En Guinée le virus tue, mais la peur, l’incompréhension et l’exaspération aussi..
Ébola : 8 humanitaires assassinés par des villageois – Guinée
En Guinée la prévention contre l’épidémie d’Ebola reste compliquée en raison de la défiance de certains habitants qui ne croient pas en la réalité de la maladie. En Guinée Forestière où la France va créer un hôpital militaire, 8 membres d’une mission de prévention ont été assassinés par des villageois. Notre correspondant Fabien Offner a suivi dans cette région une équipe de MSF.
Guinée : trois journalistes tués dans l’exercice de leur métier
Facély Camara, Molou Chérif et Sidiki Sidibé, trois journalistes guinéens ont été tués la semaine dernière alors qu’ils couvraient une campagne de sensibilisation à l’épidémie d’Ebola. La nouvelle suscite une vive émotion dans la communauté journalistique internationale. Elle prouve une fois de plus hélas que le journalisme est un métier à risque. Nous nous associons pleinement à la réaction de Christine Cognat, présidente de nos partenaires de « Reporters Solidaires »: « Reporters Solidaires rend hommage à nos confrères guinéens tués dans l’exercice de leur métier et s’associe à la douleur de leurs proches. Nous saluons les efforts de la presse guinéenne pour combattre l’obscurantisme dont les effets renforcent l’épidémie« .
Communiqué de Reporters Sans Frontières du 19 septembre 2014 :
Guinée : Trois journalistes tués en couvrant une campagne de sensibilisation à l’épidémie d’Ebola
Les corps de huit personnes, dont trois journalistes, ont été retrouvés le 18 septembre après qu’une mission de sensibilisation au virus Ebola a tourné au lynchage. Dans ce contexte de crise aiguë, le journalisme est plus que jamais un métier à risque.
Dans les régions où sévit l’épidémie d’Ebola, les journalistes font eux aussi les frais de la psychose qui enfle jour après jour. Le 16 septembre, une campagne de sensibilisation à la lutte contre le virus Ebola a eu lieu dans la préfecture de N’Zérékoré. Menée par le gouverneur de la région, la délégation était accompagnée de journalistes. La rencontre a viré au cauchemar : d’après les autorités, des villageois hostiles s’en sont violemment pris aux visiteurs. Le bilan est d’au moins huit morts, parmi lesquels trois journalistes, dont les corps ont été retrouvés le 18 septembre dans le village de Womé.
Suite et fin : http://www.mediascitoyens.eu/2014/09/guinee-trois-journalistes-tues-dans-lexercice-de-leur-metier/