OPEN SOURCE ENERGY, pour une énergie propre, libre et accessible !
Les premiers modules Open Source Energy viennent tout juste d’être finalisés.
Pour le moment à l’état de simples démonstrateurs ils n’en restent pas moins fonctionnels. Cette version beta va permettre d’identifier les points à valider ou à améliorer.
Les modules enercan ont pour vocation de faciliter la production d’énergie renouvelable à partir d’un force physique, qu’elle vienne du vent, du courant d’un ruisseau ou encore de la force humaine.
#1 – Le module de droite est un alternateur polyvalent sur lequel peuvent venir se greffer différent moyens de captation (pédalier, roue à aube, hélice). Ce module permet de lisser (via un transistor et une série de condensateurs) le courant généré par un petit moteur DC pour en sortir ensuite un courant d’un voltage maximum de 15V.
#2 – Ce courant est ensuite envoyer à l’autre module pour être stocké puis transformé soit en courant continu de 3, 4.5, 9 ou 12V soit en courant alternatif de 220V (avec une puissance maximale de 100W).
Dans un premier temps la vocation de ces modules est de pouvoir assurer une autonomie énergétique ponctuelle pour recharger des appareils de communication par exemple (téléphone, smartphone, ordinateur portable).
ARVE Error: need id and providerUn principe constructif ouvert et évolutif.
L’objectif principal du cahier des charges des modules a été de faire en sorte que le matériel développé soit reproductible aisément dans des contextes de production variés (fablab, hackerspace, atelier associatif, école, garage…).
Pour cela à été privilégié des matériaux semi-finis que l’on peut trouver facilement dans des magasins de bricolage :
– tube PVC de diamètre 140 et 160 mm
– contre-plaqué 5 et 18 mm
– tige filetée 6mm
– prise 220 standard
– colliers plastique
Tandis que les usinages ont été limités au maximum :
– perçage
– découpe du CP à la scie sauteuse
– découpe du tube à la scie égoïne
Des outils à commande numérique comme une CNC ou une découpe laser peuvent
être utilisés pour gagner en précision et/ou en productivité mais ils ne sont pas indispensables.
Capots des modules réalisé à l’aide d’une découpe laser.
L’idée étant que ce principe constructif permet de faciliter au maximum la fabrication et l’amélioration ultérieure du matériel.
cahier des charges complet (bientôt sur le wiki)
Prochaine étape, une électronique embarquée optimisée.
La version beta a été réalisée sur une base d’un pédalier dynamo qui malgré une très mauvaise facture avait l’avantage de rassembler une bonne partie des éléments recherchés, c’est à dire :
1/ de quoi transformer une énergie physique en courant électrique exploitable
(ici du courant continu 15v)
2/ de quoi stocker ce courant électrique (ici un batterie au plomb 12V de 7Ah)
3/ enfin de quoi redistribuer ce courant en courant continu ou alternatif.
(en l’occurence du CC en 3, 4.5, 9 ou 12V + de l’USB et de l’AC 220V délivrant jusqu’a 100W)
Le prochain défi étant de reprendre entièrement la conception de cette électronique embarquée en développant une configuration sur mesure plus efficiente, plus robuste et qui pourra arborer fièrement ce logo sur son PCB.
Il sera intéressant de voir comment intégrer des éléments de récupération (comme des moteurs DC trouvable facilement dans de nombreux appareils électriques) dans la nouvelle configuration.
Un seul dispositif pour capter diverses sources d’énergie.
L’enjeu de cette construction sous forme de modules est d’être polyvalent pour être en mesure de capter différentes sources d’énergie.
Ainsi l’utilisation d’un axe standard de pédalier permet de greffer divers moyens
de captations : manivelle, pédalier, hélice ou encore une roue à aube en fonction du type d’énergie renouvelable que l’on souhaite capter (d’origine humaine, hydraulique, éolienne).
source: http://opensourceenergy.wordpress.com/