Le retour des farines animales…
En conformité avec les « avis scientifiques les plus récents »
Elle poursuit en assurant que l’annonce « est conforme aux avis scientifiques les plus récents selon lesquels le risque de transmission d’ESB entre animaux non-ruminants est négligeable pour autant qu’il n’y a pas de recyclage entre les espèces », c’est-à-dire de cannibalisme. L’utilisation des farines animales pour les ruminants est interdite depuis 1997 en raison des risques de contamination par l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou « maladie de la vache folle ». L’interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments pour tous les animaux de consommation.
Volailles et porc pourraient se nourir les uns des autres
Et la Commission pourrait aller plus loin. Celle-ci « entend proposer une autre mesure pour réintroduire l’utilisation des PAT de porc et de volailles pour les volailles et les porcs ». Le cannibalisme (à l’intérieur de mêmes espèces) étant interdit, les volailles ne pourront pas être nourries avec de la farine de volailles, mais en l’occurrence de porc, et inversement. Toutefois, cette autorisation ne devrait pas intervenir avant 2014, selon un porte-parole de l’exécutif communautaire. Il n’est toutefois pas question d’autoriser que des protéines animales transformées puissent servir à nourrir des ruminants (bovins, ovins et caprins), de même que les PAT de ruminants à destination des animaux d’élevage non-ruminants.
En plein scandale sur la viande de cheval écoulée dans des plats étiquetés « pur boeuf », cette annonce « tombe mal », a commenté ce matin sur France Info le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot. « La France s’était prononcée contre cette disposition européenne », a-t-il indiqué.
Source : latribune