Coup d’envoi du mouvement européen anti-austérité
Les Grecs : http://fr.news.yahoo.com/video/des-travailleurs-grecs-envahissent-un-093511085.html
Les Espagnols : http://fr.euronews.com/2012/11/14/coup-d-envoi-du-mouvement-europeen-anti-austerite/
Après la Grèce vendredi, c’est au tour de l’Espagne et du Portugal de connaître une journée de grève générale. Des manifestations sont aussi prévues en Italie, Grèce, France, Belgique, Allemagne et Pologne.
Dans la nuit, les premiers piquets de grève ont été installés à Madrid. Les compagnies espagnoles ont annulé 615 vols. Les syndicats appellent à manifester en fin de journée à Madrid, tout comme, séparément, la mouvance des «indignés». Un service minimum devrait toutefois limiter l’ampleur des perturbations, dans les transports notamment.
Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a fait savoir qu’il comptait maintenir le cap des réformes, même douloureuses car, selon lui, il n’existe pas de «mesures miracle» contre la crise. L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, est étranglée par un chômage à plus de 25% et une politique de rigueur qui prévoit 150 milliards d’euros d’économies d’ici à 2014.
Le Portugal vivra également au ralenti ce mercredi. La CGTP, principal syndicat du pays, compte utiliser l’arme de la grève générale pour manifester contre la politique d’austérité menée par le gouvernement de centre droit, sous la tutelle de l’Union européenne et du FMI. La compagnie portugaise TAP a prévu de clouer au sol plus de 160 avions.
Pas de grève générale en revanche en Italie et en Grèce, où sont seulement prévus des arrêts de travail de quelques heures. Des manifestations devraient également avoir lieu en Allemagne, Belgique et en Pologne. Les trains à grande vitesse Thalys entre la Belgique et l’Allemagne seront à l’arrêt. En France, cinq syndicats ont appelé à manifester. Des préavis de grève ont été déposés dans plusieurs secteurs, notamment à la SNCF, dans les services publics, la fonction publique, la chimie ou encore la métallurgie. Peu de perturbations sont toutefois attendues, l’objectif étant de «couvrir» les salariés qui souhaiteraient quitter leur travail pour participer aux défilés.
Source : Le figaro