PRIS EN FLAG : NOTRE-DAME-DES-LANDES, LE PROJET QUI EN CACHE UN AUTRE

Titre initial : Aéroport de Notre-Dame-des-Landes Le projet qui en cache un autre

Les arguments avancés pour justifier la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont du plomb dans l’aile, laissant apparaître la vraie nature du projet : un vaste chantier d’urbanisation au seul profit des milieux d’affaires, des classes aisées, mené dans le cadre de la concurrence entre métropoles régionales.

Pourquoi construire un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes ? Les promoteurs de ce projet contesté avancent plusieurs arguments pour en justifier la mise en oeuvre. Des arguments qui méritent un examen approfondi, car ils s’avèrent souvent infondés. C’est notamment le cas de la saturation annoncée de l’aéroport actuel, Nantes-Atlantique. Tout démontre au contraire que sa capacité et sa sécurité sont assurées pour longtemps. Il vient même de recevoir un prix international, décerné par les compagnies aériennes.

(…)

Pour lire la suite, cliquer ICI

Un article de Bertrand Achel et Claudine Jégourel, publié par npa2009.org et relayé par SOS-planete

lylibre dit :

22 mars 2013 à 9 h 39 min

Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne respecte pas la législation européenne selon la commission des Pétitions du Parlement européen.

Celui-ci vient de présenter ses conclusions le 20 mars 2013, suite aux pétitions déposées par plusieurs associations dont l’Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes), le Cedpa (Collectif d’élus doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et FNE (France Nature Environnement), selon le Journal de l’environnement.

Selon Raphaël Romi, pétitionnaire et juriste spécialisé en droit de l’environnement, le projet d’aéroport enfreint plusieurs directives européennes, à commencer par la directive sur l’évaluation des incidences sur l’environnement puisqu’il n’a été soumis à aucune consultation publique et ne prévoit pas de compensation pérenne concernant les dommages environnementaux.

De plus, aucune alternative n’a été étudiée depuis le choix arrêté en 1974 qui implique la destruction de 98 % d’une zone de marais protégée. Ainsi, selon Sandrine Bélier, eurodéputée EELV et membre de la commission des Pétitions et de la commission de l’environnement, ce sont également la directive cadre sur l’Eau, la directive Habitats et la directive Oiseaux qui ne sont pas respectées dans ce projet.

Selon Joe Hennon, porte-parole du commissaire à l’Environnement cité par Le Monde, « Nous en sommes à un stade plutôt informel (…).Si nous ne sommes pas satisfaits des réponses du gouvernement français, soit nous poserons des questions supplémentaires, soit nous irons vers un constat d’infraction ».

Un article de goodplanet.info, relayé par SOS-planete