#Complotisme#

La vérité ?
Oui, mais pas nauséabonde

Paul Craig Roberts
Paul Craig Roberts

Par Paul Craig Roberts – Le 7 février 2015 – Sourcepaulcraigroberts.org

« Pour savoir qui vous dirige vraiment il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. » attribué à Voltaire Le Saker Francophone 

Dans mon article précédent, La grande manipulation, j’ai encore écrit au sujet de la fausse réalité créée pour les étasuniens et ceux qui se sont subordonnés à Washington, par l’intermédiaire de la propagande et du contrôle des narrations exercé par le gouvernement.

Considérez la guerre contre le terrorisme. Selon un prix Nobel d’économie, expert en budget à l’Université de Harvard, les quatorze années de la guerre contre le terrorisme de Washington ont coûté au minimum 6 trillions $. C’est à dire 6 000 billions $[6 000 milliards]. Cette somme, ajoutée aux revenue des impôts actuels, serait suffisante pour sortir du rouge le système de sécurité sociale et de soins de santé pour des années à venir. Sans les sommes immenses gaspillées dans la guerre contre la terreur, les Républicains n’auraient aucune excuse pour essayer de couper le budget de la sécurité sociale et de soins de santé pour des raisons budgétaires et pour privatiser les pensions des retraités et des soins de santé, faisant ainsi en sorte de transformer les pensions pour ces services en une rentes financière pour Wall Street.

La lutte contre le terrorisme est l’excuse pour la dilapidation d’au moins 6 000 billions $.

Quels sont les attentats terroristes utilisés pour justifier ces dépenses ?

Il y en a eu cinq: le 11 septembre 2001, l’attentat à la bombe dans le système de transport à Londres, l’attentat à la bombe en Espagne, l’attentat au marathon de Boston et l’attaque au fusil de Charlie Hebdo en France.

En d’autres termes, cinq événements en quatorze ans.

Les pertes humaines combinées de tous ces événements sont minuscules en comparaison avec celles engendrées par la guerre contre le terrorisme. Même les morts parmi nos propres soldats sont supérieures.

Mais s’agissait-il d’attentats terroristes?

Il y a de nombreuses raisons pour douter de ces attaques terroristes. Les gouvernements ont toujours utilisé des coups montés afin de servir leurs objectifs secrets. La police secrète du Tsar à mis des bombes pour justifier l’arrestation d’agitateurs ouvriers. Nous savons depuis l’Opération Gladio, que les services de renseignement occidentaux ont fait la même chose de façon à accuser les partis communistes et à réduire leurs gains électoraux. Washington vivait dans la peur que le Parti communiste n’arrive au pouvoir dans certain pays européens.

Le mouvement 9/11 Truth, comprenant 2 300 architectes et ingénieurs, des physiciens, des nano-chimistes, des militaires et des pilotes de ligne, des intervenants d’urgence et d’anciens fonctionnaires du gouvernement, ont fait exploser la version officielle. Aucune personne douée d’intelligence ne croit encore à cette version. Le directeur, son assistant et le conseil légal de la Commission officielle du 9/11 ont écrit des livres affirmant que des informations avaient été cachées à la commission, que l’armée avait menti à cette même commission et enfin que celle ci avait été créée pour échouer.

Nous avons maintenant les déclarations d’un membre d’Al-Qaida, emprisonné, qui affirme que l’Arabie saoudite a financée les attentats du 11 septembre. Il existe un document secret du gouvernement, dont vingt-huit pages désigneraient une implication saoudienne et que des juristes souhaitent voir divulguées. Au point où nous en sommes, il n’y a aucune façon de savoir s’il s’agit là d’une nouvelle tentative d’étouffement ou d’une nouvelle distraction pour attirer l’attention hors du champ de l’histoire officielle chancelante et pointer vers les saoudiens, dont le pays est aussi sur la liste des pays moyen-orientaux que les néoconservateurs veulent renverser. Lorsque Washington ment et retient des informations, la population étasunienne ne peut pas connaître la vérité.

Il y a des bizarreries et des preuves contradictoires à propos des attentats à la bombe dans le métro londonien et dans la gare en Espagne. De plus, ces attentats sont arrivés au bon moment pour servir la propagande et les objectifs de Washington, alors que les gains attendus par les terroristes ne sont pas clairs et sont même ambigus. L’attentat à la bombe du marathon de Boston et l’attaque de Charlie Hebdo à Paris ont toutes les caractéristiques de coups montés, mais les médias n’ont posé aucune question. Au lieu de cela, les médias ont amplifié les explications officielles. Lorsque les questions ne peuvent pas être posées ou que l’on ne peut y répondre, il est raisonnable de suspecter que quelque chose ne va pas avec l’histoire que l’on nous raconte.

