Ententes illégales des supermarchés
Windshift : Information belge. Mais ci ça marche en Belgique, pourquoi pas ailleurs (même si les belges sont très très forts 😉 ) ?? De toute façon, comme d’habitude, les gros groupes ne risquent qu’une amende quasi symbolique au regard de l’argent gagné.. C’est coool le capitalisme 😉
De 2002 à 2007 les principales entreprises de grande distribution ont augmenté les prix de ces produits de manière coordonnée. Un accord qui reste évidemment illégal en Belgique et plus globalement en Europe.
Le Conseil de la concurrence en a la preuve, il y a de l’entente illégale sur les prix dans les supermarchés. Cela concerne les produits de droguerie: parfum, shampooing, savons.
De 2002 à 2007 les principales entreprises de grande distribution ont augmenté les prix de ces produits de manière coordonnée.
Un accord qui reste pourtant illégal en Belgique et en Europe.
« Dans d’autres pays européens, pour pratiques concertées, les entreprises doivent indemniser«
Ce n’est pas la première fois que les autorités prennent la grande distribution en défaut. Cette fois on parle du rayon droguerie. Sept distributeurs parmi les plus importants et onze fournisseurs sont dans le collimateur.
Parce que se mettre d’accord sur des prix de vente reste totalement interdit.
« Se concerter sur les prix ça peut avoir des conséquences très négatives pour les consommateurs. Ce sont en fait des pratiques qui visent à fixer directement ou indirectement les prix, certainement dans un sens défavorable pour le consommateur. Cette pratique est réprimée par la loi sur la concurrence économique« , explique Jean-Philippe Ducart porte-parole de Test-Achat
Actuellement, les fraudeurs s’exposent à une amende. Bien mais peut-être pas suffisant. Pour Test-Achat, il est temps d’envisager une indemnisation des consommateurs.
« L’indemnisation n’est nulle part en Belgique. On le voit dans un certain nombre d’autres pays européens, lorsque des entreprises sont condamnées pour pratiques concertées, elles doivent à un moment donné indemniser d’une manière ou d’une autre le consommateur« , constate Jean-Philippe Ducart.
Reste que ce type de fraude est difficile à détecter. Il faut une observation prolongée de tous les prix. Dès lors, les sanctions arrivent souvent bien plus tard.