L’Ecole, fabrique de l’« Homme Nouveau »
L’actualité quotidienne nous montre que les nouveaux concepts sociétaux, du multiculturalisme à la promotion d’une société « arc-en-ciel » asexuée et dénuée de racines historiques et de repères traditionnels, gagnent du terrain partout en Occident avec l’aide des gouvernements devenus désormais les chantres de l’« Homme Nouveau ».
Mariage « pour tous », répression policière des « dissidents », marginalisation médiatique de la contestation, spectacles redondants de FEMEN hystériques, victimisation des minorités ethniques, sexuelles et de l’antifascisme de l’ultragauche (affaire « Méric ») : la liste des atteintes à notre civilisation et à nos valeurs fondamentales (chrétiennes ou musulmanes d’ailleurs) parait s’allonger chaque jour.
Cependant, on focalise trop peu sur le point crucial, le lieu où se livre la bataille décisive : l’Ecole, d’où sortira la première génération d’enfants intellectuellement nettoyés, « brainwashed ».
L’Ecole devient une matrice scolaire pour l’Homme Nouveau ; matrice qui a abandonné la priorité de l’éducation des futures élites ; en effet, auparavant, un diplôme était la garantie d’un emploi futur et l’université la quasi-certitude de faire partie des classes supérieures. Depuis les crises successives et la mondialisation, l’enseignement en tant qu’ascenseur social est en panne au sous-sol et on a déjà abandonné l’idée d’une promotion par l’Ecole qui ressemble de plus en plus dans certaines zones défavorisées (mais pas seulement) à une garderie, voire à une alternative à la rue : peu importe ce qu’on y enseigne pourvu que les jeunes ne se retrouvent pas désœuvrés. Ainsi, il n’est guère étonnant que des formations scolaires et postscolaires prévoient une initiation au « réveil matinal » ou des cours dans lesquels on apprend « l’expression corporelle » sur fond de musique « Gangnamstyle » en mimant les paroles coréennes alors qu’on balbutie à peine la langue nationale.
Le « bac pour tous » est désormais légalisé en France et dans les autres pays, où à force de diminuer le niveau des concours pour faire réussir le maximum d’élèves (ce qui fait la joie des statistiques et des parents pas trop regardants), les politiques d’enseignement successives ont réussi à obtenir que tous les élèves obtiennent un bac qui n’a plus aucune valeur et qui est donné à tout le monde : une sorte d’impression des diplômes sans contrepartie intellectuelle, à l’instar des banques centrales qui impriment de la monnaie – bulle. Et pour ceux dont le niveau n’atteint pas le concours simplifié, quoi de plus naturel que de biaiser les cotes : ainsi, on voit apparaître des cotations sur 24 qu’on ramène ensuite à 20, un 14/24 devenant 14/20. A ce rythme-là, on peut imaginer, en raisonnant par l’absurde, des « pour cent » devenant des « sur dix », c’est le principe de l’Egalité des chances et tant pis pour l’élève qui est assidu et travailleur, il aura pratiquement la même note que son voisin qui a passé son temps à jouer avec son portable en cours où à regarder les ébats des mouches sur le plafond de la classe.
Le niveau « ras des pâquerettes » étant atteint, les néo-humanistes peuvent désormais sortir l’attirail des « programmes scolaires » pour préparer le monde « arc en ciel » et multiculturel : l’Histoire est revisitée pour promouvoir la France, pays de la diversité depuis toujours et démolir la France traditionnelle ; la colonisation et l’esclavagisme sont mis sous les projecteurs, des chapitres entiers qui ont fait la gloire de la civilisation européenne sont oubliés et on découvre que tel savant, tel auteur et tel artiste étaient des homosexuels. En n’oubliant pas le chapitre central sur la Shoah, incontournable sujet passant déjà en boucle dans tous les médias et qui assimile chaque européen à un bourreau fasciste ou du moins à un collabo. A la sortie de ce programme d’Histoire, si l’élève est encore fier d’être français « de souche » ou de ses origines chrétiennes, il aura bien du mérite mais il ne devra pas le montrer, de peur d’être accusé de tous les adjectifs finissant par « phobie » ou autre « isme » que l’on invente au fur et à mesure du temps. l’Homme Nouveau devra toujours savoir qu’avant l’ère de l’« arc en ciel », c’était la barbarie et le Mal triomphant. Pour évoluer et sortir du prétendu cannibalisme de ses ancêtres, il devra oublier ses racines et sa culture d’origine qui ont été sources de tous les fléaux de la Terre.