Moi-même, ainsi qu’un grand nombre d’observateurs et de personnes informées, avons posé des questions au sujet des événements de Boston et de Paris. Nous avons bien sûr été récompensés par des attaques ad hominem. Par exemple, une non-entité, dont personne n’a jamais entendu parler, a utilisé Salon [journal en ligne, NdT], qui est connu pour être une voix du gouvernement, pour me traiter de tous les noms pour avoir osé poser des questions évidentes que tous les journalistes devraient poser.

La seule raison de lire Salon est de continuer à vous laisser laver le cerveau, comme devrait le faire tout patriote étasunien. En effet, comment osez-vous envisager de douter de votre gouvernement, si vertueux, si soucieux de la vie, tellement moral, humain, aimant, attentionné et honnête, qui prend un soin particulier à protéger la vie humaine partout, comme en Irak, en Libye, en Syrie, au Pakistan, au Yémen, en Somalie et en Ukraine.

Considérez comme une règle générale le fait qu’à chaque fois que vous voyez une attaque ad hominem contre une personne parce qu’elle soulève des questions, c’est que celles-ci sont dangereuses; et alors, le gouvernement utilise ses trolls bien rémunérés pour discréditer les sceptiques qui ont posé les questions.

Les attentats de Charlie Hebdo et de Boston ont en commun le fait que la police a décidé de tuer les prétendus criminels plutôt que de les arrêter – de même qu’un individu supposé avoir été Ossama Ben Laden a été assassiné gratuitement lors du raid contre l’antre du Cerveau au Pakistan. Les morts ne parlent plus. Ils ne peuvent pas contredire l’histoire officielle.

La question la plus évidente qui se pose, comme celle au sujet du soi-disant meurtre d’Ossama Ben Laden par un militaire étasunien à Abbotabad au Pakistan, est donc la suivante: pourquoi de telles ressources potentielles pour les renseignement ont-elles été éliminées plutôt qu’arrêtées ? Mais les médias de la presse écrite ou de la télévision n’ont pas mis en avant cette question, pourtant évidente. Un des supposés suspects de l’affaire Charlie hebdo, Hamyd Mourad, a eu la présence d’esprit de se rendre à la police, avant d’être assassiné comme un terroriste, en apprenant par les médias sociaux qu’il était le conducteur de la voiture qui avait permis aux tueurs de Charlie Hebdo de s’enfuir. Le coup monté contre la victime désignée a échoué.

Je n’ai rien vu dans les informations qui explique comment la narration officielle peut être aussi mensongère au sujet d’ Hamyd Mourad et, en même temps, pourrait rester vraie quand aux frères qui sont supposés avoir mené les attaques. La preuve qui accuse les frères de cette attaque est l’affirmation qu’ils ont laissé leur carte d’identité dans la voiture abandonnée. Cela me rappelle les passeports soi-disant trouvés dans les ruines des Twin Towers et qui ont été utilisés pour établir l’identité des supposés responsable des attentats.

Hamyd Mourad est comme le frère Tsarnaev qui a survécu. Ni l’un ni l’autre n’étaient censés survivre, parce que leurs histoires, si elles sont un jour divulguées, seront en contradiction avec l’historie officielle.

A deux mois près, il y a deux ans que les attentats de Boston ont eu lieu et le frère Tsarnaev qui a survécu n’a toujours pas été jugé. Ni lui, ni son avocat n’ont été entendus. [1]

Selon l’histoire officielle, Dzhokhar a écrit sa confession sur le flanc du bateau dans lequel le jeune homme de 19 ans, sévèrement blessé, se cachait pour échapper à son exécution. Qu’une histoire aussi peu probable soit gobée comme une réalité aux Etats-Unis ne fait que démontrer la stupidité tant des autorités que du public américain.

Il est tout à fait possible que l’avocat de Dzhokhar ait appris du cas de Lynne Steward que tout avocat qui défend son client musulman sera lui-même condamné à la prison fédérale pour ne pas avoir coopéré avec les buts du gouvernement.

Mais ce sont là des spéculations. Quel faits avons nous ? Aucun bien entendu, de la part de Washington. Washington n’ a pas besoin des faits. Washington est le Pouvoir impérial. Washington dirige le monde, au diable les faits. Les médias écrits ou télévisés n’osent contredire Washington sur aucun point important ni poser des questions embarrassantes.

A propos de faits, il y a le rapport resté sans investigation au sujet d’un officier de police de haut rang qui, sans raison apparente, s’est suicidé au quartier général de la Police, alors qu’il écrivait un rapport sur l’affaire Charlie Hebdo fondé sur son enquête.

Les officiers de police passent leur vie à attendre de participer à un cas d’importance exceptionnel qui rendrait leur carrière mémorable. Aucun policier bénéficiant d’une telle opportunité ne la refuserait en se suicidant. L’enquête ne correspondait-elle pas à l’histoire officielle? L’officier de police Helric Fredou [Requiescat in Pace, NdT] n’était-il pas d’accord avec des ordres reçu d’enterrer l’affaire? Les médias n’ont pas posé ces questions et je n’ai pas vu un seul article au sujet du rapport de Fredou. Que disait donc ce rapport terminé ou non? Pourquoi ceci n’a-t-il pas été considéré par les médias?

