Pourquoi D. Trump pourrait gagner la Maison Blanche

Pour la première fois depuis de début de la campagne pour la présidence, des sondages donnent D. Trump en tête.  Mais ce n’est pas tout, Michael Moore le cinéaste américain, un anti-républicain affirmé est certain que Trump va gagner et il explique pourquoi en 5 points.

Ce n’est pas un médium, ce n’est que son opinion, mais l’on assiste à une virulente campagne contre Hillary Clinton qui pourrait bien lui donner raison.

Les dernière révélation de wikileaks qui a publié près de 20 000 mails du parti démocrate sont une pierre supplémentaire dans son jardin. Suite à cette affaire, et sans aucune preuve pour le moment, le parti démocrate américain accuse bien entendu la Russie, info reprise par quasiment tous nos MMS. Le réflexe pavlovien du russiebashing fonctionne à plein. Tout ce qui dysfonctionne sur la planète est la faute aux Russes, qu’on se le dise. Il n’en reste pas moins que le scandale à provoqué la démission de la présidente du parti et que cela ne peut qu’éclabousser une fois encore la candidate Hillary dont l’image est déjà très écornée par l’affaire de ses mails privés ainsi que ses liens affichés avec l’establishment dans lequel le peuple américain n’a plus confiance.

Michael Moore a-t-il raison avec son analyse ? Nous verrons. Est-ce bon pour nous ou non, difficile de savoir…  Donald Trump qui n’hésite pas à utiliser la théorie du complot dans sa campagne, notamment à propos du 9/11 prêche pour une meilleure relation avec la Russie. Ne nous réjouissons pas trop. Ce ne sont que des mots.  Lorsque l’on se souvient des promesses de campagne d’Obama et ce qu’il en a fait, on a un gros gros doute. Un président américain ne fait pas ce qu’il veut. Il doit faire face à de nombreux et puissants contre-pouvoirs et lobbies. 

La campagne présidentielle aura au moins eu un point positif pour D. Trump : Elle a déjauni sont incroyable chevelure. 🙂

Etats-Unis : pourquoi Michael Moore prédit la victoire de Donald Trump

Le cinéaste, ennemi juré de George W. Bush, explique sur son site pourquoi le milliardaire sera le prochain président américain

Si Michael Moore ne se trompe jamais, alors l’élection américaine est tranchée. Le cinéaste, connu pour son film Fahrenheit 9/11 et grand opposant aux conservateurs américains avait prédit, l’été dernier, la nomination de Donald Trump dans le camp Républicain. « J’ai une nouvelle encore plus horrible pour vous » écrit-il sur son site internet « Donald J. Trump va gagner en novembre ». Pour affirmer cela, il avance 5 points.

  • La rust belt ou l’effet Brexit : Pour Michael Moore, Donald Trump va se concentrer sur 4 Etats, réputés favorables aux Démocrates (Michigan, Ohio, Pennsylvanie et Wisconsin). Surnommée la rust belt (ceinture de rouille), cette zone regroupe des régions marquées par le déclin de l’industrie. Michael Moore estime que le traité l’Accord de libre-échange nord-américain, mis en place par Bill Clinton en 1994, a largement participé à la délocalisation des usines. Trump va ainsi attaquer sa rivale sur son libéralisme. Il fait ainsi la comparaison avec les promesses d’eurosceptiques britanniques qui ont obtenu le Brexit auprès des populations les plus pauvres.
  • S’il garde les faveurs des Etats traditionnellement conservateurs et qu’il obtient ceux de la rust belt, Donald Trump aura gagné.
  • Le dernier combat de « l’homme blanc en colère » : Pour Michael Moore, Donald Trump est aussi la dernière rébellion des hommes blancs « après 240 ans de domination » aux Etats-Unis. Pour lui, la société s’est multiculturalisée et surtout s’est féminisée.
  • Le problème « Clinton » avant tout : « Ne nous voilons pas la face. Le principal problème n’est pas Trump mais plutôt Hillary » affirme celui qui s’était promis de ne jamais voter pour elle, après son support à al guerre en Irak. « Elle est très impopulaire et représente la vieille politique (…) l’enthousiasme n’est tout simplement pas là. »
  • Le spectre Bernie Sanders : Pour le cinéaste, les électeurs de Bernie Sanders voteront bien pour Clinton, en témoignent les derniers sondages sur le sujet. Le problème est davantage le “depressed vote”, c’est-à-dire le fait que celui qui vote à reculons ne cherche pas à se battre pour la campagne et motiver les indécis. Une idée aurait été de faire un ticket à deux femmes « mais Hillary a pris peur (…) c’est le meilleur moyen de tuer le vote des jeunes. »
  • Ne pas sous-estimer l’électorat : « L’isoloir, c’est un des derniers endroits où il n’y a pas de caméras. » Pour Michael Moore, « beaucoup d’électeurs ne voteront pas pour Trump parce qu’ils le soutiennent mais simplement parce qu’ils peuvent le faire. » En d’autres termes, l’électeur est imprévisible…