Économie : Quelques graphiques simples pour convaincre même les nuls !

De semaines en semaines la dégringolade continue… Croissance ?  reprise ? Que des mensonges…. 

Préparez-vous ! Retirez vos liquidités de votre banque. Sinon, lorsque l’effondrement arrivera vous risquez de vous retrouver en caleçon !

(NB : Ne vous étonnez pas que votre copain banquier ne vous dise rien ou pire vous dise que ce sont des bêtises.. Comment pourrait-il vous conseiller ce qui, pour les banques,  correspond à se tirer une balle dans le pied ? Ne vous faites aucune illusion. Lorsqu’il s’agit d’argent, d’un poste à conserver, d’une boite à faire tourner, il n’y a pas de sentiments qui entrent en jeux. Ne faites confiance qu’à votre réflexion et votre intuition)

Galadriel

Deux articles aisés à comprendre.

 

[Taux 0,00 %] Tout va bien !

 

Voici la dernière émission d’OAT de la France (= bon du Trésor) – preuve que l’économie est saine et qu’il n’y à aucun problème, en particulier dans les banques…

Cela ne vous parle peut être as trop, mais je vous garantis que ça donne à un actuaire une réelle envie de pleurer…

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Arrêté du 13 mars 2015 relatif à la création d’obligations assimilables du Trésor 0,00 % 25 février 2018 en euros

Le ministre des finances et des comptes publics,
Vu l’article 49 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015 ;
Vu le décret n° 2014-1693 du 30 décembre 2014 relatif à l’émission des valeurs du Trésor, notamment son article 1er,
Arrête :

Article 1
Il est créé une ligne d’obligations assimilables du Trésor 0,00 % 25 février 2018 en euros.
Ces obligations ont une valeur nominale de 1 euro. Elles sont remboursées le 25 février 2018 à un prix égal au pair, soit 1 euro.
L’intérêt nominal est de 0,000 0 euro par obligation de 1 euro. Il est payable à terme échu le 25 février de chaque année et, pour la première fois, le 25 février 2016.
Article 2
Les titres cessent de porter intérêt à partir du jour où ils sont appelés au remboursement.
Article 3
Le paiement des intérêts et le remboursement de ces titres sont effectués sous la seule déduction des impôts que la loi met ou pourrait mettre obligatoirement à la charge des porteurs.
Article 4
L’Etat s’interdit de procéder pendant toute la durée de l’emprunt à l’amortissement par remboursement anticipé des obligations, mais se réserve le droit de procéder, sur le marché, à des rachats ou des échanges.
Article 5
Les versements prévus aux articles 1er et 2 sont effectués, selon le cas, par l’émetteur ou par l’intermédiaire gérant l’inscription en compte.
Article 6
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 13 mars 2015.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale adjointe de l’Agence France Trésor

Source : Journal officiel

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Voici pour mémoire l’évolution des taux sur les bons du trésor :

Si les taux réels ont déjà été plus faibles, ce n’est pas le cas des taux nominaux…

Voici la courbe de taux actuelle sur les bons du trésor :

et son évolution :

On note bien à quel point “le futur” (différence entre une taux à 30 ans et un taux à court terme) a de moins en moins de valeur…

http://www.les-crises.fr/taux-000-tout-va-bien/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29

Important: A propos des taux de rendement

négatifs Par Bruno Bertez

 

 

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Il faut désormais payer les entreprises (GE) pour leur prêter de l’argent! Inversion des valeurs, finance déboussolée

Plusieurs lecteurs fidèles nous posent une question que nous regrettons de ne pas avoir évoquée: Comment se fait-il qu’il puisse y avoir des gens ou des institutions qui achètent des emprunts d’état ou de grandes sociétés avec un rendement négatif?

Nous formulons autrement la question afin de faciliter la compréhension: Comment se fait-il que des gens ou des institutions paient pour posséder des titres émis par l’état ou des grandes sociétés comme Nestlé? Comment se fait-il que certains acceptent de voir leur capital s’éroder de cette façon?

D’abord il faut avoir présent à l’esprit que ce que les gens ou les institutions échangent, ce n’est pas du cash, mais des dépôts bancaires. En achetant un emprunt à taux négatif, ils procèdent à un échange, ils échangent une créance sur leur banque contre une créance sur un débiteur solide comme un gouvernement ou Nestlé.

Cela signifie qu’ils considèrent que le gouvernement en question ou la grande multinationale est plus sure, plus solvable que leur banque. Voilà ce qu’il faut avoir présent à l’esprit. Un dépôt bancaire n’est pas un droit de propriété classique, en fait ce n’est plus un dépôt, c’est une créance sur la banque. Un dépôt bancaire n’est plus un dépôt, cela c’était avant, un dépôt bancaire c’est une relation avec la banque, relation gouvernée par les lois bancaires et le code monétaire. Or tout a été changé subrepticement. Le motif du changement est scélérat, car il se résume à ceci: en cas de crise, il ne faut pas que ce soit le contribuable qui paie, mais les clients des banques. Sous prétexte de protéger le contribuable, en fait on veut faire payer le client de la banque. C’est une escroquerie intellectuelle, car tout le monde étant bancarisé, la classe des contribuables et celle des clients se recouvrent. En fait quand ils disent « contribuables », comprenez l’Etat, le Gouvernement. Il s’agit de protéger l’Etat, le Gouvernement, de couper le lien entre le système bancaire et les gouvernements pour protéger ces derniers.