De plus, la famille d’Helric Fredou s’est vu dénier, par le gouvernement Français, l’accès au rapport d’autopsie du suicide d’Helric. Je n’ai vu aucune référence à ce fait dans aucun médias écrit ou télévisé aux États-Unis. Voici le le seul rapport que j’ai pu trouver : un article de Kevin Barrett publié sur Veteran Today.

Tournons nous maintenant du côté d’un des derniers journalistes d’investigation, Russ Baker. Dans un entretien avec Lew Rockwell le 30 janvier 2015, Russ Baker a fait remarquer qu’aucune preuve n’avait jamais été fournie que les frères Tsarnaev avaient tué un policier du campus du MIT ou même pris en otage un automobiliste. Il fait remarquer que ces histoires avaient aidé à aggraver la situation et à mettre fermement dans la tête de l’opinion publique que les frères étaient dangereux et coupables de l’attentat, tout en attisant la vengeance des policiers.

Il y a de nombreuses anomalies dans le cas des frères Tsarnaev. Je ne vais pas les exposer. L’ internet est plein d’informateurs sceptiques au sujet de l’histoire officielle et vous pouvez écouter votre conscience. A l’époque, la preuve principale incriminant les frères était une vidéo où on les voyait avec un sac sur le dos. Il y a cependant de nombreuses vidéos disponibles montrant un grand nombre de personnes avec un sac à dos, dont un certain nombre d’hommes vêtus de façon identique comme s’ils portaient un uniforme. Il y a de plus des rapports attestant qu’il y avait, sur le site de l’attentat, un exercice anti-terroriste, mené avec des acteurs de crise [acteurs figurants professionnels utilisés pour tromper le public, NdT]. A ma connaissance, aucun de ces rapports n’a jamais été examiné ou expliqué par la télévision et les médias écrits.

Un des aspects qui suggèrent une planification des événements est l’apparition rapide de 10 000 hommes de troupe, lourdement armés, issus de corps de policiers ou des forces fédérales. Comment (et pourquoi) ces forces ont elle été si rapidement et si facilement rassemblées? Le siège complet de Boston [650 000 habitants, NdT] et de sa banlieue, l’éviction des gens de leur habitation à la pointe du fusil de façon à mener des fouilles maison par maison pour retrouver un des frères toujours vivant et blessé, est une réponse tellement hors des normes habituelles qu’elle aurait dû susciter des questions que les médias se sont bien gardés de poser.

La fête de rue spontanée pour remercier les forces militarisées d’avoir sauvé Boston d’un dangereux criminel, un jeune homme de 19 ans, saignant à mort dans un bateau et trouvé par un habitant, constitue un autre fait suspect. Cette fête a eu lieu très rapidement, juste après que le gamin avait été trouvé, et ne correspond pas au temps nécessaire pour organiser des réjouissances dans la rue, surtout immédiatement après une situation de siège où tant de choses sont désorganisées.

Lew Rockwell m’a donné l’autorisation de reproduire la transcription de son entretien du 4 juin 2013 avec Russ Baker, intitulé Étouffer la vérité au sujet des attentats de Boston. J’en publie un long extrait mais l’intégralité de l’entretien est disponible sur ce lien:

Note du Saker Francophone: Faire la transcription d’une émission de radio est toujours un exercice difficile et l’on ne peut pas fournir un texte fini de qualité littéraire. Cet entretien n’en reste pas moins très important.

ROCKWELL: Bonjour. Vous écoutez le Lew Rockwell show. Nous sommes heureux d’avoir comme invité Russ Baker. Russ est un journaliste d’investigation reconnu. Je pense qu’il s’agit malheureusement d’une espèce en voie de disparition. Il a écrit pour le New Yorker, Vanity Fair, The Nation, The New York Times, The Washington Post, The Village Voice, Esquire et beaucoup d’autres journaux. De façon plus importante, à mon sens, il a écrit un livre formidable intitulé, The Family of Secrets : The Bush Dynasty, the Powerful Forces that Put It in the White House and What Their Influence Means for America [La famille aux secrets: la dynastie Bush, les forces puissantes qui les ont installés à la Maison Blanche et ce que leur influence signifie pour les États-Unis] ainsi qu’un livre de poche, mis à jour, intitulé : Family of Secrets: The Bush Dynasty, America’s Invisible Government and the Hidden History of the Last Fifty Years [La famille aux secrets: la dynastie Bush, le gouvernement invisible des États-Unis et l’histoire cachée des cinquante dernières années, NdT]. Russ a bien sûr son propre site internet, RussBaker.com, ainsi que WhoWhatWhy.com, qui prolonge ses articles d’investigation hors des médias de masse.
Russ, êtes-vous le seul à remettre en question l’assiègement qui a eu lieu à Boston?

