La protéodie, ou comment faire de la prévention grâce à la musique.

Le principe de la protéodie n’est pas un concept tout récent. Depuis longtemps, les chercheurs tentent d’influencer l’état des plantes et plus largement des végétaux grâce à la diffusion d’une musique bien particulière.

Depuis peu, les témoignages de ce qui semble être une expérience réussie sont de plus en plus nombreux…

Mais comment cela fonctionne-t-il ?

Pour tenter de faire simple, cette onde sonore, ou encore protéodie, va influencer la création de protéines. Comme vous le savez (ou pas), les protéines sont formées par les acides aminés. Lorsque ces derniers s’accrochent au ribosome, leur perte de liberté et leur stabilisation provoquent au niveau de la fixation, un comportement non plus « particulaire » mais ondulatoire. Cette onde a pu être interprétée et différenciée par acide aminé, autrement dit, chaque acide aminé possède son onde propre. L’équipe de Joël Sternheimer a pu traduire cette onde en onde sonore.

Après plusieurs phases de tests, la protéodie est née : En fonction du son émis (car on ne parle pas ici vraiment de musique), la protéodie va donc influencer la plante, afin de lui faire synthétiser la protéine voulue.

Ainsi, les agriculteurs seraient à même de protéger les cultures sans ajout de pesticides ou d’OGM, et ça marche :

« Trente-six agriculteurs utilisent à présent cette méthode en France, se félicite Pedro Ferrandiz. Nous avons même développé une protéodie pour aider un éleveur breton à lutter contre la mortalité post-sevrage de ses porcelets. »

Une science a donc été développée sur ce principe, et celle-ci se nomme génodique.

Pourquoi cela ne se démocratise pas plus ?

Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour comprendre les raisons d’un refus de cette nouvelle technologie :

Les agriculteurs n’y croient pas. Sur les assemblées organisées, très peu de volontaires se sont présentés, ne croyant pas à cette nouvelle façon de procéder.
Les hautes sphères de la semence, tel que Monsanto, n’ont aucun intérêt à communiquer sur ce sujet : c’est en effet un terrain dangereux, et une concurrence féroce… Cette multinationale peu scrupuleuse de l’environnement n’est pas prête à prendre ce risque, ni à perdre son monopole…
Une bien belle découverte, qui mérite d’être partagée !!

source: http://www.herbi-mag.com/2011/01/la-protedie-ou-comment-faire-de-la-prevention-grace-a-la-musique/