« Si le grain ne meurt » : 2016 l’année du pourrissement

Nous lisons un peu partout que 2017 devrait être une année du changement. Il est vrai que le bilan de 2016 me fait penser à ce titre d’un roman de Gide, tiré d’un verset de la Bible :

En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.

Manifestement, 2016 fut la marque du pourrissement du grain et l’annonce de la germination du nouveau.  Combien de temps pour qu’il lève et grandisse ? Nul ne peut le dire car beaucoup de forces sont en jeu pour que cela n’arrive pas. Mais la force de Vie et de renouveau est puissante : Le ras-le-bol se généralise et la prise de conscience qui se dessine (même si elle semble à certains trop lente) est en marche.

Le minuscule germe doit déployer une énergie incroyable pour s’enraciner puis, pour la minuscule tige, se frayer un chemin dans la couche de terre froide, lourde et obscure qui la couvre.

Tous les printemps, le miracle a lieu.

C’est ainsi que la vie se renouvelle et en tant que fils de la Terre, nous sommes parties de ce processus. Nous n’évoluerons qu’en acceptant de laisser derrière nous un ancien qui a porté ses fruits en son temps, certains amers, véreux et rabougris. Ils sont passés de la maturité à la corruption.

Il est temps pour nous tous de tirer les leçons du passé pour créer de nouveaux horizons.  C’est l’immense pari des générations actuelles. Oeuvrons chacun pour que 2017 soit le départ de ce changement auquel nous aspirons tous.

Galadriel

2016 aura été une année marquante, charnière pour ce siècle et l’humanité.

1916 avait été l’année charnière du siècle dernier avec la révolution russe et l’apparition du communisme dans le monde, face au monde capitaliste en plein essor. La fin d’un ancien monde. Cela a duré 70 ans.

Puis tout ce système a disparu. Le mur de Berlin est tombé.

Le capitalisme laissé seul sans contre-pouvoir et garde fou s’est déchainé de façon totalement irresponsable, comme nous l’avons vu. Réchauffement climatique, crises financières, destruction de la planète, destruction des espèces, maladies émergentes, autisme, la fin annoncée de l’ère des antibiotiques, la pollution, tout un ensemble qui va jusqu’à risquer l’extinction de l’humanité.

Les états sont dépassés par les multinationales qui ont le véritable pouvoir. Le renoncement d’Obama (qui aura décidément beaucoup déçu) face aux banques lors de la crise financière a été véritablement la capitulation des états face aux grands groupes. Que devient l’humain qui n’est plus qu’un marché ? Les églises et la plupart des lieux de culte ont disparu. La bourse et les écoles de commerce sont devenus les nouveaux temples, les temples de la destruction de la planète.

Dans le domaine de la santé, les choses n’ont jamais été pire : baisse de l’espérance de vie, nouvelles maladies, pollution et résistance aux antibiotiques qui deviennent les plus grands risques. L’autisme, maladie emblématique d’une société toxique, explose littéralement. Big Pharma dicte littéralement sa loi, que ce soit sur le prix des médicaments ou sur la protocolisation. Les ministres de la santé semblent appliquer ce qui leur est favorable d’une façon aussi absurde que déconcertante.

La guerre contre l’homéopathie et les médecines globales n’a jamais été si intense.

2016 a été selon les analystes aussi une année charnière : le réveil du bloc russe, la disparition des USA, le refus général qui monte de la mondialisation avec le Brexit.

La fin chez nous d’une génération politique. Des migrations mondiales comme nous n’en avons pas vu depuis la fin de l’empire Romain ou la découverte de l’Amérique.

Pourtant, il se passe quelque chose de vraiment nouveau.

Le refus grandissant de la population de croire aux «preuves scientifiques et informations»  qui lui sont servies quotidiennement pour tenter de justifier un système qui devient délirant. Ce refus montre la conscience profonde de notre génération. La force d’internet permet une information autre face aux dogmes assénés quotidiennement.

Lanceur d’alerte devient le nouveau métier chevalier qui pourra, peut être, nous sortir de l’impasse où nous a conduit la logique financière. Wikileaks pourrait un jour comme Snowden avoir le prix Nobel de la Paix.

Curieusement, 2016 aura vu disparaitre 6 fois plus de stars et d’hommes célèbres que le rythme moyen annuel. Là aussi il est clair qu’une page se tourne.

«Ça a commencé un matin froid de janvier avec l’annonce de la mort de David Bowie. Puis il y a eu Umberto Eco, Johan Cruyff, Prince, Mohammed Ali, Elie Wiesel, Shimon Peres, Leonard Cohen, Fidel Castro, George Michael, et enfin Carrie Fisher. Et là, il ne s’agit que des personnalités d’envergure mondiale. Plus près de nous, il y eu aussi Michel Delpech, Michel Galabru, Pierre Boulez, René Angelil, Michel Tournier, Alain Decaux, Jean-Pierre Coffe, Siné, Maurice G. Dantec, Michel Rocard, Sonia Rykiel, Pierre Tchernia, Marcel Gotlib, Michèle Morgan et Claude Gensac. Et d’autres moins connus certes mais dont l’œuvre est importante : Harper Lee, Jacques Rivette, Jim Harrisson, Michael Cimino, George Martin, Billy Paul, Alan Rickman, Maurice White, Dario Fo,» Le point 30 dec 2016.

Nous rajouterons Jean Marie Pelt.

Chers amis, il est évident que nous sommes à un tournant du siècle et de l’humanité.

A chacun de nous d’en avoir conscience.

2017 se présente, selon notre vision, comme une simple année de plus, ou comme une année essentielle. Comme une année d’un monde qui devient fou et dangereux, ou comme un monde où émerge une nouvelle conscience. A nous de choisir.

Alors, pour cette nouvelle année je vous, nous, souhaite une grande conscience et un renouveau de la vie.

SOURCE DE L’ARTICLE :

http://www.lessymboles.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=193&wysijap=subscriptions&user_id=11662

 

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