BAKER : Nous regardons les faits dans cette affaire, et dans la somme d’informations qui est sortie, nous voyons des anomalies considérables, des inconsistances, des mensonges évidents, des revirements de la part des agences et tout cela nous dérange. Ainsi, moi-même et d’autres membres de notre équipe, avons travaillé sur cette histoire depuis plus d’un mois et nous allons continuer à le faire pendant quelques mois encore.
Nous avons vu les mesures autoritaires prises contre le mouvement de la liberté. Nous avons été témoin de l’empiètement croissant des troupes militaires dans les villes étasuniennes. Nous voyons que le public est adouci et amené à accepter de plus en plus le fait de vivre dans un État presque militaire.

ROCKWELL : Vous vous êtes rendu sur le terrain, à Boston ?

BAKER: J’ai passé les deux dernières semaines là-bas. Je vais y retourner. Je ne peux y rester à plein temps. Je suis domicilié à New York, pas à Boston. Mais j’ai passé deux semaines sur place et cela a été très, très instructif et j’ai compris beaucoup de choses. J’ai rencontré des journalistes des principaux journaux et des émissions de radio et je me suis baladé avec eux. Certain d’entre eux sont des bonnes personnes, mais j’ai pu voir leurs limites. La réalité est que presque personne ne fouille en profondeur ces sujets problématiques. Quand je parle de sujets problématiques, je veux dire que c’est le travail des médias de chercher ce qui s’est véritablement passé. Notre travail n’est pas de transmettre ce que quelqu’un d’autre à dit au sujet des événements. Ce n’est pas notre boulot. Et les médias là-bas, les principaux journaux, la télévision et la radio, se sont en majorité contentés de répéter ce que les autorités leurs ont dit. Dans quelques rares cas, comme le Boston Globe, ils ont fait un peu plus que cela et ont essayé de parler aux gens. Mais je peux vous dire de ma propre expérience que beaucoup de choses sont sous contrôle.
Nous avons publié quatre articles. Un prochain sortira dans quelques jours. Il traitera du sujet de la victime du vol de voiture, qui est une partie très, très importante de cette histoire, sur laquelle les médias n’ont pas enquêté. Nous avons aussi écrit récemment un article au sujet du meurtre de l’officier de police du MIT, appelé Sean Collier. Cette histoire a été traitée, Lew, mais elle n’a pas été examinée dans le contexte où l’histoire à eu lieu. En fait, l’histoire a été une sorte de moment de propagande. Ceux d’entre nous qui étudions l’histoire se souviennent qu’à l’époque nazie, il y a eu le meurtre d’un policier, Horst Wessel. Ils avaient même composé une chanson pour le mouvement nazi, le Horst Wessel Lied. Les meurtres de policiers sont magnifiés – si vous allez sur WhoWhatWhy.com et si vous lisez l’article, vous verrez la photo de tous ces joueurs de baseball debouts dans un stade, leur casquette à la main et la tête baissée, en face du portrait géant de cet officier de police. Pourquoi cela? Parce que, et c’est tragique, des officiers de police sont tués en service tout le temps. Pourquoi se focaliser sur ce policier? Je n’ai jamais vu une organisation médiatique se poser la question. Pourquoi se focaliser sur ce policier? Que s’est-il passé qui justifierait un intérêt spécial pour lui ?

ROCKWELL : Bien sûr, de toute évidence, le fait que le meurtre d’un policier ait plus d’importance que celui des gens ordinaires est devenu un postulat jamais remis en question. Ainsi, le meurtre d’un flic est bien pire que celui d’une vieille dame ou d’un jeune papa ou de qui que ce soit d’autre, et cela arrive tout le temps. En fait, il n’y a pas tant de policiers qui sont tués en service. On peut trouver des chiffres à ce sujet. Il est bien plus dangereux d’être un pêcheur professionnel, un fermier, un bûcheron ou beaucoup d’autres choses que d’être un flic. Il n’est pas vrai qu’ils soient toujours assassinés.
Mais dans l’absolu, comme le dit Will Grigg, ça devient un sujet d’une grande importance politique; à chaque fois qu’un flic est tué, on l’enterre avec des funérailles dignes de Brejnev, alors que lorsqu’un pauvre commerçant, ou quelqu’un d’autre, est assassiné sur son lieu de travail, seule sa famille s’en soucie.

BAKER : Je suis d’accord avec vous, c’est vrai. Je voulais dire que même si je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il n’y a pas tant de policiers tués, au niveau national, il y en a probablement quelques-uns.

ROCKWELL : Bien sûr; il y en a, en fait, entre 40 et 50, ce qui est terrible.  [Depuis le 11 septembre 2001, il y a eu plus de citoyens américains tués par les forces de police que de soldats états-uniens tués en Irak, NdT]

BAKER : Mais ce qui m’intéresse ici, c’est le cas particulier de cet officier de police.

