Des plantes contre la pollution à l’arsenic !
Mahamo : J’en profite pour citer ce qui est la raison de l’emergence de l’arsenic en region miniere:
» dans la nature l’or est toujours associé à l’arsenic ; pour un gramme d’or, un kilogramme d’arsenic. Donc pour une tonne d’or mille tonnes d’arsenic qui se retrouvent dans les déchets, c’est à dire dans les terrils »
Un dossier plus complet sur la pollution métallique ici : http://pollutionmetallique.zeblog.com/
Une récente découverte sur un gène particulier permettrait de dépolluer les sols et les eaux de l’arsenic. C’est avec une collaboration étroite entre plusieurs scientifiques travaillant au Pôle de recherche national Survie des plantes, basé à Neuchâtel, et des laboratoires en Suisse, en Corée du Sud et aux Etats-Unis.
Le nombre impressionnant de puits tubulaires en Asie du Sud ou encore l’exploitation minière dans les régions comme la Chine, la Thaïlande et les États-Unis, sont la cause de fortes concentrations d’arsenic dans l’eau et le sol, qui dépassent souvent les normes dictées par l’OMS, la limite étant de 10 mg/L.
Or, les cultures, et notamment le riz, absorbent en grande quantité l’arsenic présent dans le sol ou dans l’eau, permettant ainsi un transfert aisé de l’arsenic dans la chaîne alimentaire. C’est donc justement dans ce cadre que cette découverte révèle toute son importance.
Comment ça fonctionne ?
C’est simple : La plante, de base, absorbe le polluant (l’arsenic ou autre), par les racines. Celui-ci est transporté jusqu’aux fruits ou aux feuilles. Et l’arsenic se répand ainsi dans l’organisme. Le gène en question vient donc stopper ce transport, limitant ainsi les risques de transmission.
D’autres plantes ont une grande capacité d’absorption, et à l’inverse, on peut forcer ce transport, afin de les rendre plus efficaces. Ces plantes ne sont, bien entendu, pas consommées, mais elle sont incinérées dans des centres prévus pour la dé-pollution.
Une bonne nouvelle, si les utilisations ne dérivent pas de trop…
source:www.pnas.org (en)