ISLANDE : POURSUITES DE BANQUIERS EN PRÉPARATION

Pendant que récite sa prose néolibérale sur les ondes radios et que le Ministre du Budget de la cinquième puissance mondiale est contraint à la démission car soupçonné d’évasion fiscale, le Parlement Chypriote rejette l’accord infâme survenu entre le gouvernement et l’Eurogroup (36 voix contre, 19 abstentions, même le parti du président a rejeté l’accord…) mais surtout l’ se prépare à poursuivre pénalement les banquiers responsables de la de 2008.

Les Islandais ont fait leur choix. Nous, c’est quand on veut. En attendant, ils nous mettent encore une fois la honte.

 

« Selon la radio-télévision publique RUV et le quotidien Frettabladid, le parquet devrait annoncer dans les jours à venir la mise en cause d’une quinzaine d’anciens dirigeants de .

Dans le cas de la Landsbanki, six dirigeants de l’époque, dont le directeur général Sigurjon Arnason, seraient poursuivis notamment pour avoir gonflé la valeur en Bourse de la banque en prêtant de l’argent à des investisseurs à la condition qu’ils achètent l’action.

En octobre 2008, le gouvernement islandais avait pris le contrôle de cette banque, la deuxième plus grande du pays, qui avait accumulé les actifs douteux lors d’une expansion internationale effrénée.

Dans le cas de la Kaupthing, neuf dirigeants de l’époque, dont le directeur général Hreidar Mar Sigurdsson, seraient poursuivis principalement pour avoir eux aussi maintenu le cours de l’action à des niveaux artificiellement élevés par diverses .

Kaupthing était au moment de sa chute et de sa nationalisation forcée, en octobre 2008 également, la première banque du pays, et le symbole des errements d’un secteur financier islandais hypertrophié.

L’enquête est plus avancée à son sujet, puisqu’elle a déjà mené à des arrestations et des interrogatoires en 2010, mais pas encore d’inculpations formelles.

Interrogé par l’AFP, le parquet a refusé de s’exprimer sur ces deux enquêtes.

Quand ces deux banques et la troisième du pays, Glitnir, s’étaient effondrées sous l’effet du gel des marchés financiers à l’automne 2008, Reykjavik avait choisi de les démanteler, en liquidant leurs actions et leur dette obligataire et mettant leurs actifs en vente.

Ces mesures radicales avaient été préférées à un long et coûteux sauvetage qui dépassait les capacités financières de l’Etat.

Source : AFP »

Source: Actuwiki