A ce propos, il faut savoir que deux policiers ont été touchés, un est décédé et l’autre n’est pas passé loin. Et il s’agit de deux cas très étranges. Avant tout, j’ai été frappé par le fait qu’ils voulaient que la mort de ce policier soit une chose importante. Joe Biden* est arrivé par avion et à prononcé une allocution pour ses funérailles. Il est dit, littéralement, que des milliers de personnes ont assisté aux funérailles de cet homme qu’ils ne connaissaient pas. Il est maintenant logique de se poser la question: «Pourquoi les gens iraient-ils aux funérailles d’une personne qu’ils ne connaissaient pas?»  Il y a une raison à cela: il s’agit d’une propagande destinée à focaliser l’attention de la population, afin d’envoyer le message fort que le système prend soin de vous et qu’il vous faut honorer le système.Cette personne est morte pour vous.

Si vous lisez mon article et tous les détails de mon enquête – et nous irons plus loin à ce sujet – vous apprendrez quelque chose de très intéressant. Tout d’abord, lorsque l’officier Collier a été tué, on nous a surtout dit, soit explicitement soit implicitement, qu’il avait été tué par ces deux frères. Ce qui est très intéressant, c’est qu’au moment où il a été tué, tout ce que nous savions de ces deux frères – dont les noms n’étaient pas encore connus –, c’est qu’ils avaient été photographiés par une caméra vidéo, portant des sacs à dos, marchant au coté de dizaines, de centaines d’autres gens portant aussi des sacs à dos. Et c’est la mort de cet officier de police qui a tout mis en mouvement.

Dès que j’ai entendu parler de la mort de ce policier, j’ai pensé: d’accord, lorsqu’un policier est abattu, lorsque c’est annoncé, tout s’emballe. Je peux vous dire que je connais beaucoup de policiers, et nombre d’entre eux sont des gens très bien, mais ils agissent avec une sorte de mentalité de groupe. Il y a toute une tradition, le Mur bleu du silence. Et quand quelque chose arrive à un policier, quel que soit le cas, tous les autres réagissent immédiatement d’une façon très, très agressive. Donc ce que l’on a vu, lorsque le second policier à été touché, c’est qu’ils sont tous partis pour trouver celui qui avait fait ça. Tout cela est devenu la justification pour les tirs dans la rue de Waterdown. Ensuite ils sont partis à la poursuite du plus jeune des frères Tsarnaev et, alors qu’il n’était même pas armé, ils ont arrosé de rafales de mitraillettes le bateau où il était caché. C’était en quelque sorte la rétribution pour la mort de leur collègue… Une semaine plus tard, au moment de cette cérémonie mémorielle avec Biden et tout le reste, ils ont annoncé plutôt tranquillement, en substance: «Oh, vous savez quoi? En fait, l’histoire originelle qui voulait que le policier a essayé d’arrêter les deux frères et qu’il avait été tué, n’était pas vraie.» Il se trouve qu’ils ne savent pas qui a tué cet homme. Il ne s’est confronté à personne. Il a été assassiné. Savez vous, Lew, où il a été assassiné ? Il était assis dans son véhicule de patrouille. Juste assis là. Quelqu’un est venu derrière lui sans aucune raison apparente et l’a tué de sang-froid. Nous n’avons aucune preuve, jusqu’à maintenant, que les frères Tsarnaev sont responsables, mais ce sont les événements qui ont précipité les choses et toute cette puissance de feu.

La chose suivante qui s’est passée est le vol de la voiture. Une personne inconnue, dont le nom n’a toujours pas été rendu public, a dit que sa voiture avait été volée par ces frères et qu’ils lui avaient dit: «Nous avons placé la bombe et nous avons tué le flic». Maintenant, il y a deux choses pour lesquelles aucune preuve formelle n’existe, mais deux flics ont été tués, une voiture a été volée, et une personne à l’identité inconnue a dit que ces gars lui avaient dit qu’il l’avaient fait. Ensuite, l’un des deux est tué et je crois qu’ils ont essayé d’assassiner l’autre. Donc, ce que nous aurions eu, Lew, c’est une situation où les deux suspects seraient morts, où un témoin inconnu dirait qu’il sont impliqués dans ces deux actes, et tout serait fini; et la gigantesque réponse militaire aurait été acceptée et aurait été utilisée pour que nous nous fassions à l’idée que ce type d’événement va se reproduire.

ROCKWELL : C’est juste. Et bien sûr, on a eu ensuite le jeune frère qui a écrit sa confession sur un des flancs du bateau, dans l’obscurité.

BAKER : Eh bien oui, dans l’obscurité. Mais ce gars était en fait grièvement blessé. Selon l’histoire, un petit peu étrange, du propriétaire de ce bateau, il a vu du sang, lorsqu’il est sorti vérifier. Cela signifie que le gars était déjà dans une mare de sang avant qu’ils n’appellent les flics. Nous savons qu’il s’est enfui de l’hôpital, gravement blessé. Ainsi, la probabilité qu’il ait été en mesure de se mettre debout, héroïquement, et de faire l’incroyable effort de griffonner une confession avant de rendre son dernier soupir, est un petit peu difficile à croire.

