Le paiement électronique pour lutter contre la pauvreté
Windshift : Il faut vraiment tout entendre ! Payer des frais sur un compte en banque permet de s’intégrer dans la société, et de devenir moins pauvre, bien sûr 😉 Surtout en cette époque, ou on entend parler de faillite de banques, de distributeurs qui ne fonctionnent pas, de piratage de comptes, le fait que ce genre d’information circule dans nos médias de masse n’est il pas un peu inquiétant ? Et mieux : Notez dans l’article, que finalement le problème des pauvres, c’est de mal gérer leurs ressources, si si!!
WASHINGTON Privilégier les paiements électroniques pourrait être un moyen de combattre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie de ceux qui sont prisonniers d’une économie uniquement basée sur l’argent liquide, estiment les promoteurs d’une initiative lancée mercredi.
Les Nations unies, le gouvernement américain et plusieurs organisations non gouvernementales appuient cette initiative (« Better than Cash Alliance ») destinée à aider les plus pauvres à mieux gérer leurs ressources.
« On sait que payer de manière électronique permet aux gens de mieux s’en sortir, cela leur permet de mieux s’intégrer dans la vie économique », souligne Christine Roth, du Fonds de développement des Nations unies (UNCDF).
« Mais s’il y a de nombreux bénéfices à changer ses habitudes et à payer de manière électronique plutôt qu’en liquide, cet effort nécessite des ressources et une expertise technique », ajoute-t-elle.
Une étude effectuée par la société Bankable Frontier Associates montre que ne se servir que d’argent liquide pour payer ses dépenses de la vie courante empêche de sortir du cycle de la pauvreté.
Aujourd’hui 2,6 milliards de personnes à travers le monde vivent avec moins de 2 dollars par jour, et 90% d’entre elles manquent d’accès aux services financiers.
« Les économies basées essentiellement sur l’argent liquide sont un problème pour sortir du cycle de la pauvreté: c’est difficile de mettre de l’argent de côté, l’argent liquide offre trop d’occasions de corruption et les femmes courent des risques quand elles portent sur elles leurs économies, en argent ou en bijoux, plutôt que de le placer sur un compte en banque », ajoute Mme Roth.
Cette Alliance a été lancée par l’UNCDF, USAID, l’Agence américaine pour le développement international, la Fondation Bill et Melinda Gates, la banque Citi, la Fondation Ford, Omidyar Network et le groupe Visa Inc.
Elle oeuvre déjà dans plusieurs pays, au Pérou, au Kenya, en Colombie et aux Philippines.
Ses membres fondateurs tiendront un forum global le 24 septembre à New York, en même temps que l’Assemblée générale des Nations unies.