Quand un ‘chief european economist’ de la goldman sachs nous conseille…
Arwen
Alors là c’est la goutte d’eau !!! ras le bol de ces prétendu experts de rien du tout qui expliquent à qui veut bien l’entendre que la France devrait réduire de 30% (oui oui 30 %) sa masse salariale… et on en fait quoi des gens, on les parque quelque part en attendant qu’ils veulent bien crever ??? C’est juste inqualifiable, et selon vous, de combien de banquiers devraient-on se séparer pour aller mieux ??? (et l’absence de majuscule au nom de cette banque est bien volontaire !)
C’est ce qu’estime Huw Pill, le chief european economist de Goldman Sachs, la banque qui gouverne le monde, dans une interview au Huffington Post.
Voici ce qu’il dit à propos de la France :
«Il faudrait s’appuyer sur une baisse générale des salaires, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers, ce qui est politiquement impossible à imposer…»
Et de conclure :
«Je pense que la France aura entrepris ces changements d’ici trois à cinq ans. Elle devrait donc prendre la bonne direction, qui rendra la zone euro plus puissante et plus résistante.»
Lire toute l’interview…
En décembre, Huw Pill avait déjà entrevu comme seule option une baisse de 50% des salaires en Grèce et au Portugal afin de contrebalancer la compétitivité économique allemande. Quant à l’Espagne, même punition que pour nous : -30%.
Le cynisme triomphant
Goldman Sachs est, derrière JPMorgan Chase, la banque d’investissement la plus détestée de Wall Street. Mais elle n’en a cure. Le personnage interprété par Jeremy Irons dans le film génial de JC Chandor “Margin Call” incarne sa mentalité : «On peut s’enrichir grâce à ce merdier !», dit-il, évoquant, presque amusé, toutes les crises auxquelles il a été confronté — 1974, 1987, 1992, 1997, 2000… «On s’en sortira», ajoute-t-il et, incroyable mais vrai : ils s’en sont sortis, puisqu’aucun d’entre eux n’est en prison et qu’ils continuent de toucher leurs bonus qui se chiffrent en millions de dollars. «Et les gens, les gens ordinaires ?» «Les gens ordinaires, ils sont foutus !» et c’est toujours eux qui, d’une manière ou d’une autre, payent pour les frasques de ces délinquants en col blanc.
La liste des scandales mouillant Goldman Sachs est déjà longue. Impliquée dans le maquillage des comptes de la Grèce ou la crise des subprimes (son implication dans le Krach de 1929 est également avérée), mastodonte de la spéculation et des risques exerçant son culte du profit au détriment de sa propre clientèle, sa culture d’entreprise a été qualifiée de toxique.
Pour tout savoir sur cette banque d’affaire, aussi tentaculaire que truffée de psychopathes, qui place ses pions dans les gouvernements (dont, en Europe, Mario Draghi à la tête de la BCE — l’homme déclarait il y a un an : «Le modèle social européen est mort» — ou Mario Monti à la tête de l’Italie, pour ne citer que les plus célèbres…), voir ce documentaire édifiant :
http://www.youtube.com/watch?v=oXcWtXcc93c
Après un léger passage à vide qui lui a permis de réduire la rémunération de ses salariés (-21%) au cours de l’année 2011 ainsi que ses effectifs (-2.400 postes), Goldman Sachs a renoué avec les profits : malgré la crise mondiale à laquelle elle a contribué, son bénéfice a plus que doublé en 2012, et même triplé au cours du seul quatrième trimestre. Du coup, les douze membres de son équipe dirigeante vont se partager plus de 102 millions $ de bonus en actions.
Sachant que la rémunération moyenne annuelle d’un employé de Goldman Sachs frôle 400.000 $ (soit 25.000 € par mois), comment Huw Pill, dont le salaire de base s’élève à 900.000 $ par an hors bonus, peut-il demander aux Français, dont le salaire net moyen stagne à 2.082 €/mois et la moitié gagne moins de 1.675 € net par mois, de renoncer à 30% de cet unique revenu ?
Comme ironise Politeeks, «mettre Goldman Sachs au goulag, ça urge !»