Finalement, je crois qu’ils pensaient que ce type devait mourir. Avec tout les coups de feu qu’ils avaient tirés sans qu’il ne réplique, on peut penser qu’au moins une personne dans ce groupe, un policier ou des gens du FBI présents sur les lieux, tiraient pour tuer. Il semble que c’était l’intention. Ainsi, cette confession (écrite, NdT), si elle est authentique – et on n’a pas vu cette confession. L’autre chose que nous avons écrite est que cette confession nous a été rapportée par John Miller, un important correspondant à CBS News. Il est très, très important de se rappeler que le dernier emploi de John Miller était au FBI, en tant que haut fonctionnaire. Il était un des principaux porte-parole du FBI. Il aime le FBI. Il est très, très proche du FBI. Voilà donc l’homme qui est revenu au journalisme pour nous raconter cette histoire. Il a en outre été un des personnages clé tout au long de l’affaire. Il a obtenu un de ces prétendus entretiens exclusifs avec la victime inconnue du vol de voiture. En d’autres termes, toute cette narration est essentiellement construite par le FBI ou ses alliés.

ROCKWELL : Je considère le FBI comme la police secrète des Etats-Unis. Et si vous les appelez ainsi, lorsque vous voyez ce genre d’événements, il me semble que vous devriez prendre ce que l’on vous dit non pas avec une pincette, mais avec un tas de pincettes!
Vous savez, j’ai été correspondant partout dans le monde. J’ai été un des premiers journalistes en Allemagne de l’Est avant la chute du mur, en Roumanie lorsque Ceausescu a été renversé. J’ai été dans de nombreuses sociétés soumises au totalitarisme et à l’autoritarisme. Dans ce genre d’organisation, vous avez besoin de police, vous avez besoin d’agences de renseignement, mais malheureusement, les abus sont flagrants. J’invite quiconque écoute et pense que ce n’est pas vrai, à lire un des livres, parmi des dizaines, écrits au sujet de J. Edgar Hoover, qui a dirigé le FBI durant un demi siècle. Il constatera qu’il le dirigeait comme si c’était son fief personnel, à la manière d’un voyou, et que tout le monde dans l’agence en était terrifié. Il y avait constamment des dissimulations là-dedans. Vous compreniez que vous pouviez perdre votre travail en un instant si vous posiez ne serait-ce qu’une seule question. Certains de ces livres ont été écrits par des universitaires et d’autres par d’anciens employés de l’agence.
Je suis donc d’accord avec vous. Bien sûr, dans un sens, on veut qu’une agence comme le FBI existe. Mais cela ne veut pas dire que nous devons en même temps pardonner les graves problèmes structurels, philosophiques et autres qui vont avec. Le FBI, la CIA, les services secrets, la police locale, toutes ces institutions sont absolument truffés d’anomalies. Vous savez, ma position de journaliste est que de nombreuses institutions sont des nids de problèmes, d’abus et ainsi de suite et cela vaut aussi pour de nombreux aspects du gouvernement et c’est pareil pour l’industrie privée, les grandes entreprises. En tant que journaliste, ce n’est pas notre boulot, et je ne crois pas non plus que ça soit celui des citoyens, d’accepter tout ce qu’on nous raconte et de nous contenter de faire une confiance aveugle à tout ce qu’ils disent, que cela provienne du FBI ou de votre banque.

ROCKWELL : Dites-nous ce qui s’est passé lors du prétendu incendie, ou de la prétendue bombe, ou quoi que ce fut, à la Librairie du président Kennedy à Boston.

BAKER : Vous savez, c’est une histoire étrange, parce qu’on nous a dit que c’était arrivé presque au même moment que la bombe du marathon, le même jour. Nous n’avons toujours pas eu de réponse claire sur ce qui s’est passé. J’ai fait une petite recherche et je dois dire que j’ai des questions à ce sujet. Je ne crois pas que les autorités soient prêtes à le rendre public. Et ce qui est encore plus dérangeant que l’attentat à la bombe en lui même, ce sont les dommages potentiels ou ceux que l’on a essayé de provoquer contre des documents de recherche inestimables, dont des gens comme moi ont besoin pour poursuivre leur enquête sur ce qui est arrivé à John F. Kennedy; sur ce qui est arrivé aux Américains il y a cinquante ans et la façon dont cela continue à avoir un impact sur nous jusqu’à ce jour. Le passé est certainement un prologue. Non seulement je suis concerné par ce sujet, mais il n’y a eu aucune couverture médiatique. Faites une recherche sur Google à ce sujet, vous ne verrez presque rien. Je veux dire, rien dans les médias de Boston ou les médias nationaux. WhoWhatWhy est une toute petite organisation à but non lucratif, mais nous mettons notre nez dans cette affaire, alors que les organisations géantes d’information n’ont personne en leur sein pour se poser ces questions.

