Réflexion à propos Omran, le petit syrien instrument d’une propagande guerrière honteuse

Sa photo a fait la une des médias MMS du monde entier particulièrement ceux de l’Alliance : Le Times n’hésitant pas à titrer : « Le petit garçon victime de la guerre d’Assad ». Ce malheureux journaliste qui doit avoir de grave problèmes d’audition et de vue ne sait pas que la Syrie n’a agressé personne, que les américains sont sur son terrain sans son autorisation contre tout règlement du droit international  et que ce n’est donc pas la « guerre d’Assad ». Assad se défend pour empêcher que son pays laïque soit occupé, dépecé par des millices djihadistes qu’elles soient sous une étiquette ou une autre et qu’il tombe dans le chaos qui règne en Irak et en Lybie depuis les actions « démocratiques » de l’Occident.

Ce petit garçon a donc servi une propagande honteuse droitdel’hommiste comme le cadavre du petit Aylan, échoué sur une plage turque utilisé pour faire passer la pilule de centaines de milliers de migrants qui, profitant de l’ouverture des vannes turques… TIens tiens… se pressaient soudain à nos frontières.

Vous l’avez peut-être vu passer, ou non. Mais vous devez savoir que le photographe qui a pris la photo du petit Omran, est, tenez vous bien, le copain des horribles coupeurs de tête du tout jeune adolescent  dont la vidéo du crime a fait également le tour du monde. C’était tellement horrible que je n’en ai même pas parlé. Il se trouve que ces djihadistes là font partie de l’opposition à Assad et donc de « ceux qui font du bon boulot » selon M. Fabius. Vous suivez ?

Mais heureusement qu’il y a sur internet des gens qui veillent pour débusquer toutes ces saloperies propagandistes écœurantes.  Utiliser les enfants pour frapper l’imagination est un ressort très connu et utilisé dans les films d’horreur : Ça, Cimetery, Shining et je pourrais continuer la liste encore longtemps.

Si vous suivez un peu l’actualité de cette guerre syrienne vous aurez noté que systématiquement des enfants sont sur les photos, soit morts, soit blessés, présentés la plupart du temps couverts de poussière portés par un adulte éploré devant des bâtiments en ruines. Et c’est toujours l’armée syrienne qui est pointée du doigt par des journalistes qui sont derrière leurs écrans bien au chaud dans leurs bureaux occidentaux.  C’est bien connu, les lance-missiles, les bazookas, équipent leur projectiles d’un petit drapeau qui renseigne tout observateur sur son origine. Le mot « peut-être », « présumé », le conditionnel n’est utilisé que lorsqu’il s’agit des exactions du camp des chevaliers blancs de la démocratie.

En quoi la mort d’un enfant en temps de guerre est-elle plus atroce que celle d’une mère ou d’un père qui laisse une famille orpheline et démunie ? Le présupposé que l’enfant est plus innocent que la maman ou le papa sous-entendrait que les victimes adultes sont forcément coupables. De quoi, pour que l’on trouve leurs morts plus « normales » ? Toute victimes civile quelles que soit son âge est un drame.  La guerre est une barbarie, une horreur et cette campagne droitdelhommiste qui consiste à nous manipuler pour nous faire accepter l’agression contre la Syrie  atteint des sommets orwelliens  Cette propagande atteint des sommets ici.

Réalisez bien ce qui se passe :  Les US ont menacé le président Assad de représailles vendredi dernier, si son armée survole son propre pays au prétexte qu’Hassaké est proche d’une base occupée par des conseillers américains présents sans autorisation du gouvernement syrien.  On croit rêver… Tout est à l’envers… Malheureusement c’est le réel et c’est très très explosif. 

Pour finir,et pour équilibrer la propagande,  je vous suggère cette vidéo  vraiment très éclairante sur les coulisses de ces guerres du Moyen-Orient produite par MetaTV. 

Invités : Que des « complotistes » : Thierry Meyssan, Jean-Loup Izambert journaliste d’investigation indépendant et Gearoid O’Colmain journaliste indépendant également qui ont été réunis en décembre dernier pour une émission spéciale « Attentats à Paris ». 

C’est une toute autre analyse que celle qui nous est servie, et elle mérite vraiment que l’on s’y attarde car elle pose des questions éclairantes et propose une logique qui nous échappe dans les événements du Moyen-Orient et leurs ramifications chez nous. Ont-ils raison, est-ce la vérité ? Difficile de savoir. En tout cas cela nous encourage à exercer notre esprit critique et c’est en soi une excellente chose. 

Nous ignorons jusqu’où cette folie peut nous conduire. Nous devons être prêts à réagir contre un pouvoir totalement soumis à l’OTAN. D’ailleurs, je m’étonne que nous ne soyons pas déjà tous ensemble descendus dans la rue pour protester contre la politique étrangère agressive de la France. Qui ne dit rien consent.  Rien n’est certain, mais il suffit d’un jour, d’une heure pour que tout bascule dans une plus grand horreur encore et nous nous mordrons les doigts de nous être tus.

Galadriel