Et mettre Huw Pill au RSA pendant cinq ans, voilà un service à lui rendre.
SH
Source:Actuchomage.org
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« Il faudrait déplacer l’emprise de l’Etat vers le secteur privé. Ensuite, il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers, ce qui est politiquement impossible à imposer… »
Voilà la dernière leçon de l’économiste en chef de la Goldman Sachs,Huw Pills… : faire comme la Grèce en gros qui s’est malgré tout enlisée dans la récession pour pouvoir préserver les intérêts de ces petits copains et clients ?
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Billet d’humeur de TG.Bertin (- formation de philo – consultant en com – chargé de cours à Paris 4 – Sorbonne – Auteur Dilletante, électron libre et mauvais esprit.)
Recracher la pilule
« Mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti… Cet adversaire, c’est le monde de la finance »
Ainsi parlait Flanby, du temps où il faisait semblant d’être de gauche avant de courir rassurer les marchés à la City en les assurant de sa non dangerosité. Ce dont, franchement, personne ne doutait une seconde.
L’adversaire, pas de nom de pas de visage ? à voir…
L’adversaire pourrait avoir, histoire de faire un exemple et de se soulager, le patronyme et la fiole d’Huw Pill, économiste en chef et monsieur Europe de Goldman Sachs.
Goldman Sachs : 34,2 milliards de dollars de chiffre d’affaire 2012 (+ 19% ) soit 7,3 milliards de dollars de profits, et glorieux co-lauréat du ‘prix de la honte’ décerné par Greenpeace.
Ainsi donc, Mr Pilule, qui avec les principaux dirigeants de « la Firme » va se partager cette année de modestes bonus d’une centaine de millions de dollars, dont plus de 13 millions pour le PDG, Lloyd Blankfein, se pointe avec sa tronche amidonnée et nous déclare dans le journal « qu’il faudrait déplacer l’emprise de l’Etat vers le secteur privé…réduire la moyenne salariale française d’environ un tiers, ce qui est politiquement impossible à imposer… »
Et c’est ainsi qu’un de ces représentants d’une officine crapuleuse, responsable depuis 80 ans des plus grandes manipulations des marchés, des pires bulles spéculatives, de maquillages de comptes, de délits d’initiés, des crises de 29, de 87 et de la prochaine…, une de ces racailles en col blanc, blanchisseur d’argent sale, organisateur de famines et de misères, un de ces parasites incompétents, escroc patenté tout juste bon à spolier sa propre clientèle, vient nous délivrer son expertise de mes 2 consistant à appauvrir la plupart au bénéfice de quelque uns, dont lui.
C’est donc l’un de ces foutus saligauds encravatés, qu’on devrait couvrir de plumes et de goudron si on avait encore un chouïa d’estime de soi, qui non seulement ne croupit toujours pas au fond d’un cachot mais vient nous annoncer la gueule même pas enfarinée, que non seulement le privé devrait se goinfrer les derniers secteurs publics qu’il n’a pas tout à fait fini de saloper mais encore, qu’il serait raisonnable de réduire nos salaires à 1000 euros environ, tout en déplorant la difficulté politique à réaliser l’affaire.
Et l’on sent poindre en creux, comme l’irrésistible tentation d’une bonne dictature financière imposant l’austérité pour tous et le jack pot pour sa pomme.
Et la question que je me pose désespérément : nous sommes des milliards et ils sont 3, épais comme des cure-dents, comment se fait-il qu il n’y ait personne au monde pour se lever enfin et mettre deux taquets réparateurs à ces morveux, histoire de leur fermer leur claque-merde et leur rappeler à l’occasion qu’on nous cause pas comme ça ?
Il est qui ce mr Gélule pour nous la mettre comme ça
et pourquoi pas pendant qu’on y est, en suppositoire ?
Si on n’est pas fichu à tous, de cracher la pilule à la gueule de mister Pill, alors on ne mérite rien d’autre que de se l’avaler.
tgb
http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/archive/2013/01/26/recracher-la-pilule.html
Source : http://comite-pour-une-nouvelle-resistance.over-blog.com