Dans un interview à CNN, Obama a donc reconnu que les américains ont fomenté la révolution ukrainienne, ce que les blogs alternatifs ont démontré depuis le début en se faisant traiter de complotistes.  Une bonne claque au passage pour tout les médias mainstream tant européens qu’américains  qui ont pissé des kilomètres d’articles et usé des citernes de salive en prétendant le contraire.  Ça fait du bien.

Un camouflet également pour les membres de l’Union Européenne qui étaient forcément au courant et n’ont pas cessé de nous mentir.

Il a déclaré également que les US n’étaient pas disposé à entamer un conflit ouvert avec la Russie. Comme vous le lirez dans l’article, si son compte-rendu est complet, il n’a cependant pas parlé d’un règlement du conflit par la négociation, solution réclamée avec insistance par la Russie.  Le fait qu’il ait reconnu l’implication de son pays dans la crise ukrainienne ne lui a pas fait dire qu’il y aurait quoi que ce soit de modifié quant aux sanctions qui ont été prise contre la Russie. Rien non plus sur l’accident du  vol MH17 qui avec l’indépendance de la Crimée fut à l’origine de ces sanctions. 

Aparté : Pour ceux qui auraient lu l’article de Médiapart sur la preuve indiscutable de la culpabilité russe, je les renvoie au site original. cité dans la source.  J’ai failli y croire. Mais constatant que contrairement à ce que j’attendais, les autres médias n’ont pas repris l’information, j’ai fait une recherche.Cette enquête a été effectuée  par un groupe de journalistes d’investigation  non officiels liés au Spiegel. Ce journal, qui lui aussi eut un temps dans ses rangs des officiers SS, est franchement  anti-russe. On imagine la neutralité de l’enquête !

Nous savons bien que le président d’un état comme les US n’accorde pas un interview à la plus populaire des chaînes télé de son pays sans que chaque mot en soit soigneusement pesé à l’avance.  Il s’agit donc d’une stratégie.

Quelques hypothèses viennent à l’esprit.  Lassé par l’incompétence de l’armée de Kiev, et la détermination Russe, les américains auraient-ils décidé, après y avoir placé leurs pions et planté un désordre qui est la marque quasi universelle de leurs actions, ouvertes ou souterraines, de se détourner de l’Ukraine pour concentrer leurs efforts vers une autre cible ? Cela fait un bon moment que les analystes en géo-politique soulignent l’agacement, voire les craintes  de Washington vis à vis de leur rivaux Chinois. 

Autre hypothèse : Le problème syrien stagne. Daesh ne remplit pas son contrat, Assad est toujours là. Les dollars du pétrole Irakien ajoutés à ceux de l’Arabie Saoudite et du Qatar n’ont pas suffi  à le faire tomber.  L’empire serait-il décidé à mettre la pression ? C’est un gros challenge :  là encore la Russie, l’Iran et la Chine veillent.

Il y aura certainement d’autres analyses plus pointues que ne manqueront pas de nous fournir des spécialistes en géo-stratégie.

Ce que l’on peut dire avec certitude, c’est que compte tenu du fait que les hommes de pouvoir sont des menteurs patentés et que comme sur les passages à niveaux, un train peut toujours en cacher un autre, nous ne devons pas nous réjouir trop vite de ce discours modéré, attendons de voir…

Galadriel

Obama reconnaît que le Maïdan est l’œuvre de Washington