Je trouve que l’histoire de l’attentat à la bombe de Boston [2] est pleine de messages bizarres. Tout cela pourrait bien être des coïncidences… peut être. Probablement en grande partie. Je vous donne un exemple. Le meurtre de l’officier Collier à été la copie presque conforme du meurtre du policier Tippet dans la saga Lee Harvey Oswald/John Kennedy. Lee Harvey Oswald n’aurait jamais été un vrai suspect dans l’assassinat de Kennedy si un policier n’avait pas été tué juste après l’assassinat de Kennedy, parce que Oswald n’était qu’une des nombreuses personnes travaillant dans le bâtiment. Personne n’a dit l’avoir vu avec un fusil. Il n’est devenu réellement suspect que lorsque ce policier a été tué et c’est alors que la description de l’homme qui avait tiré sur lui correspondait à Oswald. Vous voyez donc ici une chose très, très similaire: un policier est descendu juste après un autre événement et joue un rôle essentiel pour lier les deux affaires, faisant en sorte que ces non-suspects deviennent suspects et les rende très, très coupables. C’est une chose.

La seconde chose est ce qui s’est passé à la bibliothèque le jour du cinquantième anniversaire de l’assassinat de Kennedy. Il y a beaucoup, beaucoup de parallèles dérangeants. Dans les deux histoires, vous avez le fait que les suspects s’étaient récemment rendus en Russie. Vous vous rappelez de cela ? Ils ont tous deux été en Russie. (Rires.)

Étranges familles. Tant les Tsarnaev que Lee Harvey Oswald avaient été surveillés par le FBI. Tous deux avaient des parents, ou d’autres personnes avec qui ils étaient en relation, qui étaient liés à la CIA. Sont-ce là des coïncidences ? Quelqu’un a-t-il un drôle de sens de l’humour, particulièrement sophistiqué ? Qu’est ce qui se passe? Bien sûr, nous ne sommes même pas autorisés à nous poser ces questions.

Il y a une autre histoire qui prend probablement de l’importance. C’est comment le New York Times, plutôt que d’enquêter sur toute ces choses, trouve quelqu’un pour sortir un article au sujet des théoriciens du complot expliquant comment quiconque se pose des questions est en quelque sorte un malade mental – ce qui est une contradiction très importante. Si vous posez des questions et que vous n’acceptez pas la narration conventionnelle selon laquelle tout est clair, c’est que vous n’êtes pas bien du tout.[ce qui est tout à fait logique, compte tenu des risques encourus, il faut être fou, NdT]
Vous savez, mes efforts permanents pour fouiller ces traumatismes gigantesques, ce qui est arrivé à Martin Luther King, à Robert Kennedy et Walter Reuther, ce dirigeant syndical décédé dans un étrange accident d’avion, et d’autres [le traducteur en profite pour saluer la mémoire de Paul Wellstone, NdT]. Il y en a tant et ce sont principalement des réformateurs qui ont été éliminés, d’une manière disproportionnée. Il semble que très peu de politiciens conservateurs proches des multinationales, qui eux aussi volent pourtant tout le temps dans des avions privés, ont eu des accidents. Ce sont des choses qu’on devrait étudier.
Maintenant, vous avez parlé du KGB et du fait de mettre les gens dans des hôpitaux psychiatriques, mais vous savez, cela se passe aussi tout le temps aux États-Unis. Pour vous donner un seul exemple, prenons celui du sergent de l’armée nommé Dinkin, qui interceptait des télégrammes et des informations importantes et top-secrètes sur une base militaire en 1963. Il avait deviné, sur la base de sa propre surveillance du trafic des câbles, qu’il y avait un complot pour assassiner Kennedy. Et il avait deviné que ce complot allait impliquer des gens de droite, des membres de l’armée et quelques assassins étrangers, et qu’il aurait  lieu à Dallas en novembre 1963. Lorsqu’il a essayé de dire ce qu’il savait, ils l’ont mis dans un hôpital psychiatrique et ils ont commencé à lui faire des injections, puis ils ont commencé des opérations de contrôle mental sur lui. Il a finalement été forcé a se rétracter en donnat d’autres explications totalement bénignes. C’était en fait la seule façon dont cet homme pouvait sortir du goulag. Si vous pensez que ces choses se passent uniquement en Union soviétique, vous vous trompez.

ROCKWELL : Russ, avant de terminer, je voudrais, autant que vous le pouvez, que vous nous parliez du livre sur lequel vous travaillez actuellement.

