Le ministre de l’agriculture déclare que les OGM actuels » Ne sont pas la bonne solution «

Lylibre:  » Il faut ouvrir d’autres perspectives « …… hummm…….Monsanto bis??… On efface et on recommence??

PARIS (Sipa) — Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a estimé lundi que les OGM actuellement disponibles n’étaient pas « la bonne solution » pour l’agriculture. Ouvrant un débat public organisé à l’Assemblée nationale sur les leçons à tirer de l’étude du Pr Séralini sur le maïs transgénique NK603, il a appelé à un débat plus large sur l’avenir des pratiques agricoles.

» Je pense que les OGM mis à la disposition des agriculteurs aujourd’hui ne sont pas la bonne solution: on a soit un matériel génétique résistant à des herbicides, soit des évolutions génétiques qui permettent d’avoir des résistances à des maladies spécifiques en produisant un insecticide. Je pense que ce n’est pas la bonne voie « , a déclaré le ministre.  » Cela concentre des pratiques culturales sur ce qui a déjà été fait pendant des années. On sélectionne jusqu’au bout quelques variétés pour les rendre les plus résistantes possibles: ce n’est pas ça le sujet. Il faut ouvrir d’autres perspectives « .

Plaidant pour des techniques de conservation des sols ou l’alternance des cultures, le ministre a estimé qu’il fallait ouvrir d’autres perspectives pour l’agriculture.  » Je veux que la France soit un leader de l’agroécologie à l’échelle nationale et internationale, on a suffisamment de potentiel de recherche, on a suffisamment d’agriculteurs compétents pour cela « , a plaidé Stéphane Le Foll.  » Je ne m’enfermerai pas dans ce débat: la question de la durabilité de l’agriculture n’est pas limitée aux OGM « .

L’étude publiée par l’équipe de Gilles-Eric Séralini, portant sur la toxicité combinée d’un OGM et de l’herbicide Roundup, renvoie à des questions qui se posent depuis plusieurs années, a expliqué le ministre. Il a rappelé qu’en tant que député européen il s’était déjà penché sur ces questions liées à l’évaluation des OGM et à leurs alternatives.

Stéphane Le Foll s’est par ailleurs félicité de la tenue de ce débat public, organisé par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPESCT).  » Dans les sciences du vivant, les sujets dépassent les choix scientifiques et touchent des questions éthiques », a déclaré le ministre de l’Agriculture:  » il y a une nécessité d’avoir un débat démocratique sur ces questions, car il n’est pas facile d’arbitrer « .

Source: cdu/ir, publié par challenges.fr et relayé par SOS-planete

 

 

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