Mu,le continent perdu. mythe ou réalité?
Longtemps avant l’Atlantide et l’Empire de Rama, une civilisation plus mythique encore s’est endormie sous les eaux du Pacifique : c’est Mu, le continent perdu.
Il y a un siècle, James Churchward dit le colonel pointe du doigt l’existence d’une civilisation aussi ancienne que celle des géants de Tiahuanaco. Ces géants-ci vivaient dans le Pacifique, sur un continent aujourd’hui englouti par la montée des eaux. Grâce aux trouvailles de Churchward, Mu, le fabuleux Empire des Naacals, semble traverser soudain le mur du temps. Comme l’île d’Atlantide, Mu a connu toutes les localisations. Certains auteurs la confondent avec la Lémurie, qui gît dans l’Océan indien.
D’autres la prennent pour Thulé, la mythique patrie des Hyperboréens, quelque part du côté du Groënland, si ce n’est pas le Groënland lui-même, cette île très vaste couverte d’une épaisse calotte glaciaire, l’inlandsis. Il n’en a pas toujours été ainsi ; il fut un temps où le Groënland était verdoyant, comme son nom l’indique : terre verte. Mais le colonel Churchward, qui est l’inventeur du nom, situe Mu dans l’océan Pacifique. Pourquoi le contredire ?
« James Churchward était un écrivain britannique spécialisé dans les livres occultes. En 1926, il publie Mu, le continent perdu dans lequel il affirme qu’un continent, Mu, est englouti dans l’océan Pacifique. L’ouvrage sera suivi de plusieurs autres sur le même thème. Churchward affirmait qu’un prêtre indien l’avait instruit dans l’art de déchiffrer les textes de cette civilisation disparue, celle du peuple Naacal.
D’abord, le prêtre lui a parlé de tablettes, mais sans lui montrer. Après d’habiles palabres, le colonel Churchward est parvenu à l’amadouer et le prêtre a fini par lui montrer ces fameuses tablettes, écrites -ou plutôt gravées- par les Naacals eux-mêmes.
Selon le colonel, les tablettes, incomplètes, faisaient partie d’un ensemble nettement plus important. Cependant, il disait avoir des preuves et prétendait que d’autres infos étaient cachées dans des archives antiques. Selon lui, Mu s’étendait du nord de Hawaii jusqu’à l’île de Pâques et aux Fidji.
Il affirmait que Mu était le Jardin d’Eden, habité par 64 millions de Naacals. D’autres terres étaient alors des colonies de l’empire Naacal. Cette civilisation aurait atteint son apogée en 50.000 BP avec une technologie plus sophistiquée que la nôtre et des colonies sur les restes desquelles seraient bâties les anciennes civilisations indienne, babylonnienne, égyptienne, perse et maya. »(source)Que son grade de colonel ne vous abuse pas, Churchward était avant tout un Rêveur de réalité.
Ses descriptions inspirées de la civilisation de Mu ont frappé plusieurs générations de lecteurs. Ce visionnaire nous conte par le menu l’histoire de Mu, les moeurs de ses habitants, et l’énorme influence que cetempire colonialiste allait exercer sur les civilisations à venir. La même question s’est posée, dans l’océan atlantique, pour un certain nombre de civilisations sans passé, qui apparaissent déjà très évoluées, développées, voire raffinées, sans qu’on puisse dire comment elles ont appris tout ça.
Les détracteurs de Churchward soulignent le côté fantaisiste de ses recherches, et font remarquer que son inspirateur, Auguste LePlongeon, n’était qu’un mayaniste de second ordre. Il aurait fait une erreur en traduisant le Codex Troano, et c’est sur cette base fausse que Churchward se serait lancé dans sa quête. « Vers la même époque, Bourbourg a prétendu avoir découvert le nom de Mu dans les anciens codex mayas, dont l’écriture était encore demeurée indéchiffrée. Ses travaux d’historien sont maintenant jugés fantaisistes. »(source)
Ces divers bémols ne comptent pas. Dans un lieu de conscience que les gens trop raisonnables ne visitent jamais, d’autres puisent à pleins seaux l’eau de vérité. Ce lieu intérieur porte de nombreux noms, sans importance. Les poètes inspirés le prennent pour muse, les auteurs occultes y trouvent la lumière dont ils nous régalent. La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde. Le monde est ce que notre intention en fait. Mais trop d’archéologues préfèrent ricaner en dénonçant une erreur de trado.
On se réjouit d’autant plus de voir les faits étayer l’hypothèse visionnaire du colonel Churchward : une importante découverte archéologique sous-marine relance sérieusement la réalité de Mu. Près de l’île japonaise de Yonaguni, des plongeurs ont découvert une pyramide singulière, qui a tout l’air d’un artefact. Longue de 200 m et haute de 30 m, composée de gigantesques blocs de pierre aux angles parfaitements droits, l’imposante construction rectiligne affecte plus ou moins la forme d’uneziggourat de Babylone.