Ainsi, il est remarquable par exemple que des associations antiracistes clairement marquées à gauche aient élaboré un programme-test en vue d’inculquer, par des films et des échanges élèves-professeur, les valeurs nouvelles en stigmatisant le racisme par le biais de l’histoire de la colonisation, quitte à prendre des raccourcis historiques. Le programme fut lancé dans une classe-test de la région de Bruxelles : si les élèves de cette classe montraient de l’intérêt et réagissaient positivement, ce programme allait pouvoir être diffusé dans toutes les écoles du pays à coup de subventions publiques pour les initiateurs. Et, vous l’aurez compris, le test fut couronné d’un succès qui a balayé les derniers sceptiques qui voyaient dans ce programme un cours de propagande. Ce que la petite histoire ne dit pas, c’est que les initiateurs du projet ont choisi comme classe- test une classe où un élève, le seul sur trente participants, était « de souche ». Nous savons effectivement que les grandes villes connaissent une immigration massive mais il est cependant nécessaire de noter qu’une telle proportion (un élève sur trente !) ne s’avère pas représentatif des écoles du pays ; c’est sans doute le seul (ou un des seuls) cas actuel d’une telle disproportion et c’est justement là où cette association et les pouvoirs publics décident de présenter un sujet aussi important et aussi lourd à porter…surtout si on est le seul dans sa classe à être le « jugé coupable »
Le coup de grâce est récemment apparu sous la forme de la théorie du Genre qui sera apprise en maternelle (Références : projet éducatif « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire »). Le projet vise à une meilleure connaissance de la sexualité dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Dès la maternelle, les enfants découvriront que les enfants peuvent avoir plusieurs mamans à travers des livres d’éveil tels que Jean a deux mamans ou Dis… MamanS.
Par la suite, les enfants seront amenés à disserter, à réfléchir et à se retrouver autour d’activités promouvant une meilleure compréhension et acceptation de l’homoparentalité.
En CM1, les enfants devront apprendre à s’exprimer sur les sentiments amoureux. Oui, nous avons bien lu : le « coming out » à dix ans qui sera sans doute applaudi et valorisé, entraînant certainement des vocations…
Selon ce rapport, l’école se doit de soulever la question de « Rémi est troublé par Hubert » suivi de « Tango a deux papas », et ce dès le CP…
En outre, les enfants pourront se familiariser avec l’art de se travestir grâce au livre Papa porte une robe.
Dès la troisième, les thèmes du premier contact sexuel et de la pornographie seront abordés et discutés…
Une mise en scène théâtralisée est même prévue avec comme personnage principal une petite fille qui vit seule avec son père depuis la mort de sa mère. Cette petite fille mal dans sa peau, obèse, est l’incarnation de l’« ancien système », « poupée pour les filles et foot pour les garçons qui se moque des petits élèves efféminés et des orientations +divergentes+ ». Le nom qui est donné est assez révélateur : « Grosse patate ». Le dénouement suggère qu’il ne faut pas différencier les hommes des femmes, que la complémentarité des sexes, c’est mal, et que seule une « grosse patate » peut se moquer des homosexuels et ne pas penser que l’homme, la femme et le « neutre » sont le même individu. Rien ne les différencie, même pas le sexe qu’on peut, d’ailleurs, à coup d’opérations chirurgicales ou de prises d’hormones, modifier à souhait en étant même remboursé par la sécurité sociale.
D’ici peu, avec de tels procédés qui se généralisent, une armée de jeunes au service d’un ordre nouveau qui les aura décervelé et endoctriné dès le plus jeune âge fera table rase de toutes les valeurs traditionnelles et immortelles (le croyait-on du moins) : de la famille à la communauté ; il ne restera rien des fondements de nos sociétés au profit d’un dogme dicté par un supra-organisme cosmopolite dont les tentacules que sont les institutions internationales s’immisceront dans toutes les nations et cultures pour en détruire la substance. L’Ere de l’Homme est dépassée, voici le temps du consommateur, de l’apatride et de l’hermaphrodite. Occident : génération zéro.
source: http://french.ruvr.ru/2013_06_24/Europe-L-Ecole-fabrique-de-l-Homme-Nouveau-2602/