BAKER : Vous savez, généralement, je ne parle pas trop des choses sur lesquelles je travaille. Mais je vais vous dire cela. Je continue à être très intéressé par l’assassinat de John F. Kennedy. J’aurais aimé sortir quelque chose pour le cinquantième anniversaire de son assassinat, mais cette histoire à tellement de couches, et elle est tellement compliquée, que certaine personnes croient que nous ne pourrons jamais en atteindre le fond. Je pense que nous le pouvons. Je pense que nous pouvons rassembler assez de pièces pour comprendre ce qui s’est passé. Et je pense que résoudre ce puzzle est absolument essentiel pour que nous puissions comprendre le type de société où nous vivons vraiment, afin que nous puissions nous réveiller. Les gens disent, vous savez, «C’est tellement déprimant, je ne veux pas en entendre parler». Mais ce n’est pas une façon de prendre des forces. Vous prenez des forces en vous éduquant, en ayant les yeux ouverts, en comprenant comment fonctionnent les choses. C’est véritablement ainsi que l’on doit commencer pour les corriger, c’est ce qu’ont dit Franklin Roosevelt et Woodrow Wilson, ils nous ont toujours mis en garde à propos du fait qu’ils ne gouvernaient pas vraiment le pays. Il est de notoriété publique que Franklin Roosevelt a dit dans une lettre privée: «Comme vous et moi le savons, le véritable pouvoir dans ce pays réside dans les cercles financiers à Wall Street.» Et c’est vrai. Je continue à observer Obama et la manière dont les gens comme lui arrivent au sommet, et des gens comme Hillary Clinton et ceux qui sont derrière eux, et la raison pour laquelle il en est ainsi. Peu importe, que nous ayons un démocrate ou un républicain à la présidence – bien qu’il y ait des différences essentielles sur les questions sociales – dès qu’il s’agit de sujets d’importance mondiale ou financière, nous voyons des politiques et des nominations très très similaires .Que se passe-t-il vraiment dans ce pays? Pourquoi semblons-nous vivre dans une espèce d’état où il n’y a qu’un seul parti? C’est la raison de mes efforts permanents, de mes livres et surtout de mon travail à WhoWhatWhy.com, qui est véritablement l’objet principal de mes efforts aujourd’hui. Il s’agit de construire une institution journalistique qui ait du sens et puisse entraîner toute une nouvelle génération de journalistes, financée entièrement par le public, sans influence des multinationales ou du gouvernement, qui pose les questions sans crainte ni faveur, et fasse ce que nous sommes supposés faire réellement en tant que journalistes.

Chers lecteurs: Si nous voulons retrouver la liberté accordée par la Charte des droits, nous ne devons plus écouter les mensonges de Washington. L’objectif de Washington est différent de celui de la population étasunienne. Le but de Washington est la guerre et toujours plus d’endettement pour les contribuables, bien qu’une majorité ne puissent déjà plus payer leurs factures, sauf en creusant leurs dettes avec leurs cartes de crédit. Washington veut aussi installer un État policier pour contrôler la population, alors que les délocalisations éliminent le tampon que constitue la classe moyenne, qui supprime le conflit de classes entre les pauvres et les riches.

Tout étatsunien qui a lu le livre de Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis, [3] sait que le gouvernement n’a pas servi les intérêts du peuple, mais les objectifs des riches et des puissants.

La guerre et la sécurité pèsent lourdement sur le budget étasunien et les libertés civiles. Ayant établi le précédent du verrouillage d’une ville importante pour chercher un suspect, cette force a récemment été utilisée pour verrouiller New York à cause d’une tempête de neige. Les gens du Nord-Est des États-Unis savent certainement se débrouiller avec ça, mais soudain on leur dit qu’ils ne peuvent pas quitter leur domicile ou sortir dans les rues à cause de la neige.

Qu’est ce qui a donc changé pour que soudainement, une tempête de neige engendre une réponse politique comparable à une déclaration de loi martiale ?

Quelle sera la prochaine excuse ?

Les étasuniens sont-t-ils entraînés à accepter des limitations de leur liberté de mouvement?

Prenez garde. Il est probable que vous soyez conditionnés pour restreindre les dimensions de votre liberté.

* Bizarre, Joe Biden… Le même qui défend aujourd’hui l’agression nazie contre les populations russophones d’Ukraine qui a fait au moins 5 000 morts, dont le fils est devenu le numéro deux de la plus grosse entreprise gazière ukrainienne Burisma Holdings, et qui rêve de plonger l’Europe dans une guerre contre la Russie.

[1] Le lecteur curieux et anglophone pourra visionner ce document édifiant, pourtant issu d’un média de masse et qui rapporte que lors de la première audience au tribunal, un ami de Tsarnaev, collègue de MMA, à affirmé que l’homme qui était présenté, n’était pas Tsarnaev. Le Boston Globe: https://www.youtube.com/watch?v=JIm-TeodFT8 (NdT).

[2] Dans le même temps, le traducteur a le souvenir qu’une centrale nucléaire avait été attaquée en Californie sans que les médias de masse, focalisés sur l’affaire de Boston, ne parlent de cet événement pourtant extrêmement grave: http://www.theverge.com/2013/12/27/5249016/fbi-investigating-military-style-attack-on-california-power-plant (NdT)