Syrie : Juppé envisage une intervention militaire sans feu vert de l’ONU
Windshift : On nous a pourtant déjà fait le coup des armes chimiques avec l’Irak…Et après avoir violé le droit français, Monsieur Juppé se propose de violer le droit international. Normal….
Est-ce que dans un certain nombre de situations extrêmes, comme le risque de prolifération des armes chimiques, on peut se passer de ce feu vert ? Oui”, répond l’ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé. Une nouvelle fois, les armes de destruction massive sont le prétexte. Mais désormais sous l’appellation “armes chimiques”.
Alain Juppé, ancien ministre UMP des Affaires étrangères, a estimé dimanche 2 septembre qu’il fallait “envisager de se passer d’un feu vert des Nations unies” s’il y avait en Syrie “un risque de prolifération d’armes chimiques”.
“Sur la question d’utiliser la force ou pas, notre doctrine de toujours – et je pense qu’il ne faut pas l’abandonner – est qu’on utilise la force qu’avec le feu vert des Nations unies”, a dit le ministre invité de “12/13 dimanche” sur France 3, avant d’ajouter : “est-ce que dans un certain nombre de situations extrêmes, comme le risque de prolifération des armes chimiques, on peut se passer de ce feu vert? Oui, je pense qu’il faut l’envisager”.
Il a estimé que l’aide humanitaire proposée par la France était “nécessaire mais insuffisante”, car pour lui, il faut “accentuer la pression sur la Russie”.
“Une action déterminée de la France, des Européens, des grands pays arabes vis-à-vis de la Russie me paraît plus nécessaire que jamais”, a-t-il dit.
Alain Juppé a en outre jugé “absolument indispensable de durcir le ton vis-à-vis de l’Iran”. “On sait bien que c’est l’Iran qui alimente les troubles et les dissensions dans toute la région. L’Iran ne se comporte pas bien sur le dossier nucléaire et nous devons mettre en oeuvre les sanctions que nous avons décidées”.
Pour lui, il faut aussi “aider davantage la résistance syrienne”. “Il faut les aider à se regrouper, s’organiser”, a-t-il dit, en estimant que la décision du président François Hollande d’apporter son soutien à un “éventuel gouvernement provisoire (allait) dans la bonne direction”.