Si vous nous suivez, vous comprenez que l’achat de titres souverains ou solides avec des taux négatifs n’a de sens que si on considère que les dépôts bancaires sont menacés. En achetant ces titres, on prend une assurance, on se couvre contre un ou plusieurs risques; ces risques sont variés, mais néanmoins réels.

Il y a le risque de taxation sur les dépôts bancaires par les gouvernements. Il y a le risque de taux négatifs sur les dépôts imposés par les banques comme cela se fait déjà, sans publicité, dans beaucoup d’endroits en Europe. Il y a le risque de bail-in c’est à dire de blocage de votre compte de dépôt lors de difficultés de votre banque. Et surtout, ce dont on ne parle pas, le risque de « run ». Un run c’est quand tout le monde se précipite à la banque pour retirer son argent. Le run met la banque en faillite par manque de liquidités et c’est le risque,  le gros risque caché du système. Ce risque est colossal. Pour le contrer, les gouvernements ont justement institué des limites aux montants de retraits et des limites dans la périodicité de ces retraits, cela protège le banques, mais cela transforme vos avoirs en avoirs non liquides, ce n’est plus du cash. Dans un second temps, après le blocage vient l’amputation, la confiscation partielle.

C’est contre tous ces risques que les gros, les ultras riches, les institutions veulent se protéger.

Et pour se protéger, alors il faut prendre une assurance et pour avoir une assurance, il faut payer. Ainsi les taux négatifs doivent être interprétés comme un coût, une prime d’assurance que l’on paie, un sacrifice pour améliorer sa sécurité.
Plus les taux vont devenir négatifs et plus ils vont se généraliser, plus les assurances seront chères, ce qui signifie que la perception du risque va augmenter et si la perception du risque augmente alors le risque réel augmente lui aussi. C’est une prophétie qui se réalise d’être crue, comme souvent en matière financière. Cela, les idiots qui gouvernent n’y ont pas pensé, ils accroissent eux même le risque qu’ils prétendent juguler.

Les taux négatifs constituent l’aveu par les gouvernements et les Banques Centrales que non seulement la crise n’est pas finie, mais qu’elle n’est pas encore commencée!

En fait nous sommes dans un gigantesque piège et la vérité oblige à dire qu’il n’y a pas d’endroit ou se cacher, « no place to hide ».

Pour fuir le risque qui pèse sur les dépôts bancaires, vous pouvez acheter des fonds d’Etat, des obligations Corporates, des actions etc . Mais tout ce que vous pouvez acheter est surévalué. Tout ce qui est achetable est en bulle comme on dit. Le risque de baisse est colossal, au moins de 50% mais plutôt de 60% à mon avis. Donc vous remplacez un risque de prélèvement peut être pas trop important, par une risque d’amputation de votre capital beaucoup plus gros.

Ils ont piégé les gens, les peuples, voilà la réalité et c’est volontaire, c’est cynique.
Quand on est en mode risk-off, c’est à dire peur du risque, on va sur le cash et les fonds d’état avec les risques que cela comporte et décrit ci-dessus, quand on est en mode risk-on, appétit pour le risque, on va sur les actions et on supporte les risques de surévaluation que cela comporte.

Dans l’univers conventionnel, vous êtes baisés pour parler crument.

Les gouvernements jouent avec vous à cache-cache, mais vous êtes toujours perdants.

Tout se passe comme sur l’autoroute lorsqu’il est embouteillé. Vous voyez un trou, vous changez de file et vous croyez aller plus vite que les autres. Quelques minutes plus tard vous constatez que c’est votre ancienne file qui roule mieux, vous rechangez et ainsi de suite. Vous avez oublié dans votre comportement la loi du marché qui est que tout s’égalise, au fil du temps.

Si vous fuyez le cash, vous allez vous faire tarter par les taux négatifs sur les fonds d’Etat, si vous fuyez les fonds d’Etat vous allez vous faire tarter sur les actions etc, en boucle… no place to hide.

L’achat d’or est une assurance, mais il a un coût bien entendu. Ils se débrouillent pour vous faire peur, vous dissuader, donc faire chuter les cours de temps à autre, ils introduisent de la volatilité. Et puis ils vous effraient avec les menaces de réquisition, de taxation, de vol etc. Et l’or n’est pas très liquide, c’est un coût à ajouter.

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Mais la seule protection c’est de sortir de l’univers, de leur univers.

Nous conseillons:

  • -beaucoup de cash chez soi.
  • -de l’or physique en pièces sans prime, type Kruger ou 50 Pesos mexicaine.
  • -des fonds d’état maturité courte 3 ans par exemple.
  • -des OPCVM d’immobilier locatif.
  • -de l’immobilier locatif de petite surface en zone urbaine.
  • -de financer sa propre activité, sa petite entreprise. 

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BRUNO BERTEZ Le Dimanche 15 Mars 2015