Forte hausse des prix des denrées alimentaires

La Banque de France a comptabilisé moins de dossiers de surendettement en août !

Le pouvoir d’achat n’a décidément de cesse de s’effriter.

Les vagues de sécheresse qui ont frappé les États-Unis, mais aussi l’Inde et la Russie cet été sont-elles une conséquence du réchauffement climatique, que certains chercheurs accusent par ailleurs d’avoir directement favorisé la formation du terrible ouragan Sandy ? Elles ont en tout cas eu un impact majeur sur les prix des denrées alimentaires, qui se sont littéralement envolés ces dernières semaines, au même titre que les fortes précipitations enregistrées dans le même temps en Europe du Nord-Ouest. Gageons aussi que les tarifs continueront de croître si le développement des biocarburants de première génération, dont la responsabilité dans la crise alimentaire mondiale de 2007-2008 est avérée, n’est pas mieux encadré, suivant ce que préconise le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).

En attendant, les prix de production ont d’ores et déjà bondi de… 43 % depuis 2005. Sur un an, l’augmentation a par ailleurs atteint 10 % et les tarifs ont grimpé de 3,6 % entre août et septembre derniers, relate l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques).

Pomme de terre, bétail, céréales, fruits frais, légumes, oeufs, oléagineux…

Une évolution d’autant plus inquiétante qu’elle intervient dans un contexte d’érosion continue du pouvoir d’achat. Si le prix de la pomme de terre a « explosé », augmentant de 81,3 % en l’espace d’une petite année, toutes les denrées alimentaires « de base » sont de surcroît concernées : « Le blé tendre (+30,3%), les céréales dans leur ensemble (+22,2%), les oléagineux (+18,3%), les légumes (+16,4%) et les fruits frais (+16,2%) ont également vu leurs prix flamber », rapportent en effet nos confrères du site Internet LaTribune.fr.

Et d’ajouter : « Dans la production animale, on peut noter la brutale augmentation des prix des porcins (+31,1%) en septembre sur un an, ainsi que celle de gros bovins (+16,3%). Le prix des oeufs a bondi de 18,8% sur la période. » Ces hausses ne seraient cependant pas le seul fait des mauvaises récoltes ou du changement climatique. La montée des prix des consommations intermédiaires et de l’énergie favorise ainsi celle des prix moyens de production agricole.

Puisse ce phénomène qui n’avantage personne ne pas s’éterniser…

Source : http://www.zegreenweb.com/sinformer/forte-hausse-des-prix-des-denrees-alimentaires,61292

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