SEXE, DROGUE, VIOLENCE : LE PIRE DE LA TÉLÉ
Windshift : Cet article fait suite à celui d’hier sur les dangers de la télévision, et sur la volonté des chaines de nous faire voir des scènes traumatisantes afin d’offrir du temps de cerveaux disponible aux publicitaires : le neuromarketing..
Ici un « best off » des pires émissions…Que je vous souhaite d’avoir manquées 😉
Face à la pression de l’audience, certains programmes télévisés franchissent les limites. Défis improbables, sexe et drogue, prennent ainsi place dans le paysage audiovisuel actuel.
Un shoot en direct
L’émission « Drugs live : The ecstasy trial » inaugure un concept jamais vu et effrayant. Les participants ingèrent chacun, 83 milligrammes de MDMA, le principe actif de l’ecstasy. Des scientifiques les entourent et leur font passer des examens.
Le but est de déceler l’impact de la drogue sur le cerveau. Un prétexte « scientifique » permettant aux téléspectateurs d’observer en live – et peut-être avec un zeste de voyeurisme – les effets des stupéfiants sur des individus…
Des défis loufoques
« Fear Factor » s’inscrit dans les émissions de télé réalité réservées aux plus aguerris. Sauter d’un hélicoptère à plusieurs mètres au-dessus de la mer, manger des testicules de taureau ou rester le plus longtemps dans une boîte remplie de reptiles font partie des défis des participants.
Il faut accumuler les victoires dans chaque activité pour espérer gagner le jackpot. Le programme montre que les participants peuvent aller très loin pour de l’argent.
L’émission a vu le jour aux Etats-Unis en 2001 et s’était vite exportée dans l’Hexagone. Le concept a toutefois remporté plus de succès sur le continent américain où il était encore diffusé jusqu’en juin 2012.
Des décharges électriques pour les perdants
En 2011, France 2 diffusait « Zone Xtrême », un programme destiné à étudier jusqu’où un individu est capable de faire souffrir quelqu’un dans un contexte de stress élevé..
Cette émission se présentait comme un jeu télévisé dans lequel des participants posaient des questions à une personne installée sur une chaise électrique. Lorsque la réponse était erronée, l’interrogateur était tenu d’envoyé une décharge électrique dont le voltage augmentait au fur et à mesure, pour atteindre jusqu’à 460 Volts.
L’émission se veut une étude scientifique. Les décharges sont fausses et la personne électrocutée un comédien. Seuls les interrogateurs, tenus dans l’ignorance, sont persuadés de vraies décharges. Tout au long du « jeu », qui ne comporte aucun enjeu financier, ils sont libres de tout arrêter.
8 participants sur 10 sont allés jusqu’au bout, en envoyant la plus forte décharge au comédien. L’étude révèle combien certaines personnes sont prêtes à tout pour obtenir un moment de gloire sur le petit écran.
Une caméra sous la couette
En Grande-Bretagne, en 2004, l’émission « The Sex Inspectors » venait conseiller les couples en mal de câlins. Les caméras s’invitaient sous les couettes des participants pour comprendre quels étaient leurs problèmes.
Une fois les ébats filmés, des experts analysaient la situation et donnaient des astuces aux couples pour égayer leurs nuits. L’émission a été suspendue mais pourrait recommencer.
Une obèse et une mini reine de beauté
En août dernier, la télévision américaine lance sa nouvelle émission de télé-réalité « Honey Boo Boo ». Tous les mercredis, les téléspectateurs américains se retrouvent devant leur écran pour épier la vie d’une famille issue de l’Amérique « profonde ».
Composée de six membres, elle est composée d’un père édenté au chômage, d’une mère obèse, de trois adolescentes à la dérive et d’une enfant de six ans, mini reine de beauté. Un tableau trash qui n’est pas sans évoquer Streap-Tease qui cartonne sur les écrans français et belges.
Source : http://www.directmatin.fr/media/2012-09-28/sexe-drogue-violence-le-pire-de-la-tele-141089