, papiers…
Qui êtes-vous sans tout cela
Imaginez simplement qu’un événement quelconque vienne à faire disparaître tout ça. Vous paraîtra t-il douloureusement fatal, ou traversera t-il votre vie comme un avion perturbe temporairement la sérénité du ciel ? Il y a vraisemblablement deux façons de vivre sa Vie : la subir ou la choisir. Choisir quel rapport j’entretiens à mon monde extérieur ou subir son emprise sur ma vie

Loin de prôner l’ascétisme, la simplicité volontaire invite à passer d’une essoufflante quête d’épanouissement par l’extérieur à un épanouissement de l’intérieur. Elle invite à reprendre sa vie en main pour passer d’un « toujours plus » compulsif à un « essentiel » choisi librement.

Les clichés ont la vie dure et si les mots « simplicité volontaire » font parfois peur, c’est que certains se complaisent à y associer un « retour à l’âge de pierre éclairé à la bougie » ou encore un mépris des progrès technologiques.
Si vous croyez que l’être humain est fatalement lié au besoin d’en vouloir toujours plus et de n’être jamais satisfait matériellement, que diriez-vous d’abord de prendre quelques minutes pour passer d’un « toujours plus » compulsif à un « essentiel » choisi librement.

Le choix de la simplicité est difficile à faire… tant qu’il reste dans la tête.
« La connaissance c’est l’expérience, tout le reste n’est qu’information ». Par ces mots Einstein nous livre la clé de la transformation intérieure : comme pour pratiquement toutes les prises de conscience, l’information seule ne suffit pas pour opérer un déclic en soi. Elle n’est qu’une étape nécessaire. Seule l’expérience de la simplicité volontaire, quelques jours ou quelques semaines, pourra vous convaincre de sa nécessité et de son inavouable vérité : elle rend bien plus heureux !

Bon week end et bon visionnage:

En savoir plus:http://www.terredeliens.org/

PH7 dit :

1 mars 2015 à 13 h 13 min

La simplicité n’est pas de revenir en arrière ni de vivre dans un environnement dégradé sous prétexte de simplicité.
A vivre dans un lieu que l’on n’entretient à peine, laissant les déchets s’accumuler, les herbes folles envahir le jardin, le canapé défoncé … On se met vite à déprimer « grave » et la spirale vers la déchéance s’amorce.

Vivre simplement mais en soignant son environnement, rester propre sur soi, chercher à vivre dans du beau et l’harmonie est la clé d’une sortie de la consommation à tout prix tout en douceur et durablement. On peut être pauvre et aimer vivre dans un lieu agréable, c’est le respect de soi et des autres qui est primordial à moins de vouloir devenir moins qu’un sauvage et vivre aux portes d’une déchetterie à l’instar des images des documentaires visant à faire pleurer dans les chaumières.

Certes, on peut recycler et quelque part on le doit à la nature mais il faut faire très attention à ne pas accumuler des immondices transformés en objets « utilitaires », ni vivre dans des maisons construites à partir de matériaux recyclés sans les avoir transformés avant. A ce rythme on risque de voir refleurir les bidonvilles !…

CAPUCINE dit :

1 mars 2015 à 14 h 02 min

Ouh lala Philippe,vous faites un peu le rabat-joie là! « déchets,immondices,bidonvilles » Ce n’est pas vraiment l’état d’esprit de la simplicité volontaire que de vivre dans la crasse.C’est sur qu’en fin d’une journée,lorsqu’on a jardiné,composté,curé le poulailler et nettoyé le poêle a bois… etc,on est pas forcément « propre sur soi »ni bien coiffé! Bien sur qu’il existe des personnes qui vivent dans la crasse mais là n’est pas le propos de mon article.
Et a contrario,vivre dans un univers aseptisé et uniforme ou tout est rangé aux cordeaux…ça me fait plutot »flipper ».
Cordialement Capucine
PH7 dit :

1 mars 2015 à 15 h 02 min

Il suffit de regarder l’image fixe de la seconde vidéo pour comprendre ce que je veux dire, d’avoir vécu dans des bâtiments de parpaing nus à toit de tôle ou dans de vieilles remises pour savoir ce que signifie la déprime de la vie, surtout lorsqu’on n’a l’eau qu’à partir d’un vieux bidon récupérant l’eau de pluie et une simple bassine de plastique bleu défraîchi pour faire sa toilette …

La simplicité volontaire ne veut pas dire ne pas faire ce qu’il faut pour pour avoir un minimum de confort et de beauté autour de soi, ça aide à passer les longues soirées d’hiver sans picoler pour oublier le dénuement.

Il y a une différence entre la beauté et l’harmonie et « tout rangé au cordeau ». Les immondices, même rangés parfaitement au cordeau restent des immondices.

Enfin, il y a ceux qui écrivent les articles et ceux qui ont vécus ces moments là, cela dit sans vouloir te froisser car si je commente c’est que l’article m’intéresse et m’interpelle. Si je m’en fout, je ne commente pas.

Ded dit :

2 mars 2015 à 5 h 03 min

Posez vous simplement la question suivante :
Pour acheter cet objet, combien de temps dois je travailler ?
Vous verrez, ça calme vite fait !
Cela permet de faire des choix beaucoup plus judicieux…et de mieux vivre.