Autorisation du maïs OGM :la France décide de ne rien décider….
Windshift : Et voila une nouvelle preuve des manipulations de nos « élus » : Ils devaient décider si oui ou non il faut stopper la commercialisation du maïs OGM (rappelez vous les cris scandalisés qu’ils ont poussés quand cet information est enfin parvenue aux oreilles du grand public… Résultat : abstention de la France sur le vote!!!)..
Les Etats n’arrivant pas à s’entendre, ils remettent la décision aux mains de la Commission Européenne… Ces guignols ne servent donc finalement qu’à répercuter, en braves larbins, les ordres de l’UE… Quoi qu’ils en disent, regardez plutôt leurs actes!!
Les Etats européens ne sont pas parvenus à s’entendre jeudi sur la commercialisation d’un maïs transgénique destiné à l’alimentation humaine et animale, laissant à la Commission européenne le soin de trancher et, probablement, d’autoriser cet OGM, selon des sources diplomatiques.
La polémique lancée par la publication de l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur les conséquences d’une alimentation avec un maïs OGM sur la santé de rats « n’a pas modifié les positions des uns et des autres », a commenté une autre source européenne.
Au total, treize Etats ont voté pour l’autorisation de la commercialisation dans l’UE du MIR 162, dont le Royaume-Uni, l’Espagne et les Pays-Bas. Dix autres, dont la Pologne et l’Autriche, ont voté contre. Et quatre autres -l’Allemagne, la France, l’Italie et la Bulgarie- se sont abstenus, ont précisé ces sources.
Lors du vote, la France a appelé la Commission à « tirer toutes les conséquences de l’analyse en cours » sur le NK 603, le maïs OGM mis en cause dans l’étude du professeur Séralini.
Selon un autre diplomate, la Commission européenne « n’a pas dit, quand et quelle décision elle prendra » à l’issue de ce vote.
Mais, contrainte de décider seule, elle n’aura vraisemblablement pas d’autre choix que de se prononcer en faveur de l’autorisation, car l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) estime que le MIR 162 ne présente aucun risque pour la santé.
L’étude du professeur Séralini a gravement mis en cause l’inocuité pour la santé du maïs OGM NK 603 résistant à un herbicide élaboré par Monsanto, en se basant sur des rats nourris durant deux ans avec ce maïs.
Le NK 603 est déjà autorisé dans l’UE pour l’alimentation humaine et animale, l’EFSA ayant jugé qu’il ne présentait pas de risque. Comme pour le NK 603, la demande d’autorisation du MIR 62 se fonde sur une étude d’impact et de toxicité menée sur 90 jours, a-t-on souligné de source communautaire.
Après la publication de l’étude Séralini, le ministre français de l’Agriculture Stéphane Le Foll a demandé la révision des protocoles d’autorisation des produits OGM à l’échelle européenne.
L’EFSA a annoncé qu’elle publierait la semaine prochaine une première analyse sur l’étude menée par le chercheur français sur le NK 603.