Notre déclin viendrait-il de nos élevages ?
Avant tout j’adresse une pensée à Criminalita et à tous qui sont touchés de près ou de loin par ces trois maladies que sont : Creutzfeldt-Jakob ; Alzheimer ; Parkinson.
Ce billet est un constat personnel et vous invite à un partage de réflexion.
Découverte de viande de cheval dans des lasagnes censées être au bœuf provoque un scandale au Royaume-Uni. Pays où le cheval est vénéré, sa consommation taboue, a entraîné le retrait vendredi des plats incriminés en France, pays d’origine de la viande, et en Suède.
La FSA estime qu’il n’y a pas de risque pour la santé. Mais elle suscite néanmoins l’inquiétude lorsqu’elle demande à Findus d’effectuer « des tests pour identifier la présence éventuelle dans les lasagnes de phénylbutazone(1) », produit utilisé pour traiter la douleur chez les chevaux. Les animaux soignés avec ce médicament sont interdits de consommation humaine, par crainte de « risque pour la santé », précise la FSA.
Face à ce cas, il serait légitime de craindre la présence permanente dans nos assiettes, de ces produits qu’on injecte au bétail, antibiotiques et autres. Il ne faut pas perdre de vue que durant des années, avant l’apparition de la maladie de la vache folle, quelle n’était pas la composition de l’alimentation animale, et que ne leur injections-nous pas pour accroitre le rendement viandeux. Les farines animales issues du broyage des résidus d’abattoirs entraient en grosse quantité dans l’alimentation d’élevage, mais s’y retrouvaient également présents, les composants chimiques de ce qui avait été ingurgité ou administré. Donc si la carcasse en contenait, la viande aussi. Cette sacrosainte viande, renferme donc aussi toutes ces substances et nous les assimilons. D’autre part, ces produits se retrouvent aussi dans divers domaines, le plus souvent liés à l’être humain, en pharmacologie et esthétique. Pour exemples, le placenta bovin, entre dans la composition des rouges à lèvres, les os porcins quant à eux, composent les enveloppes en gélatine de certains médicaments et dans combien d’autres applications encore.
A voir la composition de nos aliments, colorants, exhausteurs de goût, et autres cochonneries, forcément nous ingurgitons et accumulons donc des doses massives de tous ces produits et personne ne pense aux dangers que cela représente, surdoses et interactions sont à la clé. Mais les conséquences sont invalidantes voire mortelles. Pas plus tard qu’hier, un commentaire et un article de ce matin m’ont poussé à écrire ce billet.
Il n’est dès lors pas étonnant qu’on constate un nombre effarent et croissant de neuropathologies entraînantes une détérioration irréversible des tissus cérébraux. Mais pas seulement cérébraux, c’est tout notre système nerveux qui se détériore, la myéline (enveloppe (gaine) des nerfs) disparaît progressivement. Cela engendre une diminution de la sensibilité sensorielle (comme une vue peu claire), des problèmes de coordination, des difficultés dans la marche et des problèmes avec les fonctions corporelles tel qu’un contrôle insuffisant de la vessie. Mais pas seulement !
La maladie de « La vache Folle – Creutzfeldt-Jakob », la médecine ne veut pas entendre et ne veut admettre l’existence d’une variante humaine de la maladie, or au vu du nombre d’années où tout était permis (encore aujourd’hui) dans l’élevage, le peu ou pas de contrôles sanitaires sans parler des pots-de-vin et autres dessous de table, il est plus que fort probable que nous en portons les germes. Il n’y a pas que Creutzfeldt-Jakob, il y a aussi Alzheimer, maladie neurodégénérative par destruction des neurones, elle connait une explosion des cas, il y a Parkinson, aussi maladie neurodégénérative affectant principalement le système nerveux central, elle est considérée comme non-génétique, mais néanmoins 15% des malades ont un proche qui en est atteint. Une mutation d’un gêne serait à l’origine, et les principaux accusés sont les organochlorés (Pesticides, chlore, systèmes réfrigérants, aérosols, etc). Ces produits accumulés dans les sols, peuvent être mobilisés par les vers de terre, la volaille ou les porcs et contaminer l’alimentation humaine en causant par exemple des cancers tels que les myélomes multiples, franchissent facilement les muqueuses pulmonaires et placentaires. Entre autre l’aluminium serait également un facteur de risques, pendant des années qui n’emballait pas ses tartines ou tout autre aliment pour le frigo, dans une feuille d’alu.
Auparavant, c’était arrivé à un certain âge avancé qu’on souffrait de ce genre d’affection dégénérative, maintenant c’est de plus en plus jeune qu’on en est atteint avec d’autres symptômes semblant récurrents, telles des pertes de mémoire.
1Phénylbutazone : Anti-inflammatoire non stéroïdien (traitement à court terme de la douleur er de la fièvre chez les animaux). Chez les humains il peut causer l’arrêt de production des globules blancs(2) et anémie aplasique(3). Les effets secondaires et risques sont tellement nombreux que j’ai relevé les plus significatifs tels que insuffisance rénale et cardiaque, hypertension artérielle incontrôlable, troubles de la thyroïde, hépatite, etc. . Il est clair que ces effets et risques sont ceux lors de traitement, mais lorsque qu’il y a en plus absorption par l’alimentation, la dose devient critique. De plus il est à tenir compte aussi que l’interaction avec d’autres substances ou médicaments, peut accroitre certains de ces effets et risques.
2 arrêt de la production de globules blancs : autrement dit leucémie, déficience immunitaire, augmentation du risque de thrombose sanguine
3 anémie aplasique : atteinte des globules rouges, débuts sournois se traduisant par une fatigue et une pâleur, anémie, fréquentes infections e/a respiratoires, hémorragies e/a cérébrales croissantes allant jusqu’au décès
Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2013/02/09/notre-declin-viendrait-il-de-nos-elevage/#more-38560