La datation de l’apparition de la vie sur Terre remise en question !

ENFIN ! Voilà qui donne du grain à moudre à tous les tenants de cette théorie rejetés à la marge par la pensée scientifique unique, malgré les preuves « inexplicables »  accumulées. (cf notre série sur l’archéologie interdite).

La Terre aurait accueilli la vie un milliard d’années plus tôt que ce que nous pensions

La genèse de notre planète fut longue – c’est le moins que l’on puisse dire – et très complexe. Mais elle est encore plus difficile à dater précisément. L’apparition de la vie par exemple, est un événement ô combien important qu’il est délicat de placer dans le temps. Et selon une récente étude, elle pourrait avoir eu lieu un milliard d’années plus tôt que ce que nous pensions…

Les chercheurs se sont depuis longtemps accordés à dire que les premières formes de vies sont apparues, et ont commencé à utiliser l’azote de la Terre, il y a environ 2 milliards d’années. Mais une nouvelle étude de l’Université de Washington révèle que quelque chose convertissait déjà de l’azote il y a quelques 3,2 milliards d’années. À cette époque, la Terre n’avait « que » 1,3 milliard d’années. Cette découverte, publiée dans le journal Nature, contredit totalement l’idée que notre biosphère était à cette époque inhabitable pour tout être vivant…

C’est en examinant 52 échantillons de roches très anciennes – entre 2,75 et 3,2 milliards d’années – prélevées en Afrique du Sud et en Australie que ces scientifiques en sont arrivés à cette conclusion. Ces roches, qui se sont formées avant l’apparition de l’oxygène dans l’atmosphère (entre 2,3 et 2,4 milliards d’années), peuvent contenir des « indices chimiques » de cet ancien monde que les cailloux modernes ont perdu.

L’un de ces indices, c’est le ratio d’atomes d’azote lourd par rapport à l’azote léger. Pour que les premières formes de vie acquièrent de l’azote depuis l’atmosphère, elles avaient besoin d’une enzyme capable de récupérer le gaz de l’air et de le convertir en une forme utilisable – ce processus s’appelle la fixation de l’azote -. Selon les chercheurs, les ratios correspondent à ceux de ces enzymes dans les organisme unicellulaires, et ils ne correspondent à aucune autre réaction chimique existant sans aucune présence de vie… Cette découverte suggère donc l’existence d’une « créature » plus ancienne encore.

Popular Science