Le patron de Credit Suisse a vu sa rémunération augmenter d’un tiers en 2012
L’an passé, sa rémunération totale s’est monté à 7,77 millions de francs suisses (6,3 millions d’euros), soit une hausse de 34,5%, au terme d’un exercice durant lequel le profit net de la banque a reculé de 24% à 1,4 milliard de francs suisses.
Son salaire de base est resté inchangé, à 2,5 millions de francs suisses. S’y sont ajoutés notamment un bonus d’un demi-million de francs suisses ainsi qu’une rémunération en actions de 4,5 millions de francs suisses.
Robert Shafir, le directeur de la division de gestion institutionnelle, reste cependant l’employé le mieux payé de la banque, avec une rémunération globale de 10,59 millions de francs suisses, contre 8,5 millions l’année précédente.
Les rémunérations des grands patrons suisses sont passées à la loupe dans le sillage de l’initiative Minder sur les salaires « abusifs ».
Début mars, les électeurs helvètes ont adopté à 67,9% des voix une initiative qui vise à encadrer les rémunérations excessives des dirigeants de sociétés cotées en Bourse.
Durant la campagne électorale, le parachute doré de Daniel Vasella, le patron du groupe pharmaceutique Novartis, a suscité une vive polémique au point que celui-ci avait fait machine-arrière et renoncé à sa clause de non-concurrence.
Mais les rémunérations des patrons de Credit Suisse et d’UBS, les deux plus grandes banques du pays, font également l’objet de vives critiques.
L’an passé, Sergio Ermotti, le directeur général d’UBS, a perçu une rémunération totale de 8,9 millions de francs suisses.
Source : AFP via boursorama.com
Pendant ce temps, à Vera Cruz…