Avec sa silhouette massive et ses proportions imposantes, on la dirait bâtie par des hommes beaucoup plus grands et plus forts que nous.« Cet objet n’a définitivement pas été fabriqué par la nature », a déclaré le prof Masaki Kimura géologue à l’Université d’Okinawa, premier scientifique à examiner le site. La découverte d’autres tertres sous-marins, plus petits, dans les environs de Yonaguni, apporte une confirmation quant à l’origine artificielle de cette structure.
Reste une énigme horripilante pour les archéologues : les premières traces de civilisation au Japon remontent à 11.000 BP ; il s’agit d’une civilisation dechasseurs-cueilleurs, capables de tailler des pointes de flèches, mais pas des blocs cyclopéens. Depuis plus de vingt ans, un passionnant débat oppose les géologues aux archéologues qui s’accrochent bec et ongles à une vision quasi-simiesque de nos origines, ough, ough, gourdin sur la gueule et slip en peau de zébu.
« Il n’y a rien dans les archives archéologiques qui permettent de penser à la présence à cette époque d’une culture assez avancée pour bâtir une structure telle qu’une ziggourat. » déclarent les archéologues vexés. Le géologue Masaki Kimura n’a pas fini de les faire bisquer en piétinant leur pré carré : il a aussi découvert une curieuse pierre gravée, datée d’au moins 10.000 ans, qui présente des similitudes frappantes avec les tablettes de Churchward.
On y distingue un engin spatial de type OVNI, des spirales, une silhouette humaine filiforme et ce qui semble être des caractères, une écriture, d’après le prof Kimura. L’écriture de Mu ? Mais alors, Churward avait vu juste ? C’en a tout l’air.
Le même prof Kimura a daté les vestiges de Yonaguni. La structure sous-marine date d’au moins huit mille ans, mais elle pourrait même être antérieure : -12.000 selon Hancock. L’apparition de la civilisation de Mu, selon Churchward, remonterait à -60.000. Et sa destruction aurait eu lieu vers -25.000. Ainsi que le sera l’Atlantide, Mu a été engloutie par une catastrophe de grande ampleur, comme notre planète en a connu tant et tant dans le dernier million d’années.
Pour ceux qui, toute honte bue, douteraient encore de la réalité de cette cité engloutie, je suggère d’escalader les flancs de la petite île de Yonaguni pour y découvrir ce magnifique travail, juste en vis à vis de la cité engloutie il y a 12.000 ans. dans du granit taillé à même le massif rocheux… Une taille biseautée avec ovalisation bombée et symétrie parfaite, réalisée à même dans le massif granitique, voilà de quoi vaincre les dernières réticences des plus bornés. Un tel chef d’oeuvre n’a évidemment pas pu être réalisé par un sinanthrope avec ses petites mains et sa jolie hache en silex… Réveillez-vous les moutons, on nous ment depuis toujours sur notre passé.
« Comme la venue des cycles était connue avec précision, les hommes avaient la chance de se préparer et, durant ces périodes extrêmes, tous les sommets du monde devenaient des refuges de la dernière chance.
Les hauts plateaux entourés de montagnes étaient privilégiés pour le refuge qu’ils offraient. Cinq endroits sont à signaler pour avoir été des « arches » servant de refuge aux excès climatiques. Le nord du plateau himalayen mit au monde la race turanienne, elle-même enfantant la race mongole ; la partie sud du même plateau donna jour à la race indienne. Le plateau iranien donna naissance aux races akkadienne, sémitiqueet égyptienne qui occupèrent le pourtour de la Méditerranée.
Le plateau abyssinien donna naissance à la race rmoahal, ancêtre de la race noire. La société des Rmoahal se développa et finit par occuper presque toute l’Afrique dans ce qui fut appelé le grand Royaume de Nyumbani. Le plateau mexicain donna la race toltèque, qui ne tarda pas à dominer les Amériques. Le plateau péruvien donna les Tlavatis qui peuplèrent toute la côte ouest des Amériques et furent par la suite dominés par les Toltèques. C’est ainsi qu’à l’aube d’un nouvel âge d’or, il y a de cela 25.000 ans, tous ces hommes, des géants de plus de trois mètres de haut à la carrure de taureau, furent le noyau de départ des générations futures.
Les 13.000 années qui suivirent virent le développement de sociétés nouvelles dont les avancées scientifiques et culturelles furent et sont encore inimitées. Des prouesses telles qu’elles furent à l’origine de la création des dieux humains dans l’histoire. » (source) Des géants tout-puissants. Des savants dans des engins volants. Des profs qui ont construit pour nous des machines à foudre dans des cités où on devient dieu. Et puis la lune a tourné la page.
Les derniers géants sont morts, à notre grand soulagement : ils étaient devenus des démons. Et nous ? Que sommes-nous devenus ?
Qu’avons-nous fait des dons que nous avons reçus ?
sources :eden-saga.com/fr/james-churchward-ocean-pacifique-civilisation-engloutie-mysterieuse-mu.html
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