Allo ? la terre ? Ici la mer… Ça urge !

Notre planète vue de l’espace est bleue. Bleue parce qu’elle est composée d’eau à 70%… Comme nous ! Curieux, non ?

Cette énorme réserve de vie est en danger, nous ne cessons de polluer, de détruire faune et flore.. Les récifs coralliens meurent, les algues sont irradiées, pleines de pesticide, de nitrates que rejettent nos industries, la faune  est pillée à coup de chalutage sauvage, quand elle n’est pas empoisonnée par les métaux lourds, mazoutée, irradiée désorienté et qu’elle s’échoue par centaines sur les plages..

Deux exemples désastreux : Pillage des océans et massacre programmé

1) USA: Aux états unis les fruits de mer on un prix, 650 000 mammifères marins tués ou blessés par la pêche commerciale dans les océans du monde entier

fruits de mer

Crevette, thon, crabe, homard, on un coût aux état unis, c’est 650 000 mammifères marins tués ou blessés par la pêche commerciale dans les océans du monde entier. C’est ce que révèle un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Conseil de défense des ressources naturelles .

91% des fruits de mer consommés aux États-Unis sont importés et leur pêche viole une loi fédérale sur la protection des mammifères marins selon cette étude. Cette étude accuse les pêcheries étrangères d’utiliser des piéges ou des engins de pêche dangereux et dont l’utilisation viole la loi des États-Unis pour protéger les mammifères marins.

Elle appelle les consommateurs à jouer un rôle dans la protection des baleines, des dauphins et des lions de mer en choisissant de préférence les produits américains.

«Personne ne veut de leur cocktail de crevettes à côté d’un dauphin mort, mais c’est pourtant ce qui se passe quand nous mangeons des fruits de mer importés qui ne sont pas tenus aux mêmes normes que les fruits de mer américains », a déclaré Zak Smith , avocat du NRDC et co-auteur du rapport . « 

Depuis 40 ans, le gouvernement fédéral n’a pas réussi à faire respecter une loi qui pourrait sauver des milliers de baleines et de dauphins des pratiques de pêche étrangères négligentes .

En effet, ce rapport examine l’échec du gouvernement américain à faire respecter la protection des océans en vertu de la « Marine Mammal Protection Act « , qui exige que les pays exportateurs de produits de la pêche prouvent que leurs prises n’ont pas été récolté en violation des normes américaines qui limitent les blessures graves et la mort des mammifères marins .

Ce rapport examine donc les espèces et les populations primaires menacées d’extinction qui serait aidé par l’application de la loi américaine de la protection de l’océan à l’importation. Il tente de mettre en évidence les pratiques de pêche clés qui mettent en danger les mammifères marins , et les régions du monde où les prises accessoires sont une préoccupation essentielle . La capture accidentelle d’animaux dans les engins de pêche, ou les prises accessoires , pousse certaines populations de mammifères marins à bord de l’extinction rappelle t il.

Les espèces les plus touchées par les exportations de fruits de mer pour les marchés américains sont :

  • La baleine noire de l’Atlantique Nord : par les risques des pratiques de pêche du homard et du crabe du Canada

 

  • Le lion de mer de Nouvelle-Zélande : par les risques des pratiques de pêche du calamar de Nouvelle-Zélande

 

  • Le cachalot de Méditerranée : par les risques des pratiques de pêche  de l’Italie et de la Turquie 

 

  • Le Vaquita : par les risques des pratiques de pêche de la crevette ne respectant pas les règlements Mexicains

 

  • Le Dauphins Spinner : par les risques des pratiques de pêche de l’industrie du thon du Sri Lanka de l’Inde et des pays Baltes 

 

  • Le marsouins communs de la mer Noire  : par les risques des pratiques de pêche inadéquats

 

  • Le Stock des petits rorquals : par les risques des pratiques de pêche japonais et sud-coréens

 

  • Le faux orque l’espadon et le marlin : par les risques des pratiques de pêche du thon dans l’océan Pacifique 



Peut être faut il rappeler à Zak Smith , avocat du NRDC et co-auteur du rapport que la Navy a annoncé que 2014 serait le début de:…


Dans les cinq ans à venir, la marine américaine a prévu d’augmenter ses tests de sonars. Et tant pis pour les baleines, les cachalots et les dauphins, mis en danger par ces petites expériences militaires.


Une technique particulièrement nuisible pour ces cétacés. En cause : l’intensité du son émis, si puissant qu’il les désoriente complètement.


A tel point que la nuisance sonore peut les conduire dans des eaux peu profondes, où ces cétacés peuvent s’ensabler, ou finir par s’échouer. C’est notamment le cas de la baleine à bec, très sensible au son. Mais le plus gros animal vivant, la baleine bleue, pourrait également être affectée, préviennent les biologistes.


« Ces résultats doivent être pris en compte par les organismes chargés de la régulation, et par ceux qui planifient les exercices navals », a prévenu Stacy DeRuite, qui a participé aux études menées par l’université St Andrews, en Ecosse, sur l’impact des sonars sur plusieurs espèces de baleines.


Ces études ont reproduit le son d’un sonar de 200 décibels auprès des baleines. Dans un diamètre de 3 à 10 km, toutes les espèces présentes ont cessé de s’alimenter et de nager, avant de se livrer à un comportement très inhabituel, dangereux pour leur survie.


Des considérations dont ne semblent pas s’embarrasser la marine américaine. Les défenseurs de l’environnement ont accusé la Navy de s’être empressée d’obtenir ce permis de cinq ans auprès de l’industrie nationale de la pêche marine sans avoir pris en compte les dangers pour les cétacés.

Pourtant, selon les propres chiffres de la marine américaine, cette activité pourrait tuer des milliers de baleines et de dauphins, uniquement sur la côte est.  Et plus encore dans les zones de test prévues, 13 000 cétacés seraient grièvement blessés, et 2 millions seraient « légèrement » blessés et pourraient perdre leur faculté auditive. 


Bon ben …euh…c’est la guerre des effets d’annonces NON!!!

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(2) Australie occidentale: Le gouvernement prévoit de financer une opération de plusieurs millions de dollars pour abbatre des requins le long de ses côtes

Le gouvernement de l’Australie occidentale prévoit de financer une opération de plusieurs millions de dollars pour abattre des requins le long de ses côtes, y compris les Grands requin Blancs, dans une supposée tentative d’amélioration de sécurisation des eaux côtières très fréquentées.

Ce projet de poses d’ hameçons appâtés près des plages de Perth en réponse à sept attaques de requins mortelles en trois ans a suscité l’indignation dans le monde entier.

La semaine dernière plus de 4.000 personnes ont manifesté à Cottesloe sur la plage de Perth .

Au-delà du fait que de nombreuses espèces de requins sont déjà au bord de l’extinction en raison de la surpêche et des décennies de persécution, la solution proposée au problème d’attaques de requin a Perth est susceptible de l’exacerber plutôt que de le résoudre 

Le gouvernement a confirmé qu’il voulait poser des lignes avec des hameçons appâtés à 1 km des côtes et se propose de payer des pêcheurs pour effectuer des patrouilles pour capturer tous les requins qu’ils croiseront de plus trois mètres de long. Cela pourra inclure les Grands Blancs, qui sont une espèce protégée et dont la population est en très forte baisse , ainsi que des espèces comme le requin tigre et le requin Bull .

Cette proposition scandaleuse du gouvernement de l’Australie occidentale illustre clairement le peu d’internet et de connaissances qu’il accorde à la protection des écosystèmes des océans.

A vrai dire il semble même que cette situation d’attaque de requin devienne un merveilleux prétexte à mieux maquiller des opérations bien plus douteuses.

Vidéo (en anglais)

Merci à Nature Alerte