La bourse ou la vraie vie
Nos vies a tous ne dépendent plus qu’à l’état des marchés en bourse
Quand réagirons-nous?
Ces trente dernières années est né un pouvoir financier détenu par quelques décideurs institutionnels répartis dans le monde. Ce pouvoir agit via les grandes banques et des places boursières comme un véritable « actionnaire mondial » et n’est plus soumis à aucun contrôle politique ni démocratique.
Apparaît une véritable crise de civilisation: les activités humaines converties en chiffre transforment la vérité en « ce qui rapporte ». Ce mode de pensée utilitaire fait exploser morale, éthique et relations humaines: l’autre devient un accessoire pris, jeté, selon l’intérêt personnel. Ce capitalisme récent engendre un pouvoir pervers qui vampirise les démocraties.
Mais nous participons à cette société!
Comme les adeptes d’une secte, hypnotisés par leur gourou, nous perdons notre pensée critique sur le monde et fournissons, tels des hamsters dans leur roue, notre énergie, à la barbarie de cette « économie de casino ».
Comment lutter contre cette situation?
Notre planète est désormais dominée par la surpuissance d’un oligopole
financier spéculatif qui échappe au pouvoir politique et démocratique. Il
induit une crise de civilisation par une instrumentalisation du vivant, y
compris de l’homme. Cependant, bien qu’il nous fasse souffrir, nous entretenons
ce système.
Source:Sylvie Sabatier,auteure de « La bourse ou la vie »
Mme Sabatier est également membre du Mouvement Nouvelle Donne,encore peu (re)connu et lancé par l’économiste Pierre Larrouturou (pour l’anecdote ce nom béarnais signifie « une terre nouvellement défrichée »)
Il ne s’agit pas là d’une « pub »pour un parti politique car je suis persuadée que ce n’est pas la politique qui puisse désormais changer quoi que ce soit, je crois plutot a un grand mouvement citoyen justement apolitique.
http://www.nouvelledonne.fr/wp-content/uploads/2013/11/Nos20propositions_NouvelleDonne.pdf
Gandhi disait : « un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui pousse le fait en silence »