Pas glop ! Deux trois nouvelles de l’environnement

Quelques articles et liens des articles les plus marquants sur l’environnement de notre petite boule bleue. Il y aurait de nombreuses choses à dire, morts en masse de poissons et d’oiseaux,,  les compagnies pétrolières qui projettent de polluer encore plus les océans, le lobby nucléaire qui utilise l’excuse climatique pour imposer son existence…. 

C’est comme d’hab, quoi… Les irresponsables sont aux commandes.

Le pergélisol, (permafrost) une bombe climatique

 

Dans le Grand Nord, des sols gelés depuis des milliers d’années commencent à fondre en libérant de puissants gaz à effet de serre. Une expédition de chercheurs franco-canadiens est partie évaluer cette menace.

Dans les régions arctiques, il existe un sol gelé en permanence depuis des milliers d’années. On l’appelle le « pergélisol » ou « permafrost- » dans sa version anglo-saxonne. Sous l’effet du changement climatique, il montre ses premiers signes de dégel, formant des mares de « thermokarst », ces taches blanches que l’on observe sur la photo.

Le pergélisol – qui recouvre 25% des terres émergées de l’hémisphère nord, soit la superficie du Canada – est une bombe à retardement. Sa fonte libère des quantités colossales de méthane et de dioxyde de carbone, deux gaz largement responsables, à leur tour, du changement climatique. Conséquence de ce cercle vicieux, d’ici à la fin du siècle, les températures pourraient augmenter de 5 à 8°C et non de 4, l’estimation haute donnée aujourd’hui par le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).

Pour mesurer l’ampleur de cette menace, huit laboratoires français et canadiens ont lancé un vaste programme de recherche. Une journaliste du Journal du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) les a suivis et livre un récit illustré de l’une de leurs expéditions.

Un reportage à lire sur le site du Journal du CNRShttps://lejournal.cnrs.fr/articles/pergelisol-le-piege-climatique

SOURCE :

http://www.terraeco.net/Voyez-fondre-le-pergelisol-cette,58354.html

En complément :

Le blog de Nicolas Vannier :

http://www.nicolasvanier.com/petit_aventurier/images/fiches_pedagogiques/correction_schema_bilan.pdf

Sibérie : un virus âgé de 30.000 ans libéré par la fonte des glaces

http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/environnement/article/siberie-un-virus-age-de-30-000-ans-libere-par-la-fonte-des-glaces-325613

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Vous n’en n’avez sans doute pas entendu parler : Des millions de dioxyde de souffre dans l’atmosphère emmenés par les vents et redistribuée par les pluies. Une acidification de l’air, de la terre et des océans, poison pour toutes les espèces vivantes qui vient s’ajouter aux millions de tonnes émises dans l’atmosphère par notre « belle civilisation » !

Bah ! Le SO2, ça ne se voit pas…

Holuhraun (Islande)

drapeau francaisL’éruption continue dans l’Holuhraun mais son intensité diminue lentement. Les mesures effectuées depuis les airs montrent que le champ de lave s’est épaissi considérablement. Le volume du champ de lave atteint maintenant un peu moins de 1,4 km3. Le débit à la source est d’à peine 100 m3 par seconde.
L’activité sismique sur le Bárðarbunga reste soutenue. La plupart des événements ont des magnitudes entre M3 et M3.9. Cependant, aucun événement supérieur à M5 n’a été détecté depuis le 8 janvier. A noter qu’un petit essaim sismique a été enregistré le 29 janvier à 21h22 (heure locale) à un kilomètre de profondeur sous la bordure orientale de la caldeira du Barðarbunga. L’événement s’est accompagné d’une hausse du tremor. Signe d’une petite éruption sous-glaciaire? Le débit des rivières qui sortent du glacier nous le dira.
De petits séismes sont encore détectés le long du dyke. La plupart d’entre eux sont inférieurs à M1; le plus fort a été de M1.6 le 24 janvier.
Les mesures GPS en bordure nord du glacier Vatnajokull montrent un lent dégonflement en direction du Bárðarbunga
L’éruption de l’Holuhraun a produit 8,3 millions de tonnes de SO2 depuis son début, ce qui signifie 50 à 60 000 tonnes par jour. En comparaison, la pollution par le SO2  en Europe est de 14 000 tonnes par jour ; elle atteint 40 000 tonnes par jour aux États-Unis.

La pollution par l’éruption dans l’Holuhraun est la plus importante depuis l’éruption du Laki en 1783 qui avait émis 100 millions de tonnes sur une période de huit mois!

Source : Met Office.

http://volcans.blogs-de-voyage.fr/2015/02/01/holuhraun-islande/

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Brésil: Sao Paulo agonise sans eau

 

En plein été austral, ce qui semblait être une menace est devenue réalité: l’eau commence à manquer dans le centre de Sao Paulo, la riche mégapole du Brésil frappée par une grave sécheresse qui menace aussi l’approvisionnement en électricité.

Tiago Guimaraes a été prévenu à son travail que l’immeuble où il vit au centre-ville n’avait plus une goutte d’eau. Il a pu prendre une douche au gymnase avant de rentrer chez lui. « Mardi, c’était la première fois qu’on a manqué d’eau. Mercredi nous n’en avons pas eu non plus, après c’est revenu mais jusqu’à quand?« , raconte cet architecte de 34 ans né dans l’État de Ceara, dans le nord-est aride du Brésil. « Là-bas, nous avons connu une crise hydrique dans les années 90 et on a toujours essayé d’économiser l’eau. J’ai acheté un réservoir de 140 litres d’eau pour ne pas en manquer », ajoute-t-il. 

Dans le quartier huppé des Jardins, dans le centre de Sao Paulo, un petit restaurant pâtit du manque d’eau: on n’y lave plus le plancher tous les jours et le matin il faut attendre plusieurs minutes pour que l’eau sorte des robinets. La nuit, elle est coupée. « Cela a commencé récemment et cela s’est aggravé rapidement », raconte le propriétaire, Antonio Custodio. 

La région métropolitaine de Sao Paulo et l’intérieur de l’État subissent depuis des mois la pire sécheresse des 80 dernières années, avec des coupures d’eau durant plusieurs jours. Le manque de pluies a touché les grands barrages pour l’eau potable qui fournissent l’État de Sao Paulo où vivent 40 millions de personnes. 

Les cinq barrages du système de Cantareira par exemple ont leur niveau de stockage au minimum depuis longtemps. D’autres barrages importants pour la production d’électricité, situés dans le sud-est du Brésil, comme Rio, sont en situation critique. 

« Depuis 2012 nous avons des pluies en deçà de la normale mais cela a empiré depuis l’été (austral) 2014 », affirme Bianca Lobo, météorologiste du consultant Climatempo. « Et cette année les pluies resteront inférieures à la normale et empêcheront la récupération des barrages », prévient-elle. Les experts se plaignent que le gouvernement de Sao Paulo n’ait pas rationné l’eau en 2014 et ait tardé à informer de la situation. Ce n’est que la semaine dernière que le gouverneur, Geraldo Alckmin, a reconnu que Sao Paulo faisait déjà face au rationnement. 

Un peu avant, il avait augmenté le tarif de l’eau pour tenter de réduire la consommation. Les autorités tablent sur le fait que la saison des pluies – d’octobre à avril – sera suffisante pour rétablir le niveau des barrages. « Les autorités sont plus optimistes que n’importe quel météorologiste », ironise Mme Lobo. 

Les centrales hydroélectriques sont la principale source d’énergie du Brésil, un pays de plus de 200 millions d’habitants. La production de tout le pays se concentre dans le sud et le sud-est où se trouvent les grands centres industriels. Lundi, une coupure d’électricité a touché une dizaine d’États dont Sao Paulo, Rio de Janeiro et Brasilia. 

D’après l’Opérateur national du système électrique (ONS), la coupure a été due à une hausse de la demande, en raison de la chaleur, et de failles dans la transmission. Jeudi, plus d’un million de personnes sont restées sans eau dans la banlieue de Sao Paulo après une panne de courant qui a affecté les pompes de distribution. 

« Ici, jamais personne n’a pensé que l’eau allait manquer. Le problème avec la production d’énergie, c’est un système très dépendant des pluies », explique Edson Carlos, président de l’Institut privé Trata Brasil, dédié à la protection des ressources hydriques. 

Le spécialiste critique aussi le gâchis élevé d’eau potable dans tout le pays, avec notamment un réseau d’égouts obsolète qui perd plus de 30% d’eau. Les autorités rejettent la possibilité d’un rationnement énergétique mais récemment le ministre du secteur, Eduardo Braga, a appelé la population à réduire sa consommation, invoquant même la protection divine: « Nous devons compter que Dieu nous envoie un peu d’humidité et de pluie ».

Source © AFP

VIA : http://naturealerte.blogspot.fr/2015/01/25012015bresil-sao-paulo-agonise-sans.html

En complément :

(Note la sécheresse de l’été austral brésilien sévit déjà depuis plusieurs mois)

São Paulo: la pire sécheresse en 80 ans

Cette région du sud-est du Brésil connaît la... (PHOTO PAULO WHITAKER, REUTERS)

http://www.lapresse.ca/environnement/201411/25/01-4822312-sao-paulo-la-pire-secheresse-en